« Gerald Ford » : différence entre les versions

Son mandat présidentiel est marqué par la [[guerre froide]] et les conséquences du [[premier choc pétrolier]]. Gerald Ford intervient moins que ses prédécesseurs dans les affaires du [[Viêt Nam]] et signe, en [[1975]], les [[accords d'Helsinki]], qui favorisent la [[Détente (politique)|détente]] avec l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]. Durant son mandat, le Congrès prend une importance croissante dans les affaires internationales, alors que le rôle du président s'amoindrit. En politique intérieure, il prend la décision controversée d'accorder la [[grâce présidentielle]] à Richard Nixon après le scandale du Watergate et, sur le plan économique, doit faire face à la [[Récession économique|récession]] et à l'[[inflation]]. Il échappe par ailleurs à deux tentatives d'assassinat au cours de sa présidence.

 

| passage=24}}.</ref>{{,}}<ref group="N">[[Theodore Roosevelt]], qui n'avait été élu pour son premier mandat que vice-président jusqu'en septembre 1901, le fut comme président, le {{date|8|novembre|1904}}. Il en va de même de [[Calvin Coolidge]] (août 1923-novembre 1924), d'[[Harry S. Truman|Harry Truman]] (avril 1945-novembre 1948), de [[Lyndon B. Johnson]] (novembre 1963-novembre 1964). Tous furent élus au terme d'un mandat de transition. D'autres présidents, comme [[Andrew Johnson]] (1865-1869) et [[Chester Alan Arthur]] (1881-1885), qui succédèrent automatiquement aux présidents assassinés, [[Abraham Lincoln]] et [[James Abram Garfield|James Garfield]], ont été considérés comme « élus en tant que vice-présidents ». Ils ne furent pas réélus présidents.</ref>. Après sa défaite, il reste une figure active du Parti républicain et meurt d'une [[crise cardiaque]] à l'âge de {{unité|93|ans}}, ce qui fait de lui le président américain à la [[longévité]] la plus longue.