« Hernán Cortés » : différence entre les versions

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Réf néc. : jugements avancés sans référence. On aimerait d'autres sources que Chr. Duverger, sans cesse cité, favorable à Cortès. Citer Cortès qui dit son horreur des sacrifices humains, d'après DNF, ce n'est pas possible, c'est interdit sur Wik
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=== Témoignages directs ===
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Tous les témoignages de la [[conquête de l'empire aztèque]] évoquent les actions, les décisions et les motivations d'Hernán Cortés. Cependant, ces sources sont contradictoires, leurs auteurs ayant eu des intérêts personnels à faire valoir auprès de la couronne espagnole dans le cadre des démêlés judiciaires qui ont opposé Cortés à [[Diego Velázquez de Cuéllar]]. {{Référence nécessaire|Une des sources considérées comme les plus précises et les plus fiables par les historiens est l'''Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne'' de [[Bernal Díaz del Castillo]]}}.
 
=== Historiographie ===
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[[Image:Malinche Tlaxcala.jpg|thumb|left|Cortés et la Malinche]]
 
Cortés débarque près de l'actuelle [[Veracruz (Veracruz)|Veracruz]], le {{date|22|avril|1519}}. Le premier contact avec les autochtones a lieu à [[Cozumel]] où les [[Civilisation maya|Mayas]], qui s'étaient d'abord enfuis, sont invités à regagner leurs demeures. {{Référence souhaitée|Mais leurs coutumes [[barbares]], en particulier les [[sacrifices humains]], horrifient Cortés ce qui l'incite à détruire les [[idoles]] indiennes et à les remplacer par une [[Croix (symbole)|croix]] et une image de la [[Vierge Marie]]}}.
 
À la suite de cela, Antón de Alaminos conduit la flotte jusqu'à l'embouchure du fleuve (qui sera baptisé quelques années plus tard [[Río Grijalva]], en hommage à [[Juan de Grijalva]]), où les Espagnols rencontrent des Mayas hostiles, qu'ils réussissent cependant à vaincre, grâce à la peur qu'engendrent les [[armes à feu]] et les chevaux.
 
Leurs chefs offrent alors des vivres, des bijoux, des tissus et un groupe de vingt esclaves<ref name="Grunberg22" />, qui seront baptisées plus tard. Parmi ces esclaves se trouve une dénommée [[La Malinche|Malintzin]], connue également sous les noms de ''Marina'' ou ''La Malinche''. Sa grande intelligence, sa capacité à parler les langues [[Langues mayas|maya]] et [[náhuatl]], sa connaissance de la psychologie et des coutumes [[mexica]], ajoutées à sa fidélité indéfectible envers les Espagnols, feront d'elle un atout majeur dans la conquête. Elle devient rapidement l'interprète, la conseillère et l'amante d'Hernán Cortés, à qui elle donne un fils baptisé Martín, comme le père de Cortés. Avec [[Gerónimo de Aguilar]], elle remplace l'ancien interprète [[Melchorejo]], repassé du côté des Mayas, et qui les incite à lutter contre les Espagnols.
 
À [[État de Tabasco|Tabasco]], les Espagnols apprennent l'existence d'un pays à l'ouest que les Mayas appellent ''Mexico''. Suivant la côte en direction du nord-ouest, l'expédition croise bientôt quelques canoës transportant des ambassadeurs de l'empereur [[aztèque]] [[Moctezuma II]]<ref name="Grunberg23">Bernard Grunberg, « La folle aventure d’Hernan Cortés », dans ''[[L'Histoire]]'', n°322, juillet-août 2007, p.23</ref>. Cortés leur montre ses chevaux et ses armes à feu, pour les impressionner, mais tâche de rester aimable avec eux, en leur parlant de paix. Les émissaires, venus accompagnés de peintres et de dessinateurs, ont pour mission d'aller rendre compte de la présence des Espagnols à leur maître.
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Peu de temps après, les émissaires aztèques reviennent avec de nouveaux présents et Cortés insiste pour rencontrer leur empereur. Il entend alors parler de ce qu'ils pensent être [[Quetzalcoatl]], ou un émissaire de Quetzalcoatl (un homme d'or qui devait un jour revenir) et décide sur les conseils de son traducteur, la Malinche, de tirer profit de ce mythe indien. D'autant plus que les ambassadeurs indiens continuent de lui refuser de rencontrer Moctezuma II.
 
C'est alors qu'arrivent d'autres indigènes[[Amérindiens]], originaires de [[Cempoala]], qui se présentent à Cortés comme des ennemis des Aztèques. Ils souhaitent que les Espagnols les aident à se libérer du joug ''mexica''. Cortés comprend alors que l'empereur a des ennemis, et, s'inspirant de la stratégie utilisée par [[Jules César|César]] lors de la [[guerre des Gaules|conquête de la Gaule]], va s'efforcer d'utiliser les rancœurs et la haine qui existent entre les différents peuples locaux, en même temps que le prestige que lui confère son statut de ''teules'', c'est-à-dire de [[demi-dieu]]. Dès lors, son objectif est simple : essayer de s'emparer des terres et richesses dont semble regorger ce territoire, étant donnés les différents présents apportés par les ambassadeurs de [[Moctezuma II]]. Pour cela, il doit imposer sa volonté et son autorité sur la partie de la troupe fidèle au gouverneur Velázquez, lesquels soutiennent que Cortés n'a pas l'autorisation de peupler ce territoire, et qu'ils doivent rentrer à Cuba une fois l'expédition terminée. La majorité des capitaines et de la troupe s'opposent à lui, même s'ils sont conscients des richesses que semble receler [[Tenochtitlan]].
 
=== De la fondation de Vera Cruz à Cholula ===
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Sur la forme physique que prend la destruction des bateaux, les sources utilisent l'expression ''barrenar'' (littéralement, forer) et ''dar de través'' (retourner le bateau, le mettre sur le flanc). Les deux procédés furent probablement utilisés.
 
Depuis le début, lescertains biographes de Cortés ont glorifié excessivement cet acte en faisant croire que les bateaux avaient été brûlés. L'expression « brûler les navires » (« ''quemar las naves'' » en espagnol) est toujours utilisée pour dire qu'il n'est plus possible de rebrousser chemin, c'est l'expression française « brûler ses vaisseaux ».
 
[[Fichier:Matanza de Cholula - Lienzo de Tlaxcala.jpg|thumb|upright|Le [[massacre de Cholula]], d'après le ''{{Lien|fr=Lienzo de Tlaxcala|lang=es|trad=Lienzo de Tlaxcala|texte=Lienzo de Tlaxcala}}''.]]
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