« Rokhaya Diallo » : différence entre les versions
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Elle est proche de mouvements [[Afro-féminisme|afro-féministes]] non mixtes comme le Mwasi-collectif{{,}}<ref>[https://mwasicollectif.com/faq/] Mwasi, non mixité inscrite dans la charte de l'association</ref>, et de ce que l'on appelle le [[féminisme intersectionnel]], qui estime qu'une oppression ou domination peut être multiple (sexe, classe, race…). Rejetant le féminisme universaliste, Rokhaya Diallo est proche d'un féminisme plus identitaire : afro-féminisme, féminisme islamique. Elle déplore aussi que le féminisme traditionnel ([[Osez le féminisme !]], [[Chiennes de garde]]…) soit très « blanc » et bourgeois, et ne prenne pas du tout en compte les problèmes spécifiques de certaines femmes, notamment noires, musulmanes ou issues de minorités. Elle soutient par exemple que : « la grande majorité des actes islamophobes concernent des femmes voilées, et sont donc manifestement sexistes. Or cela ne suscite aucune réaction des associations féministes traditionnelles »<ref>[http://madame.lefigaro.fr/societe/le-feminisme-exclut-il-les-minorites-090615-96897 « Musulmanes, femmes noires : les féministes accusées d'ignorer les minorités »], ''Madame Figaro'', 9 juin 2015.</ref>{{,}}<ref>[http://www.liberation.fr/debats/2015/07/02/intersectionnalite-nom-concept-visant-a-reveler-la-pluralite-des-discriminations-de-classe-de-sexe-e_1341702 « Intersectionnalité : concept visant à révéler la pluralité des discriminations de classe, de sexe et de race »] ''Libération'', 2 juillet 2015.</ref>.
En 2015, Caroline Fourest note que {{citation|son «féminisme» lui sert à {{pourquoi|railler}} les féministes de culture musulmane osant tenir tête à l'intégrisme parfois au prix de leur vie{{refinc|<ref>Éloge du blasphème. Caroline Fourest, éditions Grasset, 2015</ref>}}}}.
=== Prostitution ===
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