« Pôle de renaissance communiste en France » : différence entre les versions
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Le PRCF est issu des organisations, groupes et militants opposés à la mutation opérée par la direction du PCF dans les années 1990. Avec par exemple la création de Université Politzer<ref name="Virot/Libé_25/10/1996">{{Article|langue=français|auteur1=Pascal Virot|titre=PCF, le baroud des orthodoxes. Le dernier carré des purs et durs jouera sa propre carte au congrès.|périodique=Libération|date=25 octobre 1996|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/france-archive/1996/10/25/pcf-le-baroud-des-orthodoxes-le-dernier-carre-des-purs-et-durs-jouera-sa-propre-carte-au-congres_185970|pages=}}</ref>, du Comité Honnecker autour de Désiré Marles, de Georges Gastaud et Henri Alleg<ref name="Virot/Libé_25/10/1996"/> et de la Coordination communiste<ref>{{Article|langue=|auteur1=Pascal Virot|titre=150 ans après la publication du «Manifeste» de Marx et Engels. Questions d'actualité sur le marxisme.|périodique=Libération|date=16 mai 1998|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/france/1998/05/16/150-ans-apres-la-publication-du-manifeste-de-marx-et-engels-questions-d-actualite-sur-le-marxisme_236147|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Un meeting pour l'anniversaire d'Octobre 17|périodique=L'humanité|date=11 novembre 1997|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Parmi les divergences politiques, la question de la construction de l’[[Union européenne]] (UE) est un point de clivage, les communistes orthodoxes appelant à sortir de l'UE, refusant le traité de Maastricht dans la droite ligne de la campagne du PCF pour le non lors du référendum tenu en 1992 <ref name="Virot/Libé_25/10/1996"/> alors que le PCF abandonne la condition de la sortie de Maastricht pour participer au gouvernement PS<ref>{{Article|langue=|auteur1=Pascal Virot|titre=Philippe Herzog: pourquoi je quitte le Parti.L'économiste explique son départ: le PCF reste «handicapé par sa forme d'organisation et sa culture».|périodique=Libération|date=20 décembre 2016|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/france-archive/1996/12/20/philippe-herzog-pourquoi-je-quitte-le-partil-economiste-explique-son-depart-le-pcf-reste-handicape-p_190512|pages=}}</ref> de la [[Majorité plurielle|gauche plurielle]] .
Un des premiers mouvements récents d'opposition « orthodoxe » voit le jour en 1991, avec la création de la ''Coordination communiste pour la continuité révolutionnaire et la renaissance léniniste du PCF'' (CC/PCF), plus communément appelée ''Coordination communiste''. Née dans le [[Nord-Pas-de-Calais]] autour de [[Georges Gastaud]], Désiré Marles et du député PCF du Pas de Calais [[Rémy Auchedé]], elle constitue un groupe interne au parti qui s'oppose particulièrement
Lors du [[XXIXe congrès du PCF]], l'opposition à la mutation se rassemble, notamment autour de l'appel "''Nous voulons rester communistes''" lancé par 600 personnalités du PCF autour du député Rémy Auchedé
En 1996, d'autres groupes oppositionnels voient le jour, dont la « Gauche communiste » de [[Jean-Jacques Karman]] proche des lambertistes<ref>{{Lien web|langue=|titre=Les lambertistes courtisent les communistes et les cégétistes ultraorthodoxes|url=http://www.lemonde.fr/archives/article/1997/07/11/les-lambertistes-courtisent-les-communistes-et-les-cegetistes-ultraorthodoxes_3786723_1819218.html?xtmc=georges_gastaud&xtcr=24|site=Le Monde|date=11 juillet 1997|consulté le=}}</ref> du [[Parti ouvrier indépendant]]<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Les durs du PCF chasse le mutant|périodique=Libération|date=6 janvier 2000|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/france/2000/01/06/les-durs-du-pcf-chasse-le-mutant-il-s-opposent-a-la-modernisation-initiee-par-hue_315173|pages=}}</ref>, qui réclame la construction d'un parti révolutionnaire comme le PCF de 1921, « Communistes de l'appel des 41 (Loir-et-Cher) » de Thérèse Hirzsberg ou encore l'« Appel des 500 » animé, entre autres, par [[Rolande Perlican]], [[Henri Martin (homme politique, 1927-2015)|Henri Martin]] et Maurice Lassalle. Un rassemblement de plusieurs de ces groupes oppositionnels à lieux avec les « États généraux des communistes », à l'initiative notamment de la Coordination communiste, le {{date-|14 février 1999}}<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=Christophe Forcari|titre=Les «orthodoxes» du PCF mobilisent contre les «mutants».Ils tenaient hier leurs premiers états généraux à Saint-Denis.|périodique=Libération|date=15 février 1999|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/france/1999/02/15/les-orthodoxes-du-pcf-mobilisent-contre-les-mutantsils-tenaient-hier-leurs-premiers-etats-generaux-a_263645|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=Chronologie du PCF|url=http://www.france-politique.fr/chronologie-pcf.htm|site=|date=|consulté le=}}</ref>. Cette année 1999 voit se former une unifications des différents groupes communistes en opposition sur la gauche à la mutation du PCF sous l'action du député du Nord Georges Hages, de Georges Gastaud et Henri Alleg de la Coordination communiste<ref>{{Article|langue=|auteur1=Pascal Virot|titre=Une deuxième aile pour Hue. Après les refondateurs, les orthodoxes du PCF se fédèrent.|périodique=Libération|date=30 septembre 1999|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref> avec l'objectif de porter un texte alternatif au {{30e}} congrès du PCF portant la sortie du traité de Maastricht et critiquant la participation au gouvernement Jospin<ref>{{Lien web|langue=|titre=PCF une initiative de Georges Hage|url=http://www.humanite.fr/node/214779|site=l'Humanité|date=|consulté le=}}</ref>.
C'est le
L'année qui suit voit naître un début d'unité entre ces groupes<ref name=":2" /> : en {{date-|mai 2000}}, des militants, adhérents ou non au PCF, créent le ''Collectif national unitaire des communistes'' (CNUC), à l'initiative du député PCF du Nord [[Georges Hage]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Chronologie PCF|url=http://www.france-politique.fr/chronologie-pcf.htm|site=|date=|consulté le=}}</ref> et avec la participation active des militants de Coordination des militants communistes. Le CNUC organise le 23 juin 2001 un meeting intitulé « Retrouvailles communistes »<ref>{{Article|langue=|auteur1=Didier Hassoux|titre=Hue et les sept nains|périodique=Libération|date=16 juin 2001|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/france/2001/06/16/hue-et-les-sept-nains_368307|pages=}}</ref> et qui regroupe plusieurs groupes dits « orthodoxes » du PCF, à l'occasion de son {{80e|anniversaire}} : outre le CNUC et les Rouges vifs, on trouve la Gauche communiste, la Coordination des militants communistes ou encore la fédération PCF du Pas-de-Calais dirigée par [[Jean-Claude Danglot]]<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=PCF, dedans-dehors ?|périodique=Regards|date=1 juiller 2000|issn=|lire en ligne=http://www.regards.fr/acces-payant/archives-web/pcf-dedans-dehors,2028|pages=}}</ref>. Les discussions se poursuivent à la suite du [[XXXIe congrès du PCF]] pour fédérer les opposants à la mutation, rassemblant la Coordination des militants communistes, la Gauche Communiste, les Rouges vifs, ainsi que des collectifs régionaux<ref>{{Article|langue=|auteur1=Caroline Monnot|titre=L'opposition "orthodoxe" à Robert Hue tente de se fédérer en association|périodique=Le Monde|date=20 novembre 2011|issn=|lire en ligne=http://www.lemonde.fr/archives/article/2001/11/20/l-opposition-orthodoxe-a-robert-hue-tente-de-se-federer-en-association_246312_1819218.html?xtmc=georges_hage&xtcr=63|pages=}}</ref>
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Alors que la mutation accélère la fonte des effectifs du PCF<ref name=":1" />, l'opposition de gauche autour de Georges Gastaud et Georges Hage profite du {{22e}} congrès en 2003 pour appeler à un mouvement de renaissance communiste<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Pour un congrès extraordinaire de sortie de la mutation réformiste|url=http://www.humanite.fr/node/267146|site=L'Humanité|date=18 juin 2002|consulté le=}}</ref>.
Le rassemblement initié sous la forme de la FNARC débouche sur un approfondissement du processus unitaire qui donne lieu à création du PRCF<ref>{{Lien web|langue=|titre=Chronologie PCF|url=http://www.france-politique.fr/chronologie-pcf.htm|site=france politique|date=|consulté le=}}</ref> lors de ''Convention nationale pour la renaissance communiste'' les 17 et {{date-|18 janvier 2004}}, à Paris, à l'initiative de la CMC/PCF. [[Léon Landini]] devient président du PRCF tandis que [[Georges Gastaud]] en est le secrétaire national<ref>{{Lien web|langue=|titre=PARTI COMMUNISTE : des militants communistes orthodoxes ont décidé de créer un « pôle de renaissance communiste »|url=http://www.lemonde.fr/archives/article/2004/01/22/parti-communiste-des-militants-communistes-orthodoxes-ont-decide-de-creer-un-pole-de-renaissance-communiste_4284570_1819218.html?xtmc=georges_hage&xtcr=13|site=Le Monde|date=22 janvier 2001|consulté le=}}</ref>. La création du PRCF ne donne pas lieu à des ralliements majeurs ; sont présentes à la convention les mêmes associations qu'aux « retrouvailles » de 2001, les groupes sectaires ayant quitté le PCF en 2000 refusant d'y participer. Elle marque en revanche un changement de nature : d'une fédération d'associations, la FNARC se transforme en pôle rassemblant des militants d'origine diverses, rassemblée en une même organisation, dont une majorité est encore adhérente au PCF.
=== Le PRCF depuis 2004 ===
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