« Démographie de l'Europe médiévale » : différence entre les versions

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<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Michel Peronnet|titre=Le {{s-|XVI}} (1492-1620)|lieu=Paris|éditeur=Hachette Supérieur|année=2013|pages totales=334|isbn=9782011401755|lire en ligne=|passage=Chapitre 4 : L'évolution démographique au XVIème siècle}}</ref>
 
=== De l'an 400400000 à l'an 1000 ===
Il y eut un fort déclin de la population européenne à la fin de l'[[Antiquité]] ; son plus bas niveau fut atteint en [[542]] lors de l'arrivée de la [[peste]] (la [[peste de Justinien]], la dernière grande peste en Europe avant la [[peste noire]] du {{s-|XIV|e}}). Les estimations de la population totale de l'Europe à l'époque de [[Charlemagne]] sont floues, mais elle est évaluée entre 25 et 30 millions, dont 15 millions en [[France]] [[Carolingiens|carolingienne]]. Contrairement à notre image d'un fermier autonome solitaire qui déménage quand il voit de la fumée d'une cheminée proche, les établissements médiévaux étaient populeux, avec de grandes régions sauvages et inhabitées de l'une à l'autre. Dans le Moyen Âge, être seul, sans communauté, équivalait à une mort certaine. Des communautés bien peuplées existaient en tant qu'îles au milieu d'une vaste étendue sauvage.