« Gilles-Éric Séralini » : différence entre les versions
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=== Entreprise Sevene Pharma ===
Gilles-Eric Séralini a publié des études concernant des traitements à base de plantes destinés à « détoxifier » l'organisme<ref>http://www.sevenepharma.com/actu-notre-etude-sur-la-prevention-dintoxication-des-cellules-hepatiques.html</ref>, en particulier les granules homéopathiques de l'entreprise Sevene Pharma.Dans son livre ''Nous pouvons nous dépolluer'' (2009), il parle de ses « amis de la Compagnie Sevene Pharma » qui « font pousser au Mazet dans le Gard, sans aucun pesticide, des plantes détoxifiantes et à propriétés médicinales variées du monde entier pour en faire tisanes, boissons légères non sucrées coupées aux fruits, d’une fraîcheur surprenante et très originale, et tout récemment médicaments. (…) Nous avons testé certains de ces extraits de plantes au laboratoire, ils semblent empêcher carrément les polluants de rentrer dans les cellules ! »<ref>http://alerte-environnement.fr/2009/06/30/seralini-%C2%AB-nous-pouvons-nous-depolluer-%C2%BB/</ref>. Des études de Gilles-Éric Séralini ont ainsi été financées par Sevene Pharma, des salariés de l'entreprise en étant par ailleurs coauteurs, comme Cécile Décroix-Laporte, directrice générale de la société Sevene Pharma Monoblet<ref>http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3041787/</ref>. Le jury de la thèse de doctorat de Céline Gasnier, intitulée ''Mécanismes d'intoxication de cellules de mammifères par les herbicides à base de glyphosate et de détoxification'' comprenait à la fois Gilles-Éric Séralini, Cécile Decroix-Laporte et Joël Spiroux de Vendômois, président du CRIIGEN<ref>http://www.unicaen.fr/ednbise/actualites/new_soutenances.html</ref>. En 2012, le laboratoire de recherche de Caen dirigé par Gilles-Éric Séralini a perçu de la société Sevene Pharma par deux fois des rémunérations de prestations pour des conférences auprès des professionnels de santé, et une rémunération en 2011 pour une formation de biochimie auprès des visiteurs médicaux de la société<ref>http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/01/09/01008-20130109ARTFIG00671-ogm-les-liaisons-dangereuses-du-pr-seralini.php</ref>.» Gilles-Eric Séralini reconnaît avoir étudié des produits de la société dans le cadre de l'encadrement d'une thèse et de deux publications<ref name=":7" />.
En décembre 2012, le blog ''[[Agriculture & Environnement]]'' a publié une enquête de Gil Rivière-Wekstein<ref>http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/la-part-d-ombre-du-professeur-seralini,849.html</ref>
Interrogé par le journaliste [[Stéphane Foucart]] dans le journal ''Le Monde''<ref name=":7">http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/17/accusations-de-liens-entre-m-seralini-et-une-secte-guerisseuse_1818564_3244.html</ref>, Gilles-Eric Séralini
Le 14 avril 2013, invité par le Front de Gauche à l'occasion d'une conférence sur le thème « Les polluants chimiques et les OGM dans l’alimentation », Gilles-Eric Séralini a assuré la promotion des produits de Sevene Pharma destinés à « détoxifier » le corps humain et a déclaré : « Il y a 8 médicaments qui ont été mis sur le marché à quelques euros (…) Ce n’est pas pour faire de la publicité pour ça. C’est juste pour dire que c’est possible. »<ref>http://alerte-environnement.fr/2013/04/22/seralini-continue-a-faire-de-la-pub-pour-sevene-pharma/</ref>. Du 12 au 15 septembre 2013, Gilles-Eric Séralini est intervenu aux côtés de Marie d'Hennezel (actionnaire de Sevene Pharma et adepte d'IVI depuis plus de 30 ans) lors d'un séminaire sur le thème « L’environnement et ses différentes pollutions, médecine environnementale et détoxification » organisé par le [[CRIIGEN]]<ref>http://www.lemasderivet.com/seminaires1/s-minaires-de-formation-criigen-2013.pdf</ref>.
En 2015 dans sa déclaration de financement et de conflit d'intérêt à l'occasion d'une nouvelle publication dans [[PLOS ONE|Plos One]] il confirme le financement de ses travaux (depuis 5 ans) par Sevene Pharma et sa rémunération à l'occasion de conférences organisé par cette même entreprise<ref>{{Article|prénom1 = Robin|nom1 = Mesnage|prénom2 = Nicolas|nom2 = Defarge|prénom3 = Louis-Marie|nom3 = Rocque|prénom4 = Joël|nom4 = Spiroux de Vendômois|titre = Laboratory Rodent Diets Contain Toxic Levels of Environmental Contaminants: Implications for Regulatory Tests|périodique = PLoS ONE|volume = 10|date = 2015-07-02|pmid = 26133768|pmcid = 4489719|doi = 10.1371/journal.pone.0128429|lire en ligne = http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0128429|consulté le = 2015-08-27|pages = e0128429}}</ref>. ▼
▲En 2015 dans sa déclaration de financement et de conflit d'intérêt à l'occasion d'une nouvelle publication dans [[PLOS ONE|Plos One]] il confirme le financement de ses travaux (depuis 5 ans) par Sevene Pharma et sa rémunération à l'occasion de conférences organisé par cette même entreprise<ref name=":9">{{Article|prénom1 = Robin|nom1 = Mesnage|prénom2 = Nicolas|nom2 = Defarge|prénom3 = Louis-Marie|nom3 = Rocque|prénom4 = Joël|nom4 = Spiroux de Vendômois|titre = Laboratory Rodent Diets Contain Toxic Levels of Environmental Contaminants: Implications for Regulatory Tests|périodique = PLoS ONE|volume = 10|date = 2015-07-02|pmid = 26133768|pmcid = 4489719|doi = 10.1371/journal.pone.0128429|lire en ligne = http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0128429|consulté le = 2015-08-27|pages = e0128429}}</ref>.
=== Entreprises du secteur de l'agriculture biologique et ONG environnementalistes ===
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