« Vivarte » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Années 2010 : Difficultés : ajouts sur la gouvernance pendant cette période + refnec Balise : potentielle contribution rémunérée |
m →Années 2010 : Difficultés : liens int Balise : potentielle contribution rémunérée |
||
Ligne 67 :
En 2013, pâtissant du poids des charges de remboursement de la dette et ayant déjà fait face à plus de 1,2 milliard d'euros de frais financiers remboursés depuis 2007, Vivarte suspend l'intégralité des paiements sur sa dette et la renégocie avec ses créanciers. Le groupe entreprend alors une restructuration financière de plus de deux milliards d'euros d'effacement et d'une réinjection de liquidités de 500 millions d'euros obtenus en à peine huit mois<ref name="Restructuration">[http://www.lefigaro.fr/societes/2014/02/11/20005-20140211ARTFIG00401-vivarte-ne-paie-plus-ses-creanciers-et-renegocie-sa-dette.php Vivarte renégocie sa dette colossale], Site ''[[lefigaro.fr]]'', Restructuration.</ref>.
Le {{date|1|août|2014}}, Vivarte trouve un accord avec douze prêteurs dont quatre entrent au conseil d'administration (Alcentra, Babson, Goldentree et Oacktree) pour restructurer sa dette à hauteur de 2,8 milliards d'euros<ref>[http://www.challenges.fr/entreprise/20140604.CHA4640/accord-avec-12-preteurs-pour-restructurer-la-dette-de-vivarte.html Accord avec 12 prêteurs pour restructurer la dette de Vivarte], ''[[challenges.fr]]'', 5 juin 2014</ref>{{,}}<ref name="Lécluse_p58" />. [[Marc Lelandais]], à la tête du Groupe depuis 2012, est remplacé par
Le {{date|7|avril|2015}}, Vivarte présente un plan social portant sur plus de {{formatnum:1300}} employés (sur {{Formatnum:4256}}) à La Halle aux Vêtements, son enseigne phare plombée par la baisse de ses ventes (25 % en trois ans)<ref name="Vulser">Nicole Vulser, ''Le Monde du 9 avril 2015'' Suppl. Économie et Entreprise, {{p.|4}}</ref> et de lourdes pertes : 23 M€ pour l'exercice se terminant en août 2012 sous la houlette de l'ancien PDG Georges Plassat, 72 M€ pour 2013 et 153 M€ pour 2014. Ces licenciements interviennent alors que sont évoquées des indemnités de deux millions d'euros du PDG de Vivarte pour son exercice entre 2012 et 2014<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Marc Lelandais : « A mon arrivée, La Halle était déjà dans une situation désastreuse »|url = http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0204291224694-marc-lelandais-a-mon-arrivee-la-halle-etait-deja-dans-une-situation-desastreuse-1109837.php|site = [[lesechos.fr]]|date = 9/4/2015|consulté le = 13/4/2015}}</ref>, lui-même arguant que les fonds de pension souhaitent des jetons de présence et des dividendes impossible à verser{{refnec}}. En même temps, le PDG souhaite recentrer La Halle dans des produits basiques et baisser les prix de 15 %. En effet, sa conversion en enseigne multimarque avait fait fuir sa clientèle populaire<ref name="Lécluse_p58" />. En contrepartie, une cinquantaine de magasins Caroll et Minelli devraient ouvrir, sur des emplacements de Halle aux chaussures, de André et de Kookaï<ref name="Lécluse_p58"/>. L'enseigne va également se lancer dans l'e-commerce<ref name="Lécluse_p59">{{harvsp|Lécluse|2015|p=59}}.</ref>. Dans le même temps, les enseignes La Halle, la Halle aux Chaussures, Naf Naf, André, Kookai et San Marina restent déficitaires. Par contre Caroll, Besson et Minelli affichent des bénéfices<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Stéphane Maquaire sauvera-t-il Vivarte ?|url=http://www.lsa-conso.fr/stephane-maquaire-sauvera-t-il-vivarte,232995|site=[[lsa-conso.fr]]|consulté le=2016-05-20}}</ref>.
|