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== Démembrement et résurgence (1918-1923) ==
 
À la fin de la Première Guerre mondiale, et après le [[génocide arménien]], l'[[Empire ottoman]], qui appartenait au camp des puissances centrales ([[Allemagne]], [[Autriche-Hongrie]], [[Bulgarie]]) est démantelé. La [[France]] et le [[Royaume-Uni]] se partagent les provinces du proche-orient ([[Syrie]], [[Irak]], [[Liban]], [[Palestine]], Jordanie, côtes de l'actuelle Arabie saoudite, Yémen). La Thrace (sauf Istanbul) et les côtes égéennes sont attribuées à la [[Grèce]], tandis qu'à l'est, une république [[arménie]]nne est proclamée sous la conduite du parti [[Dachnak]]. Le reste de l'Empire (alors [[monarchie constitutionnelle]]) est lui-même divisé en « zones d'influence » [[italie]]nnes, françaises et anglaises, et les Turcs craignent de se voir bientôt réduits à l'état de colonies.
 
Le mouvement nationaliste, mené par [[Mustafa Kemal]], avait dès juin [[1919]], défini dans la [[déclaration d'Amasya]] les raisons pour lesquelles le gouvernement impérial ottoman, considéré comme illégitime, devait être remplacé pour que les intérêts nationaux des Turcs soient défendus. Il obtint un soutien important de la population et de l'armée. Lors du [[congrès de Sivas]], un gouvernement provisoire fut élu. Définies par le [[Traité de Sèvres|traité de paix de Sèvres]], signé le {{Date|10|août|1920}} par le gouvernement impérial, les frontières de l'Empire Ottoman sont dénoncées par le nouveau gouvernement provisoire du mouvement nationaliste.