« La Nouvelle Revue d'histoire » : différence entre les versions

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[[Marie-José Chombart de Lauwe]] abordant, dans le cadre d'une étude sur les réhabilitations du nazisme publiée dans le ''Patriote résistant'' (journal de la [[Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes|FNDIRP]]), l'orientation politique de ''La NRH'', estime que la reprise d'un extrait d'une note de lecture de la revue dans le catalogue d'un éditeur d'extrême droite prouverait une « convergence » ou un « lien » entre les deux structures<ref>« Dans le catalogue des Éditions L'Homme libre de l'hiver 2005-2006, où figurent les habituelles idéalisations des armées nazies, il est fait mention d'un ouvrage, ''Nobilitas'', dont l'auteur, qualifié de "spécialiste de l'idéalisme allemand", s'est "attaché à résumer les adeptes du gouvernement aristocratique en tant que système donnant le pouvoir aux meilleurs". La citation est extraite de ''la Nouvelle Revue d'Histoire'', ce qui fait ressortir la convergence ou le lien entre les Éditions de l'Homme libre et La Nouvelle Revue d'Histoire. Ce nouveau bimensuel luxueux publie des articles de fond, souvent signés par des auteurs prestigieux. Mais derrière cette façade, des membres éminents de la Nouvelle Droite et du Club de l'Horloge développent leurs thèses », ''in'' M.-J. Chombart de Lauwe, [http://www.fndirp.asso.fr/nazisme%20communication.htm « Réhabilitation du nazisme : des voies multiples depuis 60 ans »], ''Le patriote résistant'', avril 2006.</ref>.
 
Selon Claire Mauss-Copeaux, historienne de la guerre d'Algérie, chargée de recherche au CNRS, la NRH entretient aussi une nostalgie de la colonisation et instrumentalise les violences qui lui sont attachées<ref>« De nouvelles revues d'histoire comme ''Reportages de l'histoire'' ou ''La nouvelle revue d'histoire'' ont été lancées ; ouvrant leurs pages aux nostalgiques de l'armée et à leurs héritiers, elles tentent de donner le change en s'attachant aux violences de leur adversaire, l'ALN. Elles n'hésitent pas à faire de la publicité et même à diffuser des photographies d'horreurs, reprenant ainsi la stratégie anti-FLN mise en place au début de la guerre. Il ne s'agit pas pour eux de replacer ces images dans leur contexte, d'évaluer, d'analyser et de dénoncer les sévices, mais de provoquer ou d'entretenir la haine de l'ancien adversaire. » ; Claire Mauss-Copeaux, [http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1673#nb6 version française de l'article « ''Die Erinnerung an den Algerienkrieg in den Medien'' »], ''in'' Christiane Kohser-Spohn et Frank Renken éd., ''Trauma Algerienkrieg Zur Geschichte und Aufarbeitung eines tabuisierten Konflikts'', Campus Verlag, 2006, {{ISBN|3593377713}}</ref>. Un jugement qui lui est retourné par [[Guy Pervillé]] qui, dans le compte-rendu détaillé du livre de Claire Mauss-Copeaux ''Algérie, 20 août 1955. Insurrection, répression, massacres'', lui reproche de s'être faite l'« avocate d’une cause, en sélectionnant parmi les faits ceux qui allaient dans le sens de ce qu’elle voulait démontrer »<ref>[http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=278 A propos d’un livre de Claire Mauss-Copeaux (2012)], Guy Pervillé, guy.perville.free.fr, 6 mai 2012</ref>.
 
Patrice Sawicki<ref>[http://www.thucydide.com/presentation/membres/cv/patrice_sawicki.htm Patrice Sawicki], ''thucydide.com''</ref>, fondateur de ''Thucydide.com'', site consacré à l'histoire, qualifie quant à lui la ''NRH'' de « magazine nationaliste, très proche des idées d'extrême-droite<ref>[http://www.thucydide.com/actualites/medias/presse.htm « Histoire et Sciences Humaines dans la presse »], Patrice Sawicki, ''thucydide.com''</ref> ».