« Francs » : différence entre les versions
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{{Infobox Peuple antique
| nom =Francs
| image =
| légende =
| période ={{s|I|e}}-{{s|XI|e}} (pour les francs strictu sensu)
| ethnie =[[
| langue =[[Vieux-francique|
| religion =[[Paganisme]] ; puis [[Catholicisme]].
| villes principales =[[Aix-la-Chapelle]] ; [[Francfort]] ; [[Tournai]] ; [[Paris]]
| région =Germanie occidentale ([[
| région actuelle =
| rois/monarques =[[Clovis]], [[Mérovée]], [[Charlemagne]], [[Charles Martel]], [[Hugues Capet]], etc.
}}
== Histoire ==
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Il parvient ainsi à gagner le soutien des élites gallo-romaines et à fonder une dynastie durable (laquelle prend le nom de son ascendant) : les Mérovingiens.
À la suite des conquêtes de Clovis (royaume de Syagrius, Aquitaine) et de ses fils (Bourgogne, Provence), les Mérovingiens règnent sur la grande majorité de l'ancienne [[Gaule]] jusqu'au milieu du {{VIIIe siècle}}. Dès la seconde moitié du {{s-|VI}}, les habitants de la moitié nord de la Gaule se reconnaissent comme Francs, témoignage de l'accomplissement de la fusion progressive entre Gallo-Romains et Francs qui s'achèvera au {{s-|VII}}<ref>Pierre Riché, Patrick Périn, ''Dictionnaire des Francs. Les Mérovingiens et les Carolingiens'', éd. Bartillat, 2013, p. 253-254 et 259.</ref> de la naissance, selon l'expression de Ferdinand Lot d'un « patriotisme gallo-franc<ref>[[Ferdinand Lot]], ''La Naissance de la France'', 1948.</ref> ».
Leurs souverains les plus connus sont : [[Brunehilde (reine)|Brunehilde]] (ou Brunehaut), reine entre 566 et 613, et [[Dagobert Ier|Dagobert {{Ier}}]], roi de 629 à 639. À cette époque, comme sous la dynastie suivante, il n'est pas question de « France », mais bien d'un « royaume des Francs » : les rois germains, en effet, ne règnent pas sur un territoire, mais sur des sujets.
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En [[842]], les [[serments de Strasbourg]], prêtés entre deux des petits-fils de Charlemagne, héritiers de l'Empire qui se déchirent, témoignent de l'usage de langues qui sont totalement différentes à l'ouest et à l'est. Ils sont suivis du [[traité de Verdun]] en [[843]], qui consacre de fait la division de l'Empire carolingien en trois royaumes, parfois qualifiés par les historiens de [[Francie occidentale]], [[Francie orientale]] et [[Francie médiane]].
À partir de [[911]], sous [[Charles III le Simple]], le plus occidental des royaumes francs issu du partage de Verdun en [[843]], que certains historiens qualifient de Francie occidentale, revendiquera seul de façon continue l'héritage du royaume des Francs de [[Clovis]] et [[Charlemagne]] par la titulature permanente de ses rois se proclamant tous rois des Francs. Ce royaume des Francs, où la notion de Franc a perdu, du fait des mariages mixtes entre Gallo-romains et Francs toute connotation ethnique dès le {{s-|VII|e}}<ref>Gabriel Fournier, ''Les Mérovingiens'', Presses universitaires de France, collection Que sais-je ?, juin 1987, p. 107.</ref>, conservera ainsi seul le nom de Francia ou France (officiellement, dès le règne de [[Louis IV de France|Louis IV]]<ref>[[Hervé Pinoteau]], ''La symbolique royale française, V{{e}} -XVIII{{e}} siècles'', PSR éditions, p. 115.</ref>).
Au {{Xe siècle}}, l'arrivée au pouvoir d'une dynastie saxonne, les [[Ottoniens]], en Germanie, et celle des [[Capétiens]] en Francie occidentale marquent la fin de la dynastie des Carolingiens. Les Capétiens revendiqueront comme les derniers Carolingiens le titre de roi des Francs. Le terme ''Francs'' reste en usage pour distinguer les habitants de la France durant le [[Moyen Âge]] et c'est par le nom de ''franj'' que les chroniqueurs arabes décrivent au {{XIIIe siècle}} les [[croisade|croisés]], venu en majorité du royaume de France, directement issu du [[royaume des Francs]].
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