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'''Joseph Callies''' est un [[homme d'affaires]] [[français]], ancien [[Président-directeur général|dirigeant]] de la société informatique [[Bull]].
== Biographie ==
Né en 1905, [[École centrale Paris|Centralien]] de la promotion 1930, Joseph Callies débute sa carrière par un passage dans l'entreprise familiale, les [[Papeterie Aussedat|Papeteries Aussedat]] en 1932 puis entre en 1936 à la Compagnie des machines Bull, détenue par la famille. Hervé Callies, son cousin, est embauché la même année, comme responsable commercial du secteur bancaire de [[Bull]].
Joseph Callies entre au conseil d'administration le 29 juillet 1938, devient directeur technique, puis PDG de 1948 à 1964<ref>Bull a eu 80 ans en 2011, publié dans 01 business http://pro.01net.com/editorial/551252/bull-a-eu-80-ans-en-2011/</ref>, après la mort en [[1948]] de son frère, le [[Président-directeur général|PDG]] [[Jacques Callies]], à qui il succède.
Lors de l'[[Affaire Bull]] de [[1963]], Joseph Callies négocie avec le ministre des finances [[Valéry Giscard d'Estaing]]<ref>''L'informatique malade de l'Etat'', par [[Jean-Pierre Brulé]], Editions Les Belles Lettres, [[1993]], page 92 </ref>, appuyé par [[Georges Vieillard]], son directeur général, un plan de sauvetage de [[Bull]], qui permet à la société d'échapper à une situation difficile, en raison de lourdes pertes de ses filiales étrangères et de la forte concurrence du géant américain [[IBM]].
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