« Antoine Charles Louis de Lasalle » : différence entre les versions
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{{Infobox Personnalité militaire
| nom = Antoine Charles Louis de Lasalle
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| légende = Le général comte Antoine Charles Louis de Lasalle. Huile sur toile d'[[Antoine-Jean Gros]], [[Musée de l'Armée (Paris)|musée de l'Armée]].
| surnom = « Le général hussard »
| date de naissance = {{date|10
| lieu de naissance = [[Metz]], [[Lorraine]]
| date mort au combat = {{date de décès|6|juillet|1809|10|mai|1775}}
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| faits d'armes = [[Bataille de Rivoli (1797)|Rivoli]]<br />[[Bataille de Golymin|Golymin]]<br />[[Bataille d'Heilsberg|Heilsberg]]<br />[[Bataille de Medellín|Medellín]]<br />[[Bataille de Wagram|Wagram]]
| distinctions = [[Grand officier de la Légion d'honneur]] <br/> [[Comte de l'Empire]]
| hommages = [[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]], {{17e|colonne}}
| autres fonctions =
| famille =
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'''Antoine Charles Louis, comte de Lasalle''', est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général de cavalerie du Premier Empire]], né à [[Metz]] le
Nommé [[colonel]] du [[10e régiment de hussards|{{10e|régiment}}
== Biographie ==
[[Fichier:Knotel ch.jpg|vignette|gauche|upright|Des chasseurs à cheval français de la période 1792 à 1800, par [[Richard Knötel]]. Durant la Révolution, Lasalle fait ses premières armes dans le {{23e|régiment}} de chasseurs.]]
Antoine Charles Louis de Lasalle naît le 10 mai 1775 à [[Metz]] dans une famille de la noblesse [[lorraine]]. Son père, Pierre-Nicolas de La Salle, qui a fait carrière dans l'administration militaire — il est [[Commissaire des guerres#Ancien Régime 1610-1789|commissaire-ordonnateur]] — est l'époux de Suzanne Dupuy de la Garde, femme énergique qui a beaucoup d'affection pour son fils. À 11 ans, le jeune Antoine choisit la carrière des armes, et le 19 juin 1786 il entre comme sous-lieutenant de remplacement dans le [[régiment d'Alsace|régiment d’infanterie d’Alsace]]{{sfn|Hourtoulle|1979|p=15 et 16}}.
Le 25 mai 1791, alors que la [[Révolution française]] bat son plein, Lasalle passe [[sous-lieutenant]] dans le [[Régiment Mestre de Camp Général cavalerie|{{24e|régiment}} de cavalerie]]<ref name="Nicolas2018p42">{{harvsp|Nicolas|2018|p=42}}.</ref>. Face à la répression qui s'exerce contre la noblesse, Lasalle doit quitter son régiment pour rejoindre [[Paris]] où sa famille a déménagé au cours de l'année 1792<ref name="Nicolas2018p42" />. Il est admis dans la [[section des Piques]]<ref name="Nicolas2018p43">{{harvsp|Nicolas|2018|p=43}}.</ref> et fait partie, dès l'année suivante, des unités de volontaires en partance pour l'[[Armée du Nord (1791-1797)|armée du Nord]]<ref name="Nicolas2018p48">{{harvsp|Nicolas|2018|p=48}}.</ref>. Le 20 février 1794 il intègre le [[23e régiment de chasseurs à cheval|{{23e|régiment}} de chasseurs à cheval]] et gagne très vite ses premiers galons puisqu'il est fait [[maréchal des logis]] le 21 mars de la même année<ref name="Nicolas2018p48" />.
Avec son nouveau corps il assiste à plusieurs combats contre les coalisés et se signale pour {{citation|l'attestation de ses bonnes qualités, de sa conduite réglée, de son caractère doux et de ses sentiments vraiment républicains}} ainsi qu'en témoigne sa demande de promotion au grade de [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] auprès du [[Comité de salut public]]. Ce grade lui est accordé le 10 mars 1795{{sfn|Hourtoulle|1979|p=16 à 18}}.
=== La campagne d’Italie ===
[[Fichier:La cavalerie de l'armée d'Italie.jpg|vignette|upright|La cavalerie de l'armée d'Italie, par [[Louis Bombled]]. Dix-huit hommes du {{1er|régiment}} de cavalerie suivent Lasalle dans son expédition sur Vicence.]]
Peu après Lasalle devient aide de camp du général [[François Christophe Kellermann]], général en chef de l'[[Armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] ; sa mère, qui a longtemps connu le général à Metz, a chaudement appuyé cette nomination. Après un voyage qui n'exclut pas quelques prodigalités — {{citation|à Lyon, les dépenses sont très élevées}} écrit Hourtoulle — le jeune officier rejoint l'état-major de Kellermann où ce dernier l'emploie comme secrétaire à l'administration du corps. Il est ensuite l'adjoint de l’adjudant-général [[François Étienne Kellermann]], le fils du général qui sert à l'[[armée d'Italie]]. Une mésaventure inaugure son arrivée au pays lorsqu'il est capturé par les Autrichiens dans la ville de [[Brescia]]. Conduit auprès du maréchal [[Dagobert Sigmund von Wurmser|Wurmser]] pour être interrogé, ce dernier demande à Lasalle : {{citation|mais quel âge a donc votre nouveau général en chef ?}} ce à quoi Lasalle répond fièrement {{citation|l'âge de Scipion, quand il vainquit Hannibal}}. Il est relâché peu après et est affecté cette fois à l'état-major du général [[André Masséna]]. Le 7 novembre 1796, à l'âge de 21 ans, il est nommé [[Capitaine (France)|capitaine]]{{sfn|Hourtoulle|1979|p=19 à 25}}.
Le fringant officier entretient alors une relation amoureuse avec la marquise de Sali, qui habite [[Vicence]]<ref name="Nicolas2018p71">{{harvsp|Nicolas|2018|p=71}}.</ref>. Une offensive autrichienne oblige les Français à abandonner la ville mais Lasalle n’hésite pas à prendre des risques pour aller voir celle qu’il aime. Dans la nuit du 16 décembre, avec 18 hommes du {{1er|régiment}} de cavalerie, il franchit discrètement les lignes adverses et après avoir caché son peloton, court chez la marquise qui a rassemblé pour lui des renseignements relatifs à la force et à l'organisation des armées autrichiennes<ref name="Nicolas2018p73">{{harvsp|Nicolas|2018|p=73}}.</ref>. Alors que l'alarme vient d'être donnée, Lasalle repart en sens inverse en direction du pont sur le [[Bacchiglione]], bouscule un détachement de 36 hussards autrichiens rangés à proximité et parvient à atteindre la rive opposée avec sa petite troupe<ref name="Nicolas2018p73" />. Une quinzaine d'Autrichiens sont tués ou capturés tandis que Lasalle ne perd que quatre hommes. Il rapporte à [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] des renseignements militaires d’une importance telle que le général en chef de l'armée d'Italie ferme les yeux sur son incartade et le nomme aussitôt [[chef d'escadron]] le 6 janvier 1797{{sfn|Hourtoulle|1979|p=25 et 26}}{{,}}<ref name="Nicolas2018p74">{{harvsp|Nicolas|2018|p=74}}.</ref>.
[[Fichier:Le chef d'escadron Lasalle à la bataille de Rivoli.jpg|vignette|gauche|Le chef d'escadron Lasalle à la bataille de Rivoli, par [[Victor Huen]].]]
En janvier 1797, l'armée autrichienne du général [[Josef Alvinczy von Borberek|Alvinczy]] prend l'offensive et menace d'accabler la division [[Barthélemy Catherine Joubert|Joubert]] qui a pris position à [[Bataille de Rivoli (1797)|Rivoli]]. Bonaparte se porte au secours de Joubert avec la cavalerie de [[Charles Victoire Emmanuel Leclerc|Leclerc]], suivi par les divisions [[Gabriel-Venance Rey|Rey]] et Masséna. Lasalle est également de la partie avec un escadron du [[22e régiment de chasseurs à cheval|{{22e|chasseurs}} à cheval]]. Après une période de flottement dans la ligne française, l'arrivée de Masséna retourne la situation et l'attaque devient générale. Désigné pour stopper la progression des colonnes autrichiennes sur la droite, le chef d'escadron Lasalle lance la charge avec 26 chasseurs et refoule les assaillants au bas de la pente, puis avise un bataillon isolé et le contraint à la reddition. La défaite d'Alvinczy est consommée. La légende raconte qu'à la fin de la bataille, un Lasalle épuisé se présente à Bonaparte qui, désignant au sol les drapeaux pris à l'ennemi, lui dit : {{citation|couche-toi dessus, tu l'as bien mérité}}. Plus tard, ce dernier confirme le rôle décisif joué par Lasalle lors de cette journée en disant : {{citation|c'est Masséna, Joubert, Lasalle et moi qui avons gagné la bataille de Rivoli}}{{sfn|Hourtoulle|1979|p=27 à 30}}.
Alors que les troupes françaises font mouvement contre l'[[Charles-Louis d'Autriche-Teschen|archiduc Charles]] aux abords du [[Piave]], le jeune Mosellan poursuit ses exploits à l'armée d'Italie. Brusquement attaqué dans le village d'[[Ospedaletto]] par des hussards autrichiens, il s'abrite derrière une charrette en compagnie d'un brigadier et tient les assaillants en respect jusqu'à ce que ses dragons, partis en fourrageurs, se regroupent pour lui prêter main-forte. Une mêlée s'engage, à l'issue de laquelle Lasalle capture presque en entier le détachement autrichien. Peu après il s'illustre sur les rives de la Piave contre la cavalerie autrichienne et reçoit trois coups de sabre ; {{citation|ce fou de Lasalle […] s'est laissé emporter par sa tête}} juge Kellermann qui observe la scène en spectateur. Lasalle exécute son dernier fait d'armes de la campagne au [[passage du Tagliamento]] au mois de mars 1797 : accompagné d'une poignée de guides, il entre en trombe dans [[Valvasone]] occupée par un escadron de cavaliers autrichiens et les force à évacuer la ville puis à repasser précipitamment le [[Tagliamento]]. Les opérations s'achèvent, les Autrichiens demandent la paix. Bonaparte écrit lui-même à {{Mme}} Lasalle au sujet de son fils : {{citation|ce brave officier s'est comblé de gloire à l'armée d'Italie}}{{sfn|Hourtoulle|1979|p=30 à 32}}.
À présent chef d'escadron au [[7e régiment bis de hussards|{{7e|régiment}} bis de hussards]], Lasalle vaque de garnison en garnison : [[Mantoue]], [[Peschiera del Garda|Peschiera]], [[Rome]]… Là-bas, la troupe menace de se rebeller contre ses généraux car la solde n'est pas payée depuis des mois. Masséna se montre incapable de rétablir l'ordre malgré l'appui de ses subordonnés — dont Lasalle et son chef de corps, le colonel [[Pierre Clément de Champeaux|Champeaux]] — et doit être remplacé. La tension retombe et c'est à cette période que le brillant chef d'escadron rencontre [[Joséphine d’Aiguillon]], la femme du général [[Victor Léopold Berthier]], qui devient sa maîtresse. Entretemps, le {{7e|bis}} de hussards est affecté à l'aile gauche de l'« armée d'Angleterre », destinée à être la future [[Armée d'Orient (campagne d'Égypte)|armée d'Orient]]{{sfn|Hourtoulle|1979|p=32 à 36}}.
=== La campagne d’Égypte ===
[[Fichier:Battle of the Pyramids 1798.jpg|vignette|La bataille des Pyramides, le 21 juillet 1798, vu par [[Wojciech Kossak]]. Au cours des combats, Lasalle coupe la retraite des mamelouks avec 60 cavaliers.]]
Le 26 mai 1798, Lasalle embarque avec le général [[Louis Charles Antoine Desaix|Desaix]] sur la frégate ''La Courageuse'' dans le port de [[Civitavecchia]]. Son régiment, le {{7e|bis}} de hussards, est à la brigade [[François Mireur|Mireur]] avec le [[20e régiment de dragons|{{20e|dragons}}]]. Le {{1er}} juillet, les troupes françaises débarquent sur les côtes d'[[Alexandrie]]. La prise de la ville s'effectue sans grande résistance mais pour atteindre [[Le Caire]] l'armée doit entamer la traversée du désert sans eau, sans vivres et harcelée par les Bédouins. Lasalle voyage avec deux camarades de son régiment, le chef d'escadron [[François Detrès|Detrès]] et le lieutenant [[Nicolas Philibert Desvernois|Desvernois]]. Après un premier affrontement contre les [[Mamelouk|mamelouks]] à [[Bataille de Chebreiss|Chebreiss]] le 13 juillet, auquel Lasalle ne prend aucune part, les Français arrivent à proximité des [[Bataille des Pyramides|Pyramides]] le 21 juillet 1798. Face aux mamelouks qui se sont retranchés dans le village d'Embabeh pour bloquer l'avance française sur Le Caire, Napoléon forme ses cinq divisions en carrés et lance l'assaut. Les charges de la cavalerie égyptienne viennent se briser sur les formations françaises dont la progression est inexorable. Lasalle est à la tête de 60 hommes et s’empare de la sortie de la redoute d’Embabeh vers [[Gizeh]], ce qui coupe la retraite de l’ennemi. Le soir même Bonaparte le nomme chef de brigade provisoire de la [[22e régiment de chasseurs à cheval|{{22e|demi-brigade}} de chasseurs à cheval]]{{sfn|Hourtoulle|1979|p=39 à 44}}.
La route du Caire est ouverte, mais Bonaparte ne s'attarde pas. Le 7 août il se lance aux trousses du [[Ibrahim Bey (mamelouk)|bey Ibrahim]] qui s'est enfoncé dans le désert après la bataille des Pyramides. Lasalle est en pointe avec deux escadrons, l'un du {{22e|chasseurs}} et l'autre du {{7e|bis}} de hussards, suivi par les dragons de Leclerc. Après cinq jours de poursuite, la cavalerie française rattrape le convoi égyptien à hauteur de l'oasis de [[Salhieh|Salalieh]]. Une troupe de mamelouks se déploie sur la route pour couvrir la fuite mais Lasalle, qui n'a que 150 hommes à leur opposer, fait sonner la charge. Un combat furieux s'engage entre les deux adversaires : {{citation|Lasalle a son sabre qui tombe en parant un coup terrible, il saute de cheval, ramasse son arme, combat à pied contre plusieurs mamelucks qui s'acharnent contre ce jeune chef, mais Lasalle en blesse trois, tue un cheval, remonte sur sa monture et continue le véritable tournoi qui se livre}}. L'affrontement est longtemps incertain mais l'arrivée des dragons de Leclerc force finalement les mamelouks au repli. Dans la troupe de Lasalle, 52 hommes sont hors de combat dont le chef d'escadron Detrès qui a reçu une vingtaine de blessures{{sfn|Hourtoulle|1979|p=45 à 49}}.
Lasalle continue de suivre avec son régiment les mouvements du corps commandé par le général Davout
=== Retour en France ===
[[fichier:Comtesse de Lasalle et de sa fille.jpg|thumb|upright|La comtesse de Lasalle et sa fille, devant le buste du général. ([[Antoine-Jean Gros]], 1812).]]
En [[1800]], Lasalle revient en France. Alors qu’il reçoit des mains de [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] (décision du 17 thermidor 1800), une paire de pistolets et un sabre d’honneur<ref name="lh">Dossier de légionnaire (cote LH/1489/56) sur la [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH096/PG/FRDAFAN83_OL1489056V001.htm Base Léonore].</ref>, il aurait eu ce mot célèbre : {{citation|Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre.}}<ref>{{Ouvrage|titre=Les maréchaux d'Empire|sous-titre=Les paladins de Napoléon|auteur=Walter Bruyère-Ostells|chapitre=À l'heure de Wagram|isbn=2262078947|date=01/04/2021|pages=384}}.</ref>. Devenu colonel, Lasalle fait figure d’« enfant terrible » dans la cavalerie légère et entretient soigneusement la réputation des hussards : grand amateur d’alcools forts, il fonde la ''Société des Assoiffés'' (ou des Altérés), une initiative qui fait jaser pendant un temps la bonne société parisienne.
Le 7 fructidor de la même année un arrêté des Consuls lui confie le commandement du [[10e régiment de hussards|{{10e|régiment}} de hussards]], et c’est à la tête de cette unité qu’au [[bataille de Vilnadella|combat de Vilnadella]], le 27 nivôse [[an IX]], il a trois chevaux tués sous lui et brise sept sabres<ref name="lh"/>. Classé comme membre de droit dans la {{5e|cohorte}} de la [[Légion d'honneur|Légion d’honneur]], il est créé commandeur de l’ordre le 25 prairial [[an XII]]. [[Général de brigade]] le 12 pluviôse [[an XIII]] ({{date-|1 février 1805}}), il a, le 11 ventôse suivant, le commandement d’une brigade de dragons stationnée à [[Amiens]]. C’est avec ces troupes qu’il prend part à la [[bataille d'Austerlitz|bataille d’Austerlitz]].
En 1803, Lasalle s’assagit lorsqu’il épouse à [[Duravel]] [[Joséphine d’Aiguillon]], divorcée du général [[Victor Léopold Berthier]] (1770-1807), avec qui il a une fille : Joséphine Charlotte de Lasalle, née en 1806. Cette dernière épousera [[Michel Yermoloff|Michel Yermeloff]], général-major de Russie et premier aide de camp du grand-duc [[Michel Pavlovitch de Russie|Michel Pavlovitch]].
<!-- dont elle aura :
# Hélène Yermeloff (1829-1883) ;
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Joséphine d’Aiguillon était divorcée du général [[Victor Léopold Berthier]] (1770-1807, chef d’état-major du {{1er}} corps d’armée à Austerlitz, frère d’[[Louis-Alexandre Berthier|Alexandre Berthier]], maréchal et prince de Neuchâtel) en élevant et en adoptant ses enfants. Il en fit ses héritiers et ils prirent alors le nom de Berthier de La Salle.
# Alméric (ou Albéric) Berthier de La Salle ({{date|20
## Christine ([[1830]] ✝ [[1892]]),
## Albert ([[1833]] ✝ [[1886]]), {{2e}} comte Berthier de La Salle, [[homme de lettres]],
## Edgar ([[1839]] (ou [[1835]]) ✝ {{date|28
## Lionel ([[1842]] ✝ {{date||mai|1907}}), {{2e}} [[Noblesse d'Empire|baron]] Berthier de La Salle ([[1845]]), [[major]] de [[cavalerie]], [[chevalier de la Légion d'honneur]], marié en [[1871]] avec Alix Leclerc von Lockeren ([[1850]] ✝ [[1911]]), dont :
### Alméric (né le {{date|5
### Ghislaine ([[1877]] ✝ [[1935]]) ;
# Oscar Berthier de La Salle ([[1798]] ✝ [[1848]]), baron Berthier de La Salle et de l’Empire ([[1809]]), [[colonel]] de [[cavalerie]] ;
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=== Campagne de Prusse et de Pologne ===
{{Citation bloc|Mon frère, je vous fais mon compliment sur la prise de Stettin ; Si votre cavalerie légère prend aussi des villes fortes, il faudra que je licencie le génie et que je fasse fondre mes grosses pièces.|Lettre de Napoléon à Murat, le {{date-|31|octobre|1806}}<ref>{{ouvrage|auteur=[[Napoléon Ier]]|titre=Correspondance de Napoléon Ier, publiée par ordre de l'Empereur Napoléon III, N°11121|lieu=Paris|éditeur=Plon|année=1861|tome =n° XIII|pages=443}}.</ref>.}}
[[Fichier:Le général Lasalle à Prenslow.jpg|vignette|upright|Le général Lasalle et sa «
Il multiplie en [[1806]] les actions spectaculaires à la tête de sa «
Le {{date|26 octobre
[[Fichier:Szczecin Wzgorze Napoleona (1).jpg|vignette|left|Colline de Napoléon à Stettin (présentement [[Szczecin]], Pologne). Au premier plan, un groupe de reconstitution historique dans les uniformes de l'époque napoléonienne.]]
Le 26 décembre 1806, à [[Bataille de Golymin|Golymin]], la brigade Lasalle s’élance à la charge des batteries russes lorsque le commandement « Halte ! » repris sur toute la ligne arrête les cavaliers dans leur élan<ref name="Nicolas2018p91">{{harvsp|Nicolas|2018|p=91}}.</ref>. Lasalle qui charge en tête avec un escadron, revient sur ses pas et rallie les deux régiments. Sans savoir d’où venait l’ordre ni pourquoi, le général fait placer ses cavaliers en ligne de bataille face aux Russes avec interdiction de bouger<ref name="Nicolas2018p91" />. Lasalle se place en avant de ses troupes et reste immobile avec ses hommes face au feu de l’ennemi. Le général perd deux chevaux, et dix de ses cavaliers sont tués. Au bout de deux heures, le général commande « Rompez les rangs ! ». La brigade infernale a payé son indiscipline<ref name="Nicolas2018p91" />.
[[Général de division]] le {{date|30 décembre
En juillet suivant, l’Empereur lui confère la croix de chevalier de la [[Ordre de la Couronne de fer|Couronne de fer]]. Lasalle est ensuite [[Guerre d'
=== Campagne d’Espagne ===
[[Fichier:Le général comte de Lasalle menant une charge de sa cavalerie.jpg|vignette|upright|alt=Un général à cheval en tête de ses cavaliers à la charge, la pipe à la main.|Le général comte de Lasalle menant une charge de sa cavalerie. Illustration de Louis-Ferdinand Malespina.]]
Le {{date|15 février
Le {{date|14 juillet
Le 10 novembre, à la [[bataille de Burgos (1808)|bataille de Burgos]], Lasalle concourut encore au succès de la journée. Peu de jours après, au [[combat de Villa-Vigo]], il prit sept pièces de canon et quatre drapeaux. Vers la fin du mois de mars il passa le [[Tage]], nettoya la rive gauche de ce fleuve et vint prendre part
Cette journée fut une des plus glorieuses de la vie militaire du général Lasalle. Il commandait alors toute la cavalerie
{{Autres projets
| wikisource = Fanchon, elle aime à rire elle aime à boire
| wikisource titre = Elle aime à rire, elle aime à boire
}}
On lui attribue parfois l’air et les paroles de la fameuse chanson ''[[Fanchon (chanson)|Elle aime à rire, elle aime à boire]]'' aussi dénommée ''Fanchon''. L'air était déjà célèbre dès le {{s-|XVIII|e}}. On le retrouve en 1757 dans ''Les poésies de M. l'abbé de L'Attaignant'', tome 3. Les paroles du premier et du {{4e|couplet}} figurent dans un ouvrage de Restif de la Bretonne, ''Les contemporaines communes'', publié à Leipzig en 1790. Si Lasalle est intervenu, ce qui reste à prouver, son rôle a, au plus, consisté en l'ajout de 2 ou 3 couplets<ref>''Fanchon dans Chansons paillardes de France et d'ailleurs'' sur [http://xavier.hubaut.info/paillardes/fanchon.htm xavier.hubaut.info/paillardes].</ref>.
=== Campagne d’Allemagne et d’Autriche ===
[[Fichier:Lasalle-wagram.jpg
Ce fut son dernier fait d’armes dans la [[Péninsule Ibérique|péninsule espagnole]], où on le surnomme «
Le {{date|6 juillet
Il meurt à 34 ans, en ayant dépassé de quatre ans la limite d'âge qu’il s’était lui-même fixée. La volumineuse correspondance qu'il a écrite durant cette dernière phase de sa vie a été recueillie et publiée, avec de larges commentaires, par son petit-cousin [[Adrien Robinet de Cléry]]{{sfn|Robinet de Clery|1891|p=arbre généalogique à la fin de l'ouvrage}}. Dans la dernière lettre qu’il adressa à son épouse, il écrivait : {{citation|Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’honneur.}}
== Distinctions ==
* Chevalier de la Légion d'honneur<ref name="lh"/>.
* Commandeur de la Légion d'honneur le {{date|14 juin
* Chevalier de la [[Ordre de la Couronne de fer|Couronne de fer]] en juillet 1807.
* Grand officier de la Légion d'honneur, le {{date|4 septembre 1808}}<ref name="lh"/>.
==
[[File:Transfert de Lasalle aux Invalides.jpg|thumb|upright|La translation des cendres du général Lasalle aux Invalides.]]
[[Fichier:Arc de Triomphe mg 6827.jpg|upright|thumb|[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile#Pilier Est|Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est]], {{17e}} et {{18e|colonnes}}.]]
* En 1891, ses cendres sont ramenées d’[[Autriche]] aux [[Hôtel des Invalides|Invalides]]<ref>{{Article |titre=À L'Hôtel des Invalides : Un hommage de la République, Décret présidentiel : Translation des restes du général Lasalle |périodique=Le Matin |numéro=2774 |date=4 octobre 1891 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k554618j/f1.textePage.langFR |consulté le=8 novembre 2022}}.</ref>, où elles sont inhumées dans le [[:Catégorie:Personnalité inhumée dans le caveau des gouverneurs|caveau des gouverneurs]]<ref>{{Lien web |url=https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1038.html |titre=Cathédrale Saint-Louis des Invalides (Paris) et le caveau (ou crypte) des Gouverneurs |auteur=Marie-Christine Penin |site=tombes-sepultures.com |en ligne le=21 novembre 2011 |consulté le=9 novembre 2022}}.</ref>.
* [[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|Son nom est gravé]] sous l’[[arc de triomphe de l’Étoile]] (pilier Est).
=== Statuaire ===
* Un décret impérial du {{date|1 janvier 1810}} ordonne que la statue de Lasalle soit placée sur le [[pont de la Concorde]] à Paris avec celles d'autres généraux morts au combat, mais après la défaite de [[Napoléon]] à [[Waterloo]], les statues ne sont pas mises en place<ref>{{Lien web |url=https://paris1900.lartnouveau.com/ponts/pont_de_la_concorde.htm |titre=Le pont de la Concorde |site=paris1900.lartnouveau.com |consulté le=8 novembre 2022}}.</ref>. [[Charles-Auguste Taunay]] avait réalisé un modèle en plâtre de Lasalle qui est conservé au [[château de Versailles]]<ref name="Tierce">{{Article |auteur1=Aude Nicolas |titre=Quand l’œuvre contredit l’archive : le cas des sculptures du pont de la Concorde |périodique=Tierce |numéro=1 |date=2021 |lire en ligne=https://tierce.edel.univ-poitiers.fr/tierce/index.php?id=528
|consulté le=8 novembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Adrien Robinet de Cléry |titre=Les statues décapitées du pont de la Concorde |périodique=Extrait de La Grande Revue de Paris et de Saint-Pétersbourg |lieu=Paris |date=s.d. |pages=1-8 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64513620/f7.item.texteImage.zoom |consulté le=8 novembre 2022}}.</ref>. Plusieurs hypothèses ont été formulées à propos du sort de la statue en marbre, dont la réalisation est incertaine : décapitée comme les autres statues, elle aurait pu être modifiée pour représenter le maréchal Lannes ou le maréchal Masséna<ref name="Tierce" />.
* Une autre statue de Lasalle réalisée par Taunay est exposée au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon]] de 1814<ref name="Tierce" />.
* En [[1893]], le ''Monument au général Lasalle'' (1892), œuvre du sculpteur français [[Henri-Louis Cordier]] (1853-1926) réalisée par le [[Fonderie Thiébaut Frères|fondeur Thiébaut]], composée d'un socle surmonté d'une statue équestre en bronze, est érigé dans la cour des communs du [[château de Lunéville]]<ref>{{Lien web |url=https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-au-general-lasalle-place-de-la-2eme-division-de-cavalerie-luneville/
|titre=Monument au général Lasalle – Place de la 2ème Division de Cavalerie – Lunéville |site=e-monumen.net |série=Monuments aux grands hommes |en ligne le=2003 |consulté le=2 novembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>Guillaume Peigné, ''Le guerrier sculpté en France de 1871 à 1914 ou le triomphe de l'héroïsme anonyme'', Cahiers de la Méditerranée, {{numéro|83}}, 2011, {{p.|187-200}} ([http://journals.openedition.org/cdlm/6219 en ligne]), consulté le 31 mars 2020.</ref>.
* Un buste du général de Lasalle se trouve dans la [[galerie des batailles]] du [[château de Versailles]].
=== Portraits ===
* Son portrait, ''Antoine Charles Louis Lasalle (1775-1809), général recevant la capitulation de la garnison de Stettin, le 30 octobre 1806'', peint en 1808 par [[Antoine-Jean Gros]] se trouve au [[Musée de l'Armée (Paris)|musée de l'Armée]] à [[Paris]].
* [[François Flameng]] et [[Edouard Detaille]] ont également peint son portrait.
* [[Job (illustrateur)|Jacques Onfroy de Bréville]] a représenté ''Le général Lasalle et sa « brigade infernale » à Prenslow, le 28 octobre 1806''.
* Un portrait du général de Lasalle a été placé dans un des salons de l’[[Hôtel de ville de Metz|Hôtel-de-Ville de Metz]].
=== Odonymes ===
* En 1811, la rue Saint-Symphorien à Metz est renommée rue Lasalle<ref>{{Lien web |url=http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-Lasalle |titre=Rue Lasalle |site=Autour des arènes de Metz-Sablon |en ligne le=29 juin 2015 |consulté le=8 novembre 2022}}.</ref>.
* En 1894, la [[rue du Général-Lasalle]] est ouverte dans le {{19e|arrondissement}} de Paris en son hommage.
* Une rue de la ville du Havre porte son nom la "Rue général de Lasalle".
=== Autres ===
[[Fichier:Metz - hôtel de Gournay (2).JPG|thumb|upright|Plaque commémorative de la naissance d'Antoine Charles Louis de Lasalle sur la façade de l'hôtel de Gournay à Metz.]]
* En 1979, il est le parrain de la {{166e|promotion}} (1979-1981) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, en France.
* La caserne de [[Lure]] dans la [[Haute-Saône]] qui abrita le [[1er régiment de dragons|{{1er|régiment}} de dragons]] jusqu'en 1997 porte le nom de « Quartier Lasalle ».
* En 2003, un bâtiment est nommé en son nom au [[lycée militaire de Saint-Cyr]].
* L'ancienne [[base de Lunéville-Chenevières]] a été renommée « Quartier Lasalle » après le départ de l'[[United States Air Forces in Europe]].
* Une plaque commémorative est apposée sur sa maison natale, l'[[hôtel de Gournay]], à Metz.
==
{{section à sourcer|date=novembre 2022}}
* {{citation|Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre.}}
* {{citation|Mon cœur est à toi, mon sang à l’empereur, ma vie à l’honneur.}} (dernière lettre à sa femme.)
* {{citation|C’est déjà un plaisir assez grand que celui de faire la guerre ; on est dans le bruit, dans la fumée, dans le mouvement ; et puis quand on s’est fait un nom […], quand on a fait fortune, on est sûr que sa femme et ses enfants ne manqueront de rien ; tout cela est assez. Moi je puis mourir demain.}}
* {{citation|Un hussard qui ne fume pas est un mauvais soldat.}}
== Héraldique ==
{| class="wikitable"
|+
! colspan="2" |'''Armoiries du Général Antoine Charles Louis, comte de Lasalle'''
|-
|{{Armoiries avec ornements communs
|Comte Militaire de l'Empire français
|blason=Blason du Général Antoine Charles Louis de Lasalle.svg
|coef =1
}}
|'''Blasonnement:''' Titre de comte de l'Empire, accordé par décret du 19 mars 1808, à Antoine, Charles, Louis de Lasalle avec le règlement d'armoiries suivant<ref>{{Lien web|titre=Titre de comte, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Antoine, Charles, Louis de Lasalle. Bayonne (24 juin 1808).|url=https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_057698&udId=c1dn9su45luy--18y4wp6prrm77&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true|site=Archives Nationales, salle des Inventaires virtuels|date=|consulté le=7 Mars 2020}}</ref>: <blockquote>''D'argent, à la barre d'azur alaisée à la moitié de l'écu, chargée de trois têtes de lion coupées d'or et accompagnée en pointe d'un chevral effrayé et contourné de sable, porté sur une lance brisée de gueules ferrée d'azur pointant à sénestre ; quartier des comtes sortis de l'armée brochant sur l'extrémité de la barre.''</blockquote>Un blasonnement plus correct serait:<blockquote>''D'argent au cheval effaré et contourné de sable, soutenu d'une lance brisée de gueules ferrée d'azur, mise en chevron renversé et pointant à senestre, le tout en pointe, à la barre d'azur chargée de trois têtes de lions d'or coupées et posées à plomb, mouvante du canton senestre et arrêtée au quartier des comtes militaires.''</blockquote>
|}
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}
== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=Category:Antoine Charles Louis de Lasalle
}}
=== Sources partielles ===
* {{Mullié}}.
* Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier [[Service historique de la Défense|S.H.A.T.]] Côte : 7 Yd 437.
* {{Base Léonore|LH/1489/56}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=A.|nom1=Lievyns|prénom2=Jean Maurice|nom2=Verdot|prénom3=Pierre|nom3=Bégat|titre=Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2|éditeur=Bureau de l’administration|année=1842|pages totales=344|isbn=|lire en ligne=https://play.google.com/books/reader?id=gtlkAAAAMAAJ&printsec=frontcover&output=reader&hl=fr&pg=GBS.PA53|consulté le=16 octobre 2015|passage=53}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Adrien Robinet de Cléry]]|titre=D'Essling à Wagram. Lasalle, correspondance recueillie par A. Robinet de Cléry|lieu=Paris|éditeur=Berger-Levrault|année=1891|pages totales=222|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k373974t}}.
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
* [[Louis Madelin]], « Le général Lasalle », dans ''L'Austasie'', 1905, {{p.|257-291}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102444v/f315.image (''lire en ligne'')]
* {{Ouvrage|langue=fr|nom1=[[François Guy Hourtoulle]]|illustrateur=Jack Girbal|titre=Le Général Comte Charles Lasalle, 1775-1809|sous-titre=premier cavalier de l'Empire|éditeur=Copernic|année=1979|pages totales=260|isbn=}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marcel|nom1=Dupont|titre=Le général Lasalle|lieu=Paris|éditeur=Librairie des Deux Empires|année=2001|année première édition=1929|pages totales=250|isbn=978-2-914288-16-3}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Thierry Lentz]]|prénom1=Thierry|nom1=Lentz|prénom2=Denis|nom2=Imhoff|titre=La Moselle et Napoléon|sous-titre=étude d'un département sous le Consulat et l'Empire|lieu=Metz|éditeur=Serpenoise|année=1986|isbn=}}.
*Aude Nicolas, ''le général Lasalle, 1775-1809, L'héritage d'une légende,'' 2018.
*{{Article |langue=fr |auteur1=Stéphane Béraud |titre=Charles Lasalle, fier centaure au service de l'empire |périodique=[[Guerres & Histoire]] |numéro=61 |date=06/2021 |pages=48-51 }}
=== Liens externes ===
{{liens}}
{{Portail|histoire militaire|Révolution française|Premier Empire|Grande Armée|Metz}}
{{DEFAULTSORT:Lasalle, Antoine Charles Louis de}}
[[Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1805]]
[[Catégorie:Comte de l'Empire]]
[[Catégorie:Militaire de Metz]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer]]
[[Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Parrain de promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée dans le caveau des gouverneurs]]
[[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1775]]
[[Catégorie:Naissance à Metz]]
[[Catégorie:Décès en juillet 1809]]
[[Catégorie:Décès en Basse-Autriche]]
[[Catégorie:Décès à 34 ans]]
[[Catégorie:Militaire français mort au combat lors des guerres napoléoniennes]]
[[Catégorie:Militaire français des guerres de la Révolution française]]
[[Catégorie:Chef militaire français des guerres napoléoniennes]]
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