« Massacre d'Oran » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ouedami (discuter | contributions)
Reconnaissance et proclamation de l'indépendance : plus de détails pour comprendre
Buxlifa (discuter | contributions)
Annulation de la modification de Ouedami (d)
Ligne 53 :
{{incompréhensible|
Le transfert de souveraineté à l’Exécutif provisoire<ref group="note">L'Exécutif Provisoire, organisme mis en place dans le cadre des accords d'Évian, est chargé d'assurer la direction du pays, du cessez-le-feu (le {{nobr|19 mars}}) au transfert de souveraineté (le {{nobr|3 juillet}}), puis jusqu'à la remise des pouvoirs à une assemblée constituante élue (cette remise des pouvoirs aura lieu le {{nobr|27 septembre}}). Déclaration télévisée du général [[Charles de Gaulle|De Gaulle]], {{Date|18|mars|1962}}.</ref> a eu lieu le {{nobr|3 juillet}}. L’Algérie est donc indépendante depuis ce jour, où le général [[Charles de Gaulle|De Gaulle]] a « reconnu » officiellement l’indépendance de l’Algérie. Mais il ne l’a pas encore « proclamée ». Il doit le faire le soir du {{nobr|5 juillet}}, dans une allocution télévisée. La proclamation de l’indépendance va donc coïncider avec le {{nobr|{{132e}} anniversaire}} de la [[Conquête de l'Algérie par la France#Blocus maritime d'Alger (1827-1830)|prise d’Alger]] par les Français.
Archives significatives pour ce dossier Le document du groupe FLN de l’exécutif provisoire adressé au GPRA en date du 27 juin 62 qui faute de directives se plaint de ne pouvoir signer " le protocole de maintien de l’ordre " D'où risques d’interventions de l’Armée française après le 2 juillet en cas de débordements " (citation sources archives du FLN (Mohammed Harbi) Le document Note no 99 du 20 juin 62 du Général Kartz à ces unités qui prévoyait l’intervention en cas d’agressions contre les ressortissants Français (non appliqué ; suite ordres supérieurs) après l’indépendance dans la période transition vers un pouvoir Algérien élu prévu par les accords d Evian ! Le document classifié du {{2e}} bureau d’Oran présentant Document ALN du 5 juillet 1962 transmis par une note de renseignement de l'Armée française ({{2e}} Bureau d'Oran, 22 juillet 1962). Le communiqué du 5 juillet 1962 de l'état-major de l'ALN extérieur est diffusé intégralement dans le troisième volume de "L'agonie d'Oran" (éd Gandini à Nice). Curieuses conclusions du {{2e}} Bureau : "affaire d'ordre intérieure", "problème interne purement algérien", "ne pas s'immiscer"... ! Aucune recherche sur la prise de pouvoir et le "maintien de l'ordre" par l'ALN extérieure (non prévue par les accords d'Évian. Après la provocation qui suscita les massacres et les enlèvements, seuls certains journalistes, dont celui de La Dépêche de Saint-Étienne du 10 juillet 1962, impliquent "certains civils musulmans armés provocateurs". Il était pourtant facile de développer une recherche. L’ordre du jour au matin du 5 juillet 62 de L’ALN d’Oujda prévoyait de manière prémonitoire sa vocation de maintenir l’ordre ! et sa condamnation du GPRA "protéger la minorité européenne" alors que l'on ne savait pas encore ce qui se passait à Oran .le fait que le massacre d'Oran du 5 juillet découle d'une provocation des services de l'ALN d'Oujda qui prépare un"putch" contre le GPRA d'Alger;mais avec l'appui et le soutien dans un compte rendu de livres paru dans la revue Outre-mers1, l’historien [[Guy Pervillé qui écrit : « Mais depuis quelques années, l’hypothèse d’une provocation menée par l’ALN du colonel Boumedienne pour discréditer le GPRA et aider à porter Ben Bella au pouvoir, soutenue depuis longtemps par l’un des principaux contributeurs de L’agonie d’Oran, Jean-François Paya, a reçu le soutien des historiens Gilbert Meynier et Jean-Jacques Jordi Le livre de Guillaume Zeller permet au lecteur une bonne initiation sur ce thème illustré dés 1975 par le journaliste d'investigation E Mallarde dans son livre "l"Algérie depuis"sans oublier le politologue Bruno Étienne, spécialiste de l'Algérie,qui désigne un groupe comme responsable des massacres et des enlèvements à Oran : il s'agit d'après lui d'une katiba (compagnie) de l'ALN de l'extérieur, celle de Cheir Belkacem. Arrivée du camp A} de Dar El Kebdani [Maroc] en avant-garde, elle aurait été déjà présente à Oran ce jour-là. Pour Jean-François Paya, une confirmation de cette implication ne pourrait que {{Citation|renforcer la thèse du coup monté par Oujda!
}}
 
=== L'appel à la manifestation du {{nobr|5 juillet}} ===
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Oran ».