« Dancer in the Dark » : différence entre les versions
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* Durée : 140 minutes
* Dates de sortie :
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== Distribution ==
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* [[Jean-Marc Barr]] <small>(V.F. : lui-même)</small> : Norman
* [[Vincent Paterson]] <small>(V.F. : ?)</small> : Samuel
* [[Siobhan Fallon Hogan
* [[Željko Ivanek]] <small>(V.F. : [[Éric Herson-Macarel]])</small> : le représentant du ministère public
* [[Udo Kier]] <small>(V.F. : ?)</small> : {{Dr}} Porkorny
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Ce film est une [[comédie musicale]] [[Drame (cinéma)|dramatique]], toujours aux limites du [[Mélodrame (cinéma)|mélodrame]]<ref name="LeMonde-Pavane">{{Lien web | auteur = Jean-Michel Frodon | titre = Pavane déhanchée pour une princesse aveugle | url = http://www.lemonde.fr/archives/article/2000/10/18/pavane-dehanchee-pour-une-princesse-aveugle_3716774_1819218.html | site = [[LeMonde.fr]] | en ligne le = 18 octobre 2000 | consulté le = 7 novembre 2015}}</ref>. L'ambiance générale est lourde mais les passages musicaux agissent comme des pauses poétiques à l'atmosphère plus douce ou joyeuse. La mort de deux personnages y est montrée, à chaque fois, avec brutalité.
Le réalisateur danois a voulu, avec ce film, sortir des règles du [[Dogme95]] qu'il avait initiées avec [[Thomas Vinterberg]] (10 règles très strictes qui donnent un cinéma épuré sans aucun artifice et sans meurtre) car il les trouvait déjà dépassées<ref name="Arte-trilogie">{{Lien web | titre = Lars von Trier en quelques mots-clefs | url = http://www.arte.tv/fr/lars-von-trier-en-quelques-mots-clefs/1008358,CmC=1008356.html | site = [[Arte|arte tv]] | en ligne le = 1 septembre 2008 | consulté le = 8 novembre 2015}}</ref>. Néanmoins, il tient à conserver un style quasi-[[Film documentaire|documentaire]] (caméra portée notamment)<ref name="LeMonde-Pavane" />. Dans ce film plus que dans d'autres, le cinéaste danois concilie le [[Naturalisme (littérature)|naturalisme]] de la forme et des thèmes traités (séquences improvisées, illustration du milieu ouvrier, évocation du [[déterminisme]] social, des maladies génétiques etc.) au [[Symbolisme (art)|symbolisme]], présent notamment dans les scènes dansées et chantées. Ce symbolisme très prononcé s'accentue clairement dans ses œuvres suivantes (la figure christique et la vengeance divine dans ''[[Dogville]]'', la féminité, la nature et la sorcellerie dans ''[[Antichrist (film)|Antichrist]]'', la dépression, le désespoir et la mort dans ''[[Melancholia (film, 2011)|Melancholia]]''...)<ref name="LeMonde-Dogville">{{Lien web | auteur = Jean-Michel Frodon | titre = "Dogville" : la parabole cruelle d'un cinéaste en état de grâce | url = http://www.lemonde.fr/archives/article/2003/05/20/dogville-la-parabole-cruelle-d-un-cineaste-en-etat-de-grace_320792_1819218.html | site = LeMonde.fr | en ligne le = 20 mai 2003 | consulté le = 7 novembre 2015}}</ref>{{,}}<ref name="LeMonde-Antichrist">{{Lien web | auteur = Thomas Sotinel | titre = "Antichrist" : et Lars von Trier chassa la femme d'Eden | url = http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/06/02/antichrist-et-lars-von-trier-chassa-la-femme-d-eden_1201241_3476.html | site = LeMonde.fr | en ligne le = 2 juin 2009 | consulté le = 7 novembre 2015}}</ref>.
=== Précisions techniques ===
Le film est entièrement tourné en numérique<ref>{{Lien web | langue = en | titre = Dancer in the Dark (2000) - Technical Specifications | url = http://www.imdb.com/title/tt0168629/technical?ref_=tt_dt_spec | site = [[Internet Movie Database|IMDb]] | consulté le = 7 novembre 2015}}</ref>. Pour les séquences dansées et chantées, Lars von Trier a utilisé simultanément cent caméras [[numérique]]s, dans le but de donner aux numéros musicaux le style d'une véritable retransmission en direct<ref name="Arte-cent">{{Lien web | auteur = Lars von Trier | titre = A propos de la comédie musicale | url = http://www.arte.tv/fr/a-propos-de-la-comedie-musicale/1009152,CmC=1008742.html | site =
=== Les rapports tendus entre Björk et Lars von Trier ===
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La symbolique du [[sacrifice]] de la femme est sans doute moins riche que dans ''{{lang|en|[[Breaking the Waves]]}}'', mais reste pourtant très poignante. Björk effectue un jeu d'acteur époustouflant, et sait se montrer attachante et tragique. Le film constitue de plus une critique virulente des [[conditions de travail]] dans l'Amérique [[libéralisme|libérale]] des [[années 1960]] et surtout, à la fin, un très fort réquisitoire contre la [[peine de mort]] aux États-Unis et ses injustices sociales.
Le film conclut la « trilogie cœur en or » de Lars von Trier, débutée avec ''[[Breaking the Waves]]'' ([[1996 au cinéma|1996]]) et ''[[Les Idiots]]'' ([[1998 au cinéma|1998]]), présentant des personnages simples qui restent purs dans des circonstances tragiques<ref name="Arte-trilogie"
=== Exploitation du film ===
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