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== Biographie ==
En 1906, José Vasconcelos épouse Serafina Miranda, de Tlaxiaco, [[Oaxaca]]. Après avoir été reçu comme avocat en 1907, il prend part à la [[Révolution mexicaine|Révolution de 1910]] menée par [[Francisco Madero]].
Il fit une parenthèse aux [[États-Unis]] pour cause de désaccord avec [[Venustiano Carranza]] (1915-20) et après la chute de ce dernier il dirigea l'[[Université nationale autonome du Mexique]] en 1920, créa et dirigea le Ministère d'éducation publique (SEP) sous [[Alvaro Obregón]] (1920-1924).
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En tant que fondateur de l'UNAM, il aurait proposé la phrase "Par ma race parlera l'esprit" ("Por mi raza hablará el espíritu"), et il semble qu'il aurait rédigé le slogan madériste : "Suffrage effectif, sans réélection", ce qui est faux puisque [[Porfirio Díaz]] l'avait déjà utilisé avant lui.
Il travailla en faveur de l'éducation des masses et orienta l'enseignement dans un sens laïc, civique et américaniste. Il mena à bien une "véritable croisade nationale" pour l'éducation du peuple. Il fit tout son possible pour encourager l'éducation des Indigènes, il créa des réseaux de bibliothèques,
[[Fichier:Vasconcelos en el Instituto Campechano - busto.jpg|thumb|left|Buste dans l'Instituto Campechano.]]
En 1925, il publia ''La Race cosmique'', œuvre dans laquelle il expose certaines de ses réflexions sur l'[[indigénisme]]. Battu comme candidat présidentiel face à [[Pascual Ortiz Rubio]] (1929), il abandonna de nouveau le Mexique à cause de la fraude électorale.
José Vasconcelos dirigea ensuite la Bibliothèque nationale (1940) et présida l'Institut mexicain de Culture hispanique (1948). Il a laissé une empreinte profonde sur la vie intellectuelle mexicaine. Sa doctrine philosophique est, en particulier, [[monisme|moniste]] et anti-intellectualiste. On peut y voir des points communs avec [[Arthur Schopenhauer]] et [[Miguel de Unamuno]]. Son humanisme se reflète principalement dans ses œuvres [[autobiographique]]s : ''Ulises criollo'' (1935), ''La tormenta'' (1936), ''El desastre'' (1938), ''El proconsulado'' (1939) et ''La Flama. Los de Arriba en la Revolución. Historia y Tragedia" (1959), qui rend compte d'un demi-siècle d'histoire mexicaine.
Sa pensée se condense dans divers essais et traités : ''La intelectualidad mexicana'' (1916), ''El monismo estético'' (1919), ''Pesimismo alegre'' (1931), ''Estética'' (1936), ''Ética'' (1939), ''Historia del pensamiento filosófico'' (1937) y ''Lógica orgánica'' (1945). Il cultiva aussi la critique littéraire -''Divagaciones literarias'' (1919)-, la pièce de [[théâtre]] ''Prometeo vencedor'' (1916), et le récit ''La sonata mágica'' (1933)-. On peut aussi mentionner ses ''Lettres politiques'' (''Cartas políticas'', 1959), en publication posthume.
== Références ==
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