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Cette dernière étape, se prolongera jusqu’en 2000. Atteint dans sa santé, Albert Rouiller tire sa révérence au monde le 25 juin 2000 à Genève. Cette période est lumineuse et intense pour l’artiste qui réalise des œuvres majeures portées par les différentes matières travaillées. La couleur, la destinée des hommes, l’expérience accumulée au fil des années et la géométrie sensible permettent à l’imbrication des volumes de basculer tout simplement dans la vie. “ Pour rien au monde, disait Albert Rouiller, je ne voudrais sculpter davantage ni autre chose que la vie<ref>{{Lien web|langue=|titre=SIKART|url=http://www.sikart.ch/kuenstlerInnen.aspx?id=4001402|site=|date=|consulté le=}}</ref>.”
== Œuvre ==
Marqué d’abord par l’art sévère et géométrique du sculpteur Suisse [[Hans Aeschbacher]], Albert Rouiller trouve rapidement son propre style: une vision naturelle du monde qui l’entoure, émergeant de formes organiques et dont le mouvement baroque traduit le flux même de la vie qui les traverse. Ses sculptures, articulées, parfois réellement, très souvent en des effets suggérés de rotation, visent, au-delà de leur indéniable beauté plastique, à ce qu’on peut appeler une éthique de la convivialité. les charnières formelles expriment, en un symbolisme expressionnisme et immédiat, la recherche de l’union des contraires dans notre société de plus en plus morcelée. Finalement, ce que disent et redisent ces sculptures, c’est l’homme et la femme, opposés, réunis, pour le meilleur comme pour le pire, dans l’épurement progressif d’un baroque qui ces dernières années s’est atténué mais est toujours aussi intense, un baroque hiératique.
“Mon langage personnel c’est la sculpture. Je m’exprime à travers elle. Sans elle, je ne pourrai vivre. Je travaille avec les espaces qu’il y a entre les volumes. Mes problèmes sont des problèmes de pleins, de vides, de brillants, de mats, de dedans, de dehors, d’interne, d’externe, d’ombres et de lumière - de quoi occuper toute une vie!
Albert Rouiller (Tiré d’un entretien avec Jean-Marc Falcombello, RSR Espace2,1996)
À la fin des années 1980, l’avènement de la couleur dans sa sculpture avec notamment des séries de bronzes polychromes émaillés cuits au four et de marbres polis conjugués avec des éléments de fonte dominés par des éléments rouges, noirs et blancs qui s’imbriquent les uns dans les autres, facilite la lecture et accompagne l’œil à la découverte de l’imbrication des volumes, de l’enlacement et de l’assemblage poétique, comme des mots choisis et placés judicieusement pour former des phrases. On comprend alors qu'Albert Rouiller établi une correspondance plastique et picturale avec le monde des mots, autrement dit, avec l’univers des poètes. Comme ces derniers, il construit des phrases et compose des poèmes tridimensionnel.
== Sélection de réalisations monumentales dans des lieux publics ==
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