« Pierre Auguste Roques » : différence entre les versions

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== Biographie ==
Fils d'une famille héraultaise très modeste, enfant d'une vive intelligence, il bénéficie d'une bourse d'études qui lui permet de préparer le concours d'entrée à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], où il devient l'ami de [[Joseph Joffre|Joffre]] et où il deviendra artilleur. Ayant choisi à sa sortie l'arme du Génie, plus [[ingénieur]] que militaire, il crée lors de ses campagnes coloniales de nombreuses structures (voies ferrées, ponts, routes) au [[Tonkin]], en [[Algérie]] et surtout à [[Madagascar]]. Selon les historiens, l'île lui doit une grande partie de son aménagement.
 
=== Carrière militaire ===
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=== Contribution à l'essor de l'aviation militaire française ===
 
En tant que directeur du [[génie militaire|Génie]], il s'occupe à partir de 1906 de la gestion de l'[[aéronautique]] naissante. Il est le créateur et le véritable organisateur de l'[[avion militaire|aviation militaire]] française. En 1910, le général Roques est nommé « Inspecteur permanent de l’Aéronautique militaire ». Il fait approuver l’organisation, à Reims, d’un concours d’aéroplanes militaires pour l’année suivante.<ref>[www.opex360.com/2016/03/13/verdun-1916-2016-le-pere-de-laviation-militaire-francaise-devient-ministre-de-la-guerre/#MTDxf2QYB8F6dBAq.99 Verdun, le Père de l'aviation de militaire française devient ministre de la Guerre]</ref> En 1911, année où se déroule le concours d'aéroplanes militaires de [[Reims]] – une première mondiale en la matière – qui permet à l'aéronautique française d'acheter « scientifiquement » ses premiers [[aéroplane]]s, il décide que les « établissements d'aéronautique » porteraient dorénavant le nom d'« escadrilles » et que les « aéroplanes » seraient désormais appelés « [[avion]]s »<ref> Décision prise le 29 novembre 1911, cf. Jacques Patoz et Jean-Michel Saint-Ouen, ''L’Armée de l’air. Survol illustré dans les turbulences du siècle'', éditions Méréal, 1999, {{ISBN|978-2-84480-017-6}}</ref> d'après le nom choisi par [[Clément Ader]] pour son propre appareil et en hommage à cet ingénieur visionnaire avec lequel il correspond régulièrement. On lui doit également le « carnet d'emploi du temps des pilotes » devenu par la suite le « carnet de vol » encore en usage aujourd'hui.
 
Pierre Auguste Roques est également le grand oncle (et parrain) de l'aviateur [[Pierre Deley]].