« Discussion:Georges Bataille » : différence entre les versions
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{{refnec|Bataille, qui toute sa vie s’était « dépensé jusqu’à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries », était tout à fait hostile à cet ultime type de libertinage. Pour lui la réduction de l’être humain à un corps source de plaisir physique refoulait, à l’instar du christianisme, la dimension spirituelle de l’érotisme. Mais les deux événements sont concomitants. Dès lors Bataille critiqua le christianisme qui fait croire à l’immortalité de l’âme et au report du plaisir jusqu’au paradis. Pour lui ce refoulement de la mort s’accompagne du refoulement de la sexualité et atteint son comble dans le culte de la Vierge Marie, lui qui avait écrit le ''Rire de Nietzsche'', lui dont le rire fêlé passait pour sarcastique, il privilégia avec une ironie noire un dernier éclat de rire, ce rire, disait-il, qui précipite « l’agonie de Dieu dans la nuit noire », persuadé qu’il était que « dans le rire infini la forme divine fond comme du sucre dans l’eau »}}
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