« Yazid Sabeg » : différence entre les versions
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== Biographie ==
===Origines et formation===
Yazid Sabeg naît en Algérie, de parents algériens. Son père était un fonctionnaire dans l'armée française, participant de la [[Massacres de Sétif et Guelma|manifestation de Guelma]] en [[1945]], installé près de [[Lille]] à partir de [[1952]] comme docker fluvial<ref name="elite">[[Claude Askolovitch]], « Français d'élite », ''[[Le Nouvel Observateur]]'' {{n°}}2056, {{1er}} avril 2004.</ref>.
Proche d'[[Eugène Claudius-Petit]], sa famille bénéficie de l'aide du patronat chrétien<ref name="pluriel">Gaël Tchakaloff, « Mon nom est pluriel » ''[[Le Nouvel Économiste]]'', {{n°}}1397, 19 au 25 juillet 2007.</ref>. Le jeune homme fréquente le scoutisme catholique, et il est élève chez les jésuites puis au [[lycée Faidherbe]] à Lille. Étudiant à l'[[université de Paris I]], il suit les cours de [[Raymond Barre]] et obtient un [[doctorat]] en sciences économiques et sociales sur le pétrole en 1973<ref name=whoswho>Notice biographique, ''Who's Who in France'', 2008.</ref>{{,}}<ref name=jdn >Antoine Crochet-Damais, « [http://www.journaldunet.com/solutions/emploi/dossier/0511immigration/0511_immigration_sabeg.shtml Yazid Sabeg : de l'Algérie française à l'engagement politique] », ''JDN Solutions'', 18 novembre 2005.</ref>.
===Carrière===
Après un début de carrière à l'[[Union de banques arabes et françaises]] (UBAF), alors filiale du [[Crédit lyonnais]], il est chargé de mission à la [[Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale|DATAR]] entre 1975 et 1977 sur les questions migratoires, puis est [[wikt:fondé de pouvoir|fondé de pouvoir]] du groupe saoudien Alireza. Entré en 1978 comme conseiller du président de [[Spie Batignolles]], il y crée une filiale dédiée au secteur de l'énergie nucléaire et pétrolière baptisée Enerfinance qu'il dirige de 1981 à 1988. Durant ces mêmes années, il conseille Raymond Barre sur les questions industrielles<ref name=jdn />. Il devient directeur général de la [[Foncière Euris]] en 1988 auprès de [[Jean-Charles Naouri]] avant de présider la Sepad l'année suivante<ref name=whoswho />.
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Homme de réseau<ref name=reseaux />, franc-maçon<ref name=robin />, sa réussite dans les affaires couplée à ses origines maghrébines lui ont valu une grande couverture médiatique. Membre de l'[[Institut Montaigne]] et du conseil d'administration de l'[[Institut de relations internationales et stratégiques]], il est proche des membres de l'ancien [[Centre des démocrates sociaux|CDS]] tels [[Pierre Méhaignerie]], [[François Bayrou]] et [[Philippe Douste-Blazy]], et de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], à l'instar de [[Jean-Louis Borloo]]<ref name=reseaux />.
Fin 2010, il rachète pour l'euro symbolique l'entreprise [[Altis Semiconductor]] à [[IBM]] et [[Infineon Technologies]].▼
===Travaux pour l'intégration et la diversité===
À partir de 2004, il fait figure de spécialiste des questions d'intégration et de diversité en France. En janvier, il publie ''Les Oubliés de l’égalité des chances'' pour l’Institut Montaigne, avec Laurence Méhaignerie, fille de [[Pierre Méhaignerie]], dans lequel ils proposent des actions volontaristes de l'État en faveur de la diversité dans le monde du travail, les services publics et la classe politique, puis en octobre, avec son frère Yacine Sabeg, ''La Discrimination positive. Pourquoi la France ne peut y échapper ?''. La même année, Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, du Travail et de l’Emploi, le nomme président du Comité d’évaluation et de suivi de l’[[Agence nationale pour la rénovation urbaine]]<ref>[http://www.anru.fr/YAZID-SABEG.html Yazid Sabeg] sur le site de l'ANRU.</ref>. Le même le charge en 2005, avec Christian Larose et Dominique-Jean Chertier, de rédiger un rapport sur la création d’un dispositif de sécurisation des parcours professionnels (contrat de transition professionnelle – CTP), actuellement en cours d’expérimentation dans plusieurs bassins d’emploi français.
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Il publie ''La Diversité dans l'entreprise, comment la réaliser ?'', avec Christine Charlotin en 2006, et, dans le cadre du comité d'évaluation et de suivi de l'ANRU, ''De nouvelles perspectives pour la rénovation urbaine'' en février 2007, où il prône une meilleure prise en compte des aspects socio-économiques du renouvellement urbain. Après avoir lancé le 8 novembre 2008 dans le ''[[Le Journal du dimanche|Journal du dimanche]]'', un « Manifeste pour l'égalité réelle » réclamant des {{Citation|politiques volontaristes de réussite éducative et la promotion des talents dans les quartiers populaires}}<ref name=robin />, il est nommé le 17 décembre, [[Commissariat à la diversité et à l'égalité des chances|commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances]] par le président de la République [[Nicolas Sarkozy]].
Le {{date|13|juillet|2012}}, Yazid Sabeg démissionne du [[Commissariat à la diversité et à l'égalité des chances]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/13/97001-20120713FILWWW00359-y-sabeg-plus-commissaire-a-la-diversite.php Y. Sabeg, plus commissaire à la diversité], ''[[Le Figaro]]'', 13 juillet 2012.</ref>.
▲Fin 2010, il rachète pour l'euro symbolique l'entreprise [[Altis Semiconductor]] à [[IBM]] et [[Infineon Technologies]].
===Prix et récompenses===
Il est chevalier de la [[Légion d'honneur]] et de l'[[ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]]<ref name=whoswho />.
== Notes et références ==
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