« François Français » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Angelwhite (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ajout d'information majeur sur la biographie entre 1792 et 1797 avec l'aide de Biclou77.
Balises : Nowiki dans un article Éditeur visuel
Ligne 7 :
== Biographie ==
[[Fichier:Johanniterkommende Mainz2010 20100615 0009.JPG|thumb|Hôtel de l'ordre du Saint-Sépulcre, Mayence<br />Bombe explosive décorée sur le poteau comme allégorie pour l'école de l'artillerie de 1813 à 1814.]]
Après des études de séminariste, il devient professeur au collège de [[Colmar]] en 1791 puis à celui de [[Strasbourg]] en 1792.
Après des études de séminariste, il devient professeur au collège de [[Colmar]] en 1791 puis à celui de [[Strasbourg]] en 1792. Il s'engage ensuite dans l'armée. En octobre 1797, il est professeur de mathématiques à l'[[École centrale (Révolution française)|école centrale]] du [[Haut-Rhin]] à Colmar. En septembre 1803, il occupe un poste de professeur de mathématiques au lycée de [[Histoire de Mayence#Décadence de l'électorat de Mayence|Mayence]], puis à l'[[La Fère#Les deux écoles d'artillerie de la Fère|École d'artillerie de La Fère]]. Il retourne ensuite à Mayence où il enseigne à l'[[Hôtel de l'ordre du Saint-Sépulcre (Mayence)|école d'artillerie]].
 
Les événements politiques ont produit une interlude dans la carrière de Français. La révolution française de 1789 n'a pas gagné le soutien universel et il y avait des tentatives de contre révolution dans certains endroits de France. Dans la région [[Vendée (département)|Vendée]] dans l'ouest de la France, il y a eu un soulèvement déclenché par l'introduction de la conscription en Février 1793.
Son mémoire de 1795 sur les [[Équation aux dérivées partielles|équations aux dérivées partielles]], présenté à l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] en 1797, n'est pas publié mais attire l'attention de [[Sylvestre-François Lacroix|Lacroix]]. Il travaille en collaboration avec [[Louis François Antoine Arbogast|Arbogast]] sur le [[calcul différentiel]] et hérite de ses papiers à la mort de celui-ci. En 1804, il présente sur le sujet un papier qui ne sera pas non plus publié.
 
Vers le milieu de Mars, une alliance se forma entre des royalistes et des paysans qui créèrent une petite armée. Français rejoignit l'armée du gouvernement en Mai 1793, armée qui fût mobilisée pour arrêter cette rébellion. L'armée rebelle à ce moment là comptait autour des 30 000 hommes. Elle captura les villes de [[Thouars]], [[Parthenay]] et [[Fontenay-le-Comte|Fontenay]] en Mai. Les rebelles passèrent à travers la [[Loire]] allant vers l'est et prirent la ville [[Angers|d’Angers]] vers la mi-Juin. Cependant leur progression fut stoppée lorsqu'ils échouèrent la prise de la ville de [[Nantes]]. Pendant les mois d'été, les combats furent confus et quelque peu éparpillés entre les forces du gouvernement et les rebelles .<ref name="MacTutor" />. 
 
Après des études de séminariste, il devient professeur au collège de [[Colmar]] en 1791 puis à celui de [[Strasbourg]] en 1792. Il s'engage ensuite dans l'armée. En octobre 1797, il est professeur de mathématiques à l'[[École centrale (Révolution française)|école centrale]] du [[Haut-Rhin]] à Colmar., c'est le poste qu'il a occupé le plus longtemps, plus de 6 ans. En septembre 1803, il occupe un poste de professeur de mathématiques au lycée de [[Histoire de Mayence#Décadence de l'électorat de Mayence|Mayence]], puis à l'[[La Fère#Les deux écoles d'artillerie de la Fère|École d'artillerie de La Fère]]<nowiki/>en 1804. Il retourne ensuite à Mayence où il enseigne à l'[[Hôtel de l'ordre du Saint-Sépulcre (Mayence)|école d'artillerie]]. Son mémoire de 1795 sur les [[Équation aux dérivées partielles|équations aux dérivées partielles]], présenté à l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] en 1797, n'est pas publié mais attire l'attention de [[Sylvestre-François Lacroix|Lacroix]]. Il travaille en collaboration avec [[Louis François Antoine Arbogast|Arbogast]] sur le [[calcul différentiel]] et hérite de ses papiers à la mort de celui-ci. En 1804, il présente sur le sujet un papier qui ne sera pas non plus publié.
 
Il entretient des correspondances avec [[Adrien-Marie Legendre|Legendre]], [[Joseph-Louis Lagrange|Lagrange]], Lacroix et [[Jean-Baptiste Biot|Biot]] et c'est ainsi qu'il reçoit de Legendre le papier de [[Jean-Robert Argand]] sur le plan [[nombre complexe|complexe]]<ref>Dominique Flament, ''Histoire des nombres complexes'', CNRS éditions, ISBN 2-271-06128-8, p 164</ref>.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Français ».