« Romande Énergie » : différence entre les versions

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En 1888, le [[Hôtel des Alpes-Grand Hôtel|Grand Hôtel]] de [[Territet]] devient le premier édifice public de Suisse romande (le second du pays) à être entièrement éclairé par l'électricité<ref name=jost/>. À peine deux ans plus tard, la demande croissante pousse la SEVM à créer une nouvelle centrale près du hameau de Sonzier, également alimentée par la Baye de Montreux qui est dérivée dans un nouveau réservoir développé pour l'occasion<ref name=mymontreux/>. En 1898 la SEVM met en service le [[Tramway de Trait - Planches]].
 
Entretemps, une seconde compagnie électrique est fondée à [[Aigle (Vaud)|Aigle]] en 1895, la ''Société des forces motrices de la Grande-Eau'' (SFMGE) qui, comme son nom l'indique, utilise en particulier les eaux de la [[Grande Eau]]. En 1901, la SFMGE crée l'usine de [[Vouvry]] qui utilise les eaux du [[lac de Taney]]<ref name=bts/>.
 
Tout d'abord concurrentes, les deux entreprises fusionnent le 3 janvier 1904 pour devenir la [[Société romande d'électricité]], société mixte dont le capital de 4,2 millions de [[franc suisse|francs]]<ref name=bts35/>, est à majorité détenu par des privés (dont en particulier l'industriel [[James Edouard Aguet]]<ref name=dhs30691/>). La nouvelle société lança rapidement plusieurs chantiers, dont la création d'une nouvelle usine à Aigle (la future usine des Farettes) et l'amélioration de celles de Vouvry et Taulan<ref name=bts34/>.
 
=== Des Forces motrices des lacs de Joux et de l’Orbe à la Compagnie vaudoise d’électricité ===
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== Activités ==
=== Production d'électricité ===
Le groupe produit, en 2013, 17 % de ses besoins en électricité, avec 574 millions de kWh par an produits grâce à des énergies renouvelables (solaire, hydraulique et biomasse). Différents projets permettant d'augmenter cette part sont à l'étude, tels que le développement de l'[[énergie éolienne|éolien]] et de la [[géothermie]], ainsi que par des prises de participation dans des [[Centrale thermique au gaz|centrales au gaz naturel]] ; le recours à cette dernière possibilité, qui {{citation|pourrait [..] être indispensable pour assurer l’approvisionnement du pays durant une période transitoire}}<ref name=production/>, a été gelé suite à la présentation du bilan intermédiaire présenté en septembre 2014<ref name=h24baisse/>.
 
Le groupe achète également de l'électricité auprès d'autres entreprises productrices, dont [[Alpiq]]. Le développement des nouveaux sites de production d’énergiesd’énergie d'origine renouvelablesrenouvelable s’appuie sur des partenariats avec des entreprises et des communes qui mettent leur site ou leurs toits à disposition de Romande Energie qui finance, réalise et gère l’installation de production.
 
=== Distribution d'électricité ===
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=== Commercialisation d'électricité ===
Via sa société Romande Energie Commerce (dont les actionnaires, outre le groupe Romande Energie, SIE SA (service intercommunal de l'électricité, basé à [[Renens]]), [[Alpiq]], la ville de [[Lausanne]] et les communes de [[Bussigny]], [[Pully]], [[Romanel-sur-Lausanne]], [[Belmont-sur-Lausanne]] et [[Paudex]] et, plus tardivement, les Forces motrices de l’Avançon), le groupe commercialise 3.1 milliards de kWh (2013) d’électricité à plus de 300 000 clients finaux sur près de 300 communes des cantons de [[canton de Vaud|Vaud]], du [[canton du Valais|Valais]], de [[canton de Fribourg|Fribourg]] et de [[canton de Genève|Genève]], mais également, depuis l'ouverture du marché de l’électricité pour les gros clients en 2009<ref name=detec/> dans toute la Suisse<ref name=gestion/>.
 
En décembre 2013, le groupe introduit un nouveau type de contrat de fourniture d’électricité (appelé « Contrats Energies Libres ») qui permet entre autres d’identifier et de garantir la provenance et l’origine géographique du courant introduit dans le réseau ; les produits offerts sont intitulés « Terre suisse » (énergie de provenance 100% suisse, contenant 60% d’hydraulique et 40% de [[énergie nucléaire|nucléaire]]) et « Terre romande » (énergie de provenance 100 % suisse romandromande et certifiécertifiée 100 % renouvelable selon [[Technischer Überwachungsverein|TÜV SÜD]])<ref name=cel/>. Lors de l'introduction de ce contrat, la [[Fédération romande des consommateurs]] a été saisie par {{citation|de nombreux consommateurs}} qui n'ont pas accepté l'utilisation d'un système dit « [[opt-out]] » dans lequel les clients qui ne se manifestent pas voient {{citation|leur contrat modifié vers une offre plus onéreuse que le tarif standard}}<ref name=frc/>.
 
== Sites de production ==
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* 13 [[Énergie hydroélectrique|centrales hydrauliques]]
* 9 petites centrales hydrauliques (en Suisse sur la [[Venoge]] à [[La Sarraz]], sur le [[Forestay]] à [[Rivaz]], sur la [[Rise]] à [[Grancy]], sur la [[Haute-Pierre]] à [[Échichens]], sur la [[Grande Eau]] [[Vers-l'Église]] et à Aigle, sur la [[Clarive]] et sur le [[Croseau]] à [[Saint-Gingolph]] et enfin en [[France]] sur l'[[Ubayette]] à [[Meyronnes]])
* 2 centrales de [[biomasse (énergie)|biomasse]] : une de biomasse sèche ([[Centrale de biomasse d'Enerbois|centrale d'Enerbois]] à [[Rueyres]]) et une de biomasse fermentable ([[centrale de biomasse d'Agrogaz|centrale d'Agrogaz]] à [[Lignerolle]]).
 
=== Centrales hydroélectriques ===
La [[centrale hydroélectrique des Clées]], à [[Ballaigues]], a été construite en 1955 sur le cours de l’[[Orbe]]. Elle est la plus puissante des installations hydroélectriques de Romande Energie. Des visites guidées gratuites y sont organisées<ref name=vaudfamille/>.
 
La [[centrale hydroélectrique des Farettes]], à Aigle, a fait l'objet d'importants travaux entre 2013 et 2015, budgétés à 80 millions de [[franc suisse|francs]]. Ce chantier vise à remplacer la [[conduite forcée]] et les deux turbines, ainsi qu'à forer une nouvelle galerie d’amenée d’eau. Il doit permettre d'augmenter le potentiel de production de 70 %. et le porter à 86 millions de kWh par an<ref name=h24genet/>. Il s'appuie sur les travaux menés par la fondation [[Mhylab]], créée dans les [[années 1980]] par un groupe de chercheurs dans le but d'apporter des solutions concrètes et testées en laboratoire aux constructeurs de petites centrales hydrauliques<ref name=mhylab/>.
 
=== Petites centrales électriques ===
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