« Singularité gravitationnelle » : différence entre les versions

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En [[relativité générale]], une '''singularité gravitationnelle''' est une région de l'[[espace-temps]] où sa [[courbure]] est [[infinie]]. Ces régions sont associée à une [[densité]] d'énergie infinie et ne peuvent être rigoureusement traitées d'un point de vue physique. Le principe de [[censure cosmique]] stipule qu'une singularité gravitationnelle devrait toujours être confinée par un [[horizon des évènements]], comme c'est le cas au sein d'un [[trou noir]], afin de ne pas perturber les régions qui en sont éloignées.
Une '''singularité''' est un [[point (géométrie)|point]] de [[densité]] et de [[courbure]] d'[[espace-temps]] [[infini]]s que l'on ne peut pas traiter mathématiquement. À cet endroit, l'[[équation]], la [[surface]] représentée par la [[Fonction (mathématiques)|fonction]], etc., [[Divergence|diverge]] ou dégénère, comme si elle formait un pli indéfroissable ou commençait à faire des bulles au lieu de rester plane et stable.
 
Les singularités sont souvent appelées des « points singuliers ». En première approximation, imaginez-les comme des têtes d'épingle plus petites qu'un atome, plus petites que tout ce qui existe mais qu'on ne peut pas appréhender car notre science est incapable de comprendre son état plein d'incertitudes... En pratique elle peuvent avoir une taille macroscopique à l'instar de l'horizon des événements des trous noirs.
 
<!---RIEN A VOIR AVEC LES SINGULARITES GRAVITATIONNELLES, A METTRE AILLEURS. LEYAYA
Les singularités sont extrêmement importantes car on peut en tirer quelque chose en [[analyse complexe]], cette branche des mathématiques qui étudie les fonctions définies sur un domaine du plan complexe (fonctions [[holomorphes]]). Analysées de la sorte, les singularités peuvent être définies par des [[fonction analytique|fonctions analytiques]], c'est-à-dire des fonctions déterminées en chacun des points de leur domaine ou région.
En corollaire on peut donc étudier leurs comportements réels car la dérivée d'une fonction holomorphe est une [[dérivée]] réelle dans son sens mathématique. On peut donc évaluer sa vitesse, etc. À l'inverse, les singularités complexes sont des points dans le domaine de la fonction mais dont la fonction n'est plus analytique. Ici c'est la grande inconnue.
 
Les singularités sont classées en deux grandes catégories : les singularités isolées et non isolées.
Les '''singularités isolées''' comprennent plusieurs espèces dont le point singulier, les pôles de différents ordres, les singularités essentielles ou pôles d'ordre infini, les singularités logarithmiques, les singularités remplaçables, ces dernières pouvant être associées à des nombres complexes et remplacées par une fonction imaginaire où intervient le théorème de Riemann, les singularités de Whitney, etc. Enfin, les '''singularités non isolées''' peuvent représenter les limites naturelles d'un domaine (univers sans bord) ou une impasse (branche coupée).--->
 
 
== Applications ==
Selon les théories découvertes par [[Stephen Hawking]] au début des années 1960, la théorie de la [[relativité générale]] d'[[Albert Einstein|Einstein]] implique que l'espace et le temps ont eu un commencement, le [[Big Bang]], et une fin, les [[trou noir|trous noirs]], deux singularités dans leur expression mathématique. En tirant profit de l'[[analyse complexe]] et du temps imaginaire, ces événements peuvent être étudiés par la science.
 
Citons également les [[trou de ver|trous de ver]] de John Wheeler (les ponts Einstein-Rosen).
 
 
{{Portail astronomie}}
 
[[Catégorie:Analyse complexe]]
[[Catégorie:Trou noir]]