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En [[1944]], Karski écrit ''[[Mon témoignage devant le monde - Histoire d'un État secret|Story of a Secret State, My Report to the World (Histoire d'un État secret, Mon rapport pour le monde)]]''<ref>Réédité fidèlement en 2012 par Penguin Classics, mais avec des additions apportées par Karski dans l'édition polonaise de 1999 (voir p. vii). Une nouvelle traduction française a été publiée chez [[Robert Laffont]] en 2010, sous le titre ''Mon témoignage devant le monde, Histoire d'un État clandestin'', accompagné de notes explicatives pour le lecteur français. Dans cette traduction française, le contenu du texte a parfois été modifié compte tenu de rétractations tardives de Karski. Voir par exemple note 3 sur le chapitre XXX, {{p.|562}}.</ref>, livre consacré à l'État clandestin polonais et à la résistance polonaise, une des plus importantes, sinon la plus importante, en Europe. L'agent d'édition de ce livre est [[Emery Reves]], connu aussi pour avoir édité le livre suspect ''Hitler m'a dit'' de [[Hermann Rauschning]] et le livre ''I paid Hitler'', de [[Fritz Thyssen]], auquel il semble avoir ajouté des éléments qui ne provenaient pas de Thyssen. Reves interdit à Karski toute critique envers l'URSS, s'arroge le droit de rendre le texte plus attrayant et exige la moitié des droits d'auteur<ref>Céline Gervais-Francelle, ''Introduction'' à l'édition française de 2010 du livre de Jan Karski, sous le titre ''Mon témoignage devant le monde'', {{p.|19}}.</ref>.
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Après la guerre, Karski enseigne les sciences politiques et plus précisément les relations internationales à l'[[université de Georgetown]] à [[Washington (district de Columbia)|Washington]]. Il s'engage aussi dans le combat contre le second totalitarisme qu'il a connu : le communisme soviétique. En 1954, il est naturalisé américain.
À partir de la fin des [[années 1970]], son témoignage est à nouveau sollicité et il est souvent amené à parler de la guerre et de la Shoah<ref name="Wood2"/>. [[Walter Laqueur]] le cite dans son livre ''Le terrifiant secret. La « solution finale » et l'information étouffée'' (1980)<ref>Traduit en français la même année chez Gallimard, collection « Témoins ».</ref>. Laqueur avait également rencontré [[Gerhart Riegner|Gerard Riegner]], du [[Congrès juif mondial]], qui avait envoyé le {{date|10|août|1942}} un [[Télégramme Riegner|télégramme]] au [[Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth|Foreign Office]] l'informant des mesures prises par [[Adolf Hitler|Hitler]] dans le cadre de la « [[Shoah|Solution finale]] »<ref>[http://blog.passion-histoire.net/?p=7844 Le terrifiant secret – La solution finale et l’information étouffée] de [[Walter Laqueur]], présentation de l'éditeur.</ref>.
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}}</ref>.
En 1999, un an avant sa mort survenue le {{date de décès|13|juillet|2000}}, a été enfin publiée une édition polonaise de son livre, dans laquelle des précisions sont apportées, notamment sur l'identité des personnes dont le nom avait dû être codé.
En [[1982]], il a été reconnu [[Juste parmi les nations]] et, en 1994, fait [[Citoyen d'honneur (titre honorifique)|citoyen d'honneur]] de l'État d'[[Israël]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=efMF7GIVFnMC&pg=PT25&dq=jan+Karski+%2B+citoyen+d%27honneur+%2B+1994&hl=fr&sa=X&ei=GInlVIefNo7yaI75gdgP&ved=0CCAQ6AEwAA#v=onepage&q=jan%20Karski%20%2B%20citoyen%20d%27honneur%20%2B%201994&f=false Jan Karki, Mon témoignage devant le monde: Histoire d'un État clandestin, Robert Laffon, 2011 Introduction de Céline Gervais-Francelle p. XXV]</ref>.
====Interview pour le film ''Shoah''====
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| pages =112-114
| url texte=http://www.esprit.presse.fr/archive/review/article.php?code=35435
|commentaire = Traduction en français de l'article paru en polonais dans ''[[Kultura]]'', {{n°}}11/ 458, novembre 1985 ; [http://www.lexpress.fr/culture/livre/shoah-vu-par-jan-karski_844283.html Extraits sur L'Express].}}</ref>. — Cependant, suite à la publication d'un roman contestable et pour rétablir la vérité<ref>[[Jan Karski (roman)|''Jan Karski'']], roman de Y. Haenel, Gallimard, 2009, que Lanzmann critiqua vertement « car on y faisait dire à un Karski imaginaire des choses qu’il n'avait jamais pensées ni exprimées, qu'il ne pouvait pas avoir pensées, au prix d'un truquage de l'homme et d'une falsification de l'histoire » (in ''Marianne'' du 23 janvier 2010, [http://www.pileface.com/sollers/IMG/pdf/Lanzmann.pdf en ligne]).</ref>, Lanzmann eut à cœur de monter un autre film, [[Le Rapport Karski (film)|''Le rapport Karski'']]
== Contestations ==
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Le [[Mémorial de Yad Vashem]] à [[Jérusalem]] lui a décerné le titre de [[Juste parmi les nations]] en 1982, car « quoiqu'il n'ait pas sauvé de Juifs… il a risqué sa vie afin d'alerter le monde » ([http://www.yadvashem.org/yv/en/righteous/stories/karski.asp Yad Vashem]) ; un arbre à son nom y a été planté. Enfin l'État d'Israël l'a nommé citoyen d'honneur en 1994.
Après son décès a été fondée la Société Jan Karski, qui préserve sa mémoire et administre le ''Jan Karski Eagle Award'', établi par lui-même en 2000 afin de récompenser le « service humanitaire pour autrui » ; elle est devenue en 2011 la ''[http://www.jankarski.net/en/ Jan Karski Educational Fondation]''.
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* {{en}} Interview de Jan Karski par E. Thomas Wood, ''How One Man Tried to Stop the Holocaust'', 1994.
* {{en}} Interview de Jan Karski par Renée Firestone, ''Holocauste rescue and aid provider Jan Karski Testimony'', ({{nobr|1 h 09}}), éd. Archive du USC Shoah Foundation Institute, 10 mars 1995.
*''[[Le Rapport Karski (film)|Le Rapport Karski]]'', film de [[Claude Lanzmann]] (2010)<ref name="arte">[http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1139154,day=5,week=11,year=2010.html Programme Arte, 17 mars 2010]
== Notes et références ==
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