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==== Seconde Guerre mondiale ====
[[Fichier:Coty prytanee.jpg|vignette|alt=Photographie en noir et blanc montrant le président René Coty (à gauche, en queue-de-pie) entouré d'officiels, civils et militaires, qui remet la Croix de guerre des TOE au drapeau du Prytanée (brodé de la devise Honneur et discipline) que lui tend un soldat.|Le président [[René Coty]] remet la [[Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs|croix de guerre des TOE]] au drapeau du Prytanée national militaire en 1954.]]
Le mercredi {{date|19|juin|1940}}, les Allemands firentfont leur entrée dans {{nobr|La Flèche}} et en organisèrentorganisent l'occupation dès le lendemain, en installant la [[kommandantur]] à l'hôtel de ville. Le 22 juin, les soldats allemands du 615{{e}} régiment d'artillerie arrivèrentarrivent en garnison à {{nobr|La Flèche}}, où ils restèrentresteront pendant onze mois. De nombreux immeubles furentsont réquisitionnés pour loger les occupants ou y installer leurs services : le foyer du soldat, le « Soldatenheim », futest installé dans un immeuble de la Grande-Rue ; les bureaux de l'[[organisation Todt]] dont le quartier général se situait au château de Mervé, sur la commune de Luché-Pringé, furentsont installés rue Saint-Jacques. En avril 1942, on dénombrait 364 prisonniers de guerre fléchois retenus en Allemagne. Le [[Service du travail obligatoire (France)|STO]], organisé par le [[Régime de Vichy]] après l’échec de la [[Relève (régime de Vichy)|relève]], requiert le départ de 56 Fléchois pour l'Allemagne en 1943<ref group="A">{{p.|372}}.</ref>.
L'avancée de l'armée allemande oblige élèves et professeurs à évacuer le Prytanée le {{date|16|mai|1940}} pour s'installer provisoirement à [[Billom]], puis à [[Valence (Drôme)|Valence]]<ref name="pryt guerre">{{Ouvrage
}}</ref>. En {{date||septembre|1942}}, le « Petit Prytanée », qui regroupe les classes de la {{6e}} à la {{1re}}, s'exile à [[Briançon]]. Le « Grand Prytanée » (classes préparatoires) retrouve ses locaux fléchois en {{date||octobre|1943}}, tandis que le Petit Prytanée demeure à Briançon jusqu'en {{date||janvier|1945}}<ref name="pryt guerre"/>.
{{nobr|La Flèche}} fut à plusieurs reprisesest la cible d'de plusieurs attaques aériennes de la part des Alliés à partir du mois de {{date||juin|1944}}. Les infrastructures de transport sont particulièrement visées, : la gare est ainsi bombardée les 8 et 13 juin, puis le 4 juillet. Dans la soirée du {{date|7|août|1944}}, deux cheminots fléchois firentfont dérailler un train dans la forêt du Mélinais, sur la ligne La Flèche-Saumur. Les Allemands quittèrentquittent {{nobr|La Flèche}} dans la nuit du 7 au 8 août. La ville futest définitivement libérée le {{date|10|août|1944}} par l'armée américaine<ref group="A">{{p.|400}}.</ref>.
Les combats ne cessèrentcessent pas immédiatement dans la région. Le 11 août, le sous-lieutenant Paul Favre, professeur-adjoint au Prytanée, mourutmeurt sous les balles allemandes au cours d'une opération organisée par le commandant Tête, médecin au Prytanée, accompagné de plusieurs [[Forces françaises de l'intérieur|FFI]]. Les résistants avaient été avertis que les Allemands se rassemblaient dans un bois situé à quelques kilomètres du bourg de [[Thorée-les-Pins]] pour y détruire des munitions.
Le conseil municipal fléchois futest suspendu le {{date|21|août|1944}} et remplacé par une délégation provisoire chargée des affaires communales. La délégation, composée de seize personnes, se réunit trois jours plus tard et choisit pour président le docteur Jean Lhoste, alors en déportation. La délégation provisoire géragérera la ville durant huit mois, jusqu'aux [[Élections municipales françaises de 1945|élections municipales]] d'avril-mai 1945<ref group="B">{{p.|7}}.</ref>.
==== L'après-guerre ====
En 1961, la municipalité fléchoise fait l'acquisition des dix-sept hectares du domaine du château de Bouchevereau, sur lesquels le ministère de l'[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale]] fait édifier une cité scolaire rassemblant divers établissements fléchois. Bâtie en plusieurs tranches durant six années, la cité scolaire de Bouchevereau est inaugurée par le ministre [[Edgar Faure]] le {{date|3|mars|1969}}<ref group="F">{{p.|71}}.</ref>.
Le {{date|1er|janvier|1965}}, {{nobr|La Flèche}} poursuit son expansion territoriale, avec l'annexion des communes de Verron et Saint-Germain-du-Val, un siècle après Sainte-Colombe<ref group="B" name="annexion2">{{p.|219}}.</ref>.
La fermeture de la ligne La Flèche-Le Mans en avril 1970<ref group="B">{{p.|235}}.</ref> marque la fin du transport des voyageurs par voie ferroviaire à {{nobr|La Flèche}}. La construction d'une rocade au sud-ouest de {{nobr|Lala Flèche}}ville afin de désengorger le centre-ville est entreprise en 1982. Les travaux de la nouvelle voie, impliquant la construction d'un nouveau pont sur le Loir, le troisième de la ville, durent pendant trois années. La rocade est inaugurée le {{date|19|décembre|1985}} sous le nom d'avenue Charles-de-Gaulle<ref group="B">{{p.|316-317}}.</ref>.
À la fin du {{S-|XX|e}}, {{nobr|La Flèche}} s'est engagéeengage dans une politique de modernisation et d'embellissement de la ville. La municipalité a lancélance de grands travaux d'urbanisme, avec notamment l'extension de la mairie entre 1993 et 1994, la construction de la gare routière en 1997, la rénovation de la Grande Rue en 1999 et celle de la place Henri IV l'année suivante, le fleurissement de la ville ou encore l'aménagement d'une plagebase de loisir au bord du lac de la Monnerie en 2000<ref group="B">{{p.|437}}.</ref>. Ces travaux d'aménagement urbain se sont poursuivis avec la rénovation des façades de l'église Saint-Thomas en 2010<ref>
{{Lien web
|url=http://www.lemainelibre.fr/inauguration-des-travaux-de-l-eglise-saint-thomas-a-la-fleche-0
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