« UraMin » : différence entre les versions
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'''L'affaire''' '''UraMin''' est une affaire d’État française impliquant [[Areva]], des entrepreneurs canadiens, et plusieurs responsables politiques.
'''Uramin''' est une entreprise [[Canada|canadienne]] d'[[Industrie minière|exploration minière]] de l'[[uranium]] cotée à la [[bourse de Toronto]] et basé dans un paradis fiscal, rachetée en 2007 par le géant du nucléaire [[Areva]] pour la somme de 1,8 milliard d'euros<ref>Site d'Areva : [http://www.areva.com/FR/activites-597/areva-resources-southern-africa--au-centre-des-futurs-projets-miniers.html AREVA Resources Southern Africa]</ref>. Areva n'a même pas pris la peine de se rendre sur les 5 mines africaines qu'elle a acheté <ref name=":0" />. Les mines d'UraMin se révèlent toutes rapidement inexploitables <ref name="LE">Les Échos - 17/06/2011 : [http://blogs.lesechos.fr/market-makers/uramin-et-areva-a6035.html UraMin et Areva]</ref>. Le géant du nucléaire subit des pertes financières considérables, plus de 3 milliards d'euros de pertes, et sa présidente [[Anne Lauvergeon]] est limogée <ref>{{Lien web|langue = fr|titre =
Depuis le début de l'affaire, les services de renseignement, l'Assemblée Nationale, la Cour des Comptes et la Justice enquêtent sur différents volets du dossier. Rapidement, les révélations d’espionnage, de corruption, de fraude, et de conflits d’intérêts se multiplient dans la presse <ref>{{Lien web|langue = fr|titre = http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/13/areva-les-zones-d-ombres-du-rachat-d-uramin_1629449_3224.html|url =
{{Début d'illustration}}
{{Carte/Uramin}}
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===2012 : Révélations sur l'Afrique du Sud et scandale d'espionnage ===
====Areva et la corruption du régime Sud-Africain====
Le principal actionnaire d’Uramin – il en détient 26 % - est Samuel Jonas. Cet homme d’affaires ghanéen, fait chevalier par la reine d’Angleterre, siège à de nombreux conseils d'administration dont celui de [[Vodafone]] ou il rencontre [[Anne Lauvergeon]] <ref>{{Lien web|langue = fr|titre = https://www.mediapart.fr/journal/economie/140514/uramin-areva-le-scandale-est-enfin-sur-la-place-publique|url = https://www.mediapart.fr/journal/economie/140514/uramin-areva-le-scandale-est-enfin-sur-la-place-publique|site = https://www.mediapart.fr/journal/economie/140514/uramin-areva-le-scandale-est-enfin-sur-la-place-publique|date = https://www.mediapart.fr/journal/economie/140514/uramin-areva-le-scandale-est-enfin-sur-la-place-publique|consulté le = }}</ref>.
Dans un article très documenté, le Mail On Guardian, référence de la presse sud-africaine, détaille que le clan du président Sud-Africain [[Thabo Mbeki]] avait été largement alimenté par la vente d'Uramin. Le Président d''Afrique du Sud à l'époque de la vente d'Uramin, faisait miroiter en effet à Areva un énorme contrat de construction de centrale nucléaire de plus 100 milliards d'euros <ref>{{Lien web|langue = fr|titre = French nuclear frontrunner's toxic political dealings in SA|url = http://mg.co.za/article/2012-08-03-00-nuclear-frontrunner-arevas-toxic-political-dealings|site = Mail and Guardian|date = 2012|consulté le = }}</ref>. Détail étonnant, Anne Lauvergeon de Areva et le Ghanéen Sam Jonah de Uramin ont siégé ensemble au International Invesment Council, le conseil chargé par Thabo Mbeki pour aiguiller la politique économique de l'Afrique du Sud <ref>{{Lien web|langue = en|titre = French nuclear frontrunner's toxic political dealings in SA|url = http://mg.co.za/article/2012-08-03-00-nuclear-frontrunner-arevas-toxic-political-dealings|site = Mail and Guardian|date = 2012|consulté le = }}</ref>
Areva se battait alors farouchement contre [[Westinghouse Electric Company|Toshiba-Westinghouse]] pour vendre 2 réacteurs nucléaires à Pretoria ({{unité|3500|MW}}) tandis que des réacteurs supplémentaires, allant
jusqu'à {{unité|20000|MW}}, étaient évoqués <ref name=":1">{{Lien web|langue = fr|titre = Areva : l'affaire Uramin rebondit en Afrique du Sud|url = http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120810trib000713868/areva-l-affaire-uramin-rebondit-en-afrique-du-sud.html|site = La Tribune|date = 2012|consulté le = }}</ref>.
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Anne Lauvergeon dépose plainte à Paris contre la société d’investigation suisse, qualifiant son directeur Mario Brero de «barbouze». Anne Lauvergeon s’estime victime d’un complot destiné à la déstabiliser <ref name=":4">{{Lien web|langue = fr|titre = Les «barbouzes» suisses sortent de l’ombre|url = http://www.swissinfo.ch/fre/les--barbouzes--suisses-sortent-de-l-ombre/32086122|site = Swiss Info|date = 2012|consulté le = }}</ref>. Selon Anne Lauvergeon, il s’agit d’une machination orchestrée par une poignée de cadres – au premier rang desquels le directeur des mines d’Areva, Sébastien de Montessus – pour l’évincer <ref name=":4" />.
Dans les numéros de téléphone composés par Olivier Fric,
* ''" ''Global Trust (LGT) et ceux d’autres banques, Clariden Leu et [[Crédit suisse|Crédit]] [[Crédit suisse|suisse]]. Pas de quoi étayer les soupçons d’enrichissement illicite grâce à l’achat d’Uramin, mais assez pour laisser supposer que Monsieur Fric détiendrait des actifs cachés illégalement en Suisse'' <ref>{{Lien web|langue = fr|titre = Le scandale Areva dévoile les secrets de l’espionnage économique|url = http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2cf3d434-a4ef-11e1-9417-2ee74e3768ed/Le_scandale_Areva_d%C3%A9voile_les_secretsde_lespionnage_%C3%A9conomique|site = Le Temps|date = 2012|consulté le = }}</ref>."''<nowiki/>''
Mario Brero, italien résident suisse
===2014 : Nouvelles révélations ===
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* [[Uranium]]
* [[Mine d'uranium]]
* [[Anne Lauvergeon]]
* [[Areva]]
* [[Industrie nucléaire]]
* [[Déchet radioactif]]
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