« Maîtresse Françoise » : différence entre les versions

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Réception critique de Françoise Maîtresse : essai de mise en page, cf. Costantini, Sacher-Masoch, trad. Aude Willm, Présentation de Sacher-Masoch : le froid et le cruel, les Éditions de Minuit,‎ 1967, préf. Gilles Deleuze → infos à vérifier
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m Réception critique de Françoise Maîtresse : élision & transfert : - un nombre impressionnant de cas de masochistes fournissant sa longue expérience de Domina ou Dominatrix ; template ouvrage : ébauche de mise en forme, référence à compléter
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À l’heure où le sadomasochisme fait vendre, Annick Foucault, une autorité en matière de domination, publie ses souvenirs et livre sa philosophie sur les amours à l'impératif. Une nouvelle de Balzac, ''[[Un prince de la bohème]]'', traite plaisamment de la soumission sexuelle. Mais, en plein XIXe siècle, où toute maison de plaisir se devait d'avoir ses « bourrelles », [[Balzac]] a oublié un type social : la [[dominatrice]]. Aujourd'hui le sadomasochisme est un marché : le mensuel ''Demonia'' tire à 39000 exemplaires, et les libraires proposent des témoignages qui, s'ils restent crus, ne relèvent plus uniquement de la pornographie. Et puis les mesdames « panpan-cucul » se sont entichées de littérature, et même de philosophie. Dorénavant, elles avancent dans la vie le fouet d’une main, la présentation de [[Leopold von Sacher-Masoch]] par Deleuze de l'autre. Dernière en date des penseuses-fouettardes, Annick Foucault, dont l'autobiographie livre le nom de bataille [...]: Maîtresse Françoise. Comment une jeune fille à la mère autoritaire (la fille découvrira que maman, elle aussi...), après un passage masochiste. devient une dominatrice courue...<ref>{{article|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|titre=Maîtresse Françoise : le fouet et la plume.|nom1=Hélène Hazera|prénom1Hélène|lien auteur1=Hélène Hazéra|jour=5|mois=août|année=1994}}</ref>.}}Dans un article publié par ''[[L'Express]]'' et intitulé « Les mille-feuilles des filles d'Éros », [[Jean-Pierre Dufreigne]] écrit :
{{citation bloc|Quand les écrivaines couchent leurs fantasmes sur le papier Des gourmandes. Oui. Gourmande de cuisine épicée, Annick Foucault la sado-maso (« Françoise maîtresse », Gallimard), qui se confesse et catalogue ses amants (« Ciré noir », « Mozart », « Strip poker », « Rocky », « Testa rossa ») selon leurs désirs les plus intimes ou leurs spécialités — elle a déclaré qu'ils avaient été ravis de se rencontrer couchés sur le papier.<ref>{{harvsp|Jean-Pierre Dufreigne|1994}}</ref>}}
Dans un article publié par ''[[Il Messaggero]]'' en 1995, [[Costanzo Costantini]] écrit, présente et interroge un nombre impressionnant de cas de masochistes fournissant sa longue expérience de ''Domina'' ou ''Dominatrix'' : {{citation bloc|''Elle'' est Annick Foucault, mais elle est surtout connue sous des appellations évocatrices telles que ''Françoise Maitresse La Dominatrice''<ref name="La DominatriceDominatrix">{{ouvrage|titre=Françoise Maîtresse, La Dominatrix|éditeur=Sonzogno|pages totales=207|date={{référence incomplète}}}} {{commentaire biblio|{{citation|... un nombre impressionnant de cas de masochistes fournissant sa longue expérience de ''Domina'' ou ''Dominatrix''.}}}}</ref>, la réincarnation des années quatre-vingt-dix, ''[[La Vénus à la fourrure]]'', la personnalité de [[Leopold von Sacher-Masoch]] portée à l'écran par [[Laura Antonelli]]. Annick Foucault est également propriétaire d’un service [[ Minitel]] réservé aux amateurs de sadomasochisme. Elle est également rédactrice et éditrice d’un magazine portant sur le même sujet. Inspirée par le philosophe [[Gilles Deleuze]], elle est également devenue écrivaine, avec le froid du détachement. Je la rencontre à Rome où elle présente son livre. Elle revêt une apparence trompeuse : sous son doux sourire maternel se love une personnalité double ainsi qu'une biographie formidable. Née à Marseille, elle a rapidement perdu son père […] Elle subit pour la première fois les actions sadiques de la part d’une religieuse. — Sacher-Masoch enseigne que c’est toujours le masochiste qui détermine la loi du rituel et donc la femme qui inflige les mauvais traitements est un outil, un objet : qu’en penses-tu ? — Oui, répond Françoise, c’est un fait, mais Deleuze affirme que le sado-masochisme est un [[BDSM#Monstre sémiologique|monstre sémiologique]], et que réunir les deux tendances est une aberration. Je tends à surmonter mes tendances sadiques. Le sadisme est destructeur, c’est un produit issu du régime de patriarcal. D'après Gilles Deleuze, si un masochiste rencontre un sadique, chacun fuit ou périt<ref name="Deleuze_p.6">{{ouvrage|auteur=[[Leopold von Sacher-Masoch]]|préface=Gilles Deleuze|titre=Présentation de Sacher-Masoch : le froid et le cruel... La Vénus à la fourrure|titre original=die Damen im Pelz|année=1967|pages totales=276|traduction= Aude Willm|éditeur=[[les Éditions de Minuit]]|bnf=FRBNF33162517|format=cf. avant propos de [[Gilles Deleuze]] en page 6}}</ref>. Le sadisme de celui qui jouit d'infliger des violences à l'autre hors consentement peut devenir criminel. Le masochiste, lui, cherche la mère, il veut revenir à l'enfance, rétablir le temps où il n'avait aucune responsabilité. — Mais la nécessité d'être humilié et puni ne naît-elle pas d'un sentiment de culpabilité ? — La culpabilité est le fruit de notre lâcheté : je regarde le sadisme des autres, de la société patriarcale, j’en ai souffert. Avoir écrit un livre m’a libérée. (…) J'ai trouvé un équilibre merveilleux et maintenant le sadisme moral, celui de la société, ne m'atteint plus<ref name="Costantini">{{article|auteur= [[Costanzo Costantini]]|titre=Françoise Maitresse ''La Dominatrice'' : Héroïnes sexe / Entretien avec Annick Foucault sur son livre ''La dominatrix''|périodique=[[Il Messaggero]]|date=4 avril 1995}}</ref>.}}
 
Maîtresse, La Dominatrix Sonzogno, 207 pages, 22 000 lires) un nombre impressionnant de cas de masochistes fournissant sa longue expérience de Domina ou Dominatrix.
 
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