« Claude Étienne Guyot » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Guyot}}
{{sources|date=octobre 2019}}
{{Infobox Personnalité militaire
| nom = Claude Étienne Guyot
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| légende = Le général comte Claude Étienne Guyot. [[Huile sur toile]] d'[[Antoine-Jean Gros]], {{s-|XIX|e}}.
| surnom =
| date de naissance = {{date|5| septembre| 1768}}
| lieu de naissance = [[Villevieux]], [[Jura (département)|Jura]]
| date de décès = {{date|28| novembre| 1837}}
| lieu de décès = [[Paris]]
| âge au décès = 69
| origine = {{France}}
| allégeance =
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| fin de carrière = [[1833]]
| conflit =
| commandement = [[Grenadiers à cheval de la Garde impériale]] (1813) <br/> Corps royal des cuirassiers de France (1814) <br/> {{10e|division}} division militaire (1830)
| faits d'armes =
| distinctions = [[Commandeur de la Légion d'honneur]] <br/> [[Comte de l'Empire]] <br/> [[Chevalier de Saint Louis]]
| hommages = Nom gravé sous l'[[arc de triomphe de l'Étoile]], {{31e|colonne}} colonne.
| autres fonctions = [[Chambellan]]
| famille =
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=== Carrière sous la Révolution et l'Empire ===
 
Il s'engage le {{1er}} novembre [[1790]] dans le [[10e régiment de chasseurs à cheval|{{10e|régiment}} régiment de chasseurs à cheval]], où il obtient tous les grades jusqu'à celui de capitaine le 8 février [[1799]]. Tour à tour employé aux armées du [[Armée du Rhin (1791)|Rhin]], de la [[Armée de la Moselle|Moselle]], de la [[Vendée (département)|Vendée]] et de l'[[Italie]], le jeune Guyot se fait remarquer par son courage personnel et ses talents administratifs ; il entre le 13 octobre [[1802]] comme capitaine d'habillement aux [[Garde des consuls|chasseurs à cheval de la Garde des Consuls]], corps dans lequel il est promu au grade de chef d'escadron en [[1804]] puis de major après Austerlitz, de colonel-major après EymauEylau et colonel en second le 5 juin [[1809]] et enfin général de brigade commandant en second le régiment 9 août [[1809]].
 
À [[Bataille d'Eylau|Eylau]], à la tête du [[Chasseurs à cheval de la Garde impériale|{{1er|régiment}} régiment de chasseurs de la Garde]], il chargea une masse d'infanterie russe et traversa deux lignes ennemies ; il rallia, après cette affaire, le {{2e|régiment}} régiment de la Garde dont le colonel avait été tué et en conserva le commandement jusqu'à la [[paix de Tilsitt]] ; il passa ensuite en [[Espagne]] sous les ordres du [[Charles Lefebvre-Desnouettes|général Lefebvre Desnouettes]], mais ce général ayant été fait prisonnier à [[Benavente]], le colonel Guyot en reprit le commandement qu'il conserva jusqu'en [[1809]]. À [[Bataille de Wagram|Wagram]], il chargea à la tête des chasseurs et des lanciers polonais, et fit, avec eux, des prodiges de valeur ; à la suite de cette bataille, il fut nommé [[général de brigade]] le 9 août [[1809]]. Élevé au grade de [[général de division]] en [[1811]], il fit la [[campagne de Russie]] et escorta l'Empereur à la tête de son régiment de chasseurs. Pendant la [[campagne de 1813]], il assista aux batailles de [[Bataille de Lützen (1813)|Lützen]], [[Bataille de Bautzen (1813)|Bautzen]], [[Bataille de Leipzig (1813)|Leipzig]] et [[bataille de Hanau|Hanau]].
 
==== Campagne de France ====
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==== Campagne de Belgique ====
 
Le 23 mars [[1815]], le général Guyot reçut de l'Empereur l'ordre de mettre son régiment en état d'entrer en campagne. Le 15 juin, il commandait, en avant de [[Charleroi]], une division de grenadiers et de dragons de la Garde. Cette division souffrit beaucoup le lendemain en chassant les Prussiens de [[bataille de Ligny|Ligny]]. Le 18 à [[Waterloo]], elle chargea trois fois, sans canon, les masses énormes du centre de la ligne anglaise que soutenaitsoutenaient plusieurs batteries d'artillerie. Dans la deuxième charge, Guyot eut son cheval tué, reçut plusieurs coups de sabre et resta au pouvoir de l'ennemi. Délivré par ses intrépides grenadiers, ses blessures ne l'empêchèrent pas d'effectuer une troisième charge, il fut une seconde fois démonté et blessé. Une heure après, il suivait à cheval, avec les débris de sa division, l'arrière-garde de l'armée, en ralliant sans relâche ses soldats. Le général Guyot commandait derrière la [[Loire (fleuve)|Loire]] toute la cavalerie de la Garde ; il envoya sa démission à [[Étienne Jacques Joseph Macdonald|Macdonald]], pour n'être pas contraint d'opérer le licenciement ; il dut néanmoins diriger sa cavalerie jusqu'à [[Toulouse]]. Mis en non-activité, il se retira dans ses foyers.
 
[[Fichier:Arc de Triomphe mg 6847.jpg|vignette|[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile]] : pilier Ouest, {{31e}} et {{32e|colonnes}} colonnes.]]
 
À la [[Trois Glorieuses|Révolution de 1830]], on l'envoya commander à Toulouse, et s'y montra partisan un peu exagéré de l'ordre nouveau ; quelque temps après, il atteignait l'âge de la retraite. Guyot était commandeur de la Légion d'honneur et [[comte de l'Empire]].
 
== BibliographieVoir aussi ==
=== Bibliographie ===
 
* Général comte Guyot, ''Carnets de campagnes (1792-1815)'', (témoignage inédit recueilli et annoté par Jean Hugues de Font-Réaulx), Paris, 1999, ({{ISBN |2-912259-17-7)}}.
* Rownald Pawly, ''Les [[Lanciers rouges]]'', Erpe, 1998, ({{ISBN |90-72547-50-0)}}
* {{ouvrage|nom1=Lapray|prénom1=Olivier|titre=Les chasseurs à cheval de la Garde impériale|éditeur=revue ''Soldats Napoléoniens''|mois=janvier|année=2014}}.
* {{Mullié}}
 
=== Liens externes ===
{{liens}}
 
=== Références ===
{{Portail|Révolution française|Premier Empire|Grande Armée}}
{{références}}
 
{{Portail|Révolution française|Premier Empire|Grande Armée|département du Jura}}
 
{{DEFAULTSORT:Guyot, Claude Etienne}}
 
[[Catégorie:Naissance en septembre 1768]]
[[Catégorie:Naissance dans la province de Franche-Comté]]
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[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la bataille de Waterloo (1815)]]
[[Catégorie:Militaire français des guerres de la Révolution française]]
[[Catégorie:Chef militaire français des guerres napoléoniennes]]