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Après la guerre des Six Jours, le pays perd beaucoup de son prestige aux yeux des Palestiniens qui développent « un État dans l'État ». Ils mènent leur propre lutte contre Israël depuis le territoire jordanien et Israël y répond par des incursions, comme la [[bataille de Karameh]] en 1968. Face à la déstabilisation engendrée par les mouvements palestiniens et aux tentatives de putsch contre le pouvoir hachémite, ce dernier lance une [[Septembre noir (événement)|répression massive contre les activistes palestiniens]] en septembre 1970 et chasse les groupes armés du pays<ref>Géopolitique de la Jordanie par Alain Renon, octobre 1996, {{p.|134}}, {{ISBN|2870276230}}</ref>.
 
En 1974, Hussein renonce à toute revendication sur la Cisjordanie (à l'exception du Mont du Temple sur lequel il exerce toujours un contrôle via le Waqf) et reconnait l'[[Organisation de libération de la Palestine|OLP]] , pourtant organisation terroriste, comme seul représentant légitime du [[Palestiniens|peuple palestinien]].
 
1989 est marquée par la crise économique et une révolte dans le sud du pays, notamment à Ma'an. Un processus de libéralisation politique rapide est entrepris avec la fin de la loi martiale, le rétablissement d'un [[Parlement de la Jordanie|Parlement]] et la participation d'une trentaine de partis à la vie politique, incluant le [[Front islamique d'action]]. Le succès des forces islamistes est large lors des premières élections libres en novembre 1989. En revanche, les élections de novembre 1993 montrent un recul de l'opposition et des islamistes.
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