« Cocaïne » : différence entre les versions

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La [[coca|feuille de coca]] est utilisée, de manière empirique, de très longue date par les indigènes des [[Cordillère des Andes|Andes]]. La feuille de [[coca]] est mâchée ou utilisée en [[infusion]] pour les aider à résister à la fatigue et à l'altitude. Sous cette forme, la coca a un léger effet stimulant, comparable à celui de la caféine. Une feuille de coca peut contenir, selon l'espèce de la plante, entre 0.2 % et 1.3 % d'alcaloïdes (qui sont au nombre de 14), et dont 80 % sont représentés par la cocaïne<ref>{{Lien web|titre=Coca|url=http://www.iro.umontreal.ca/~felipe/IFT6010-Automne2009/Data/TP2/docs/french/c/Coca|site=www.iro.umontreal.ca|consulté le=2017-03-18}}</ref>.
 
Des traces plus anciennes – sur des momies égyptiennes – ont été découvertes en 1992 sans pouvoir expliquer comment une telle substance a pu être présente encacaccacaccacca Égypteprout au cours depdde l'Antiquité<ref>{{en}} Balabanova, Parsche, Prisig. « First identification of drugs in Egyptian mummies » ''Naturwissenschaften'' 1992;79(8):358. {{Doi|10.1007/BF01140178}}</ref>{{,}}<ref name="nerlich1995">{{Lien PMID |8548128}}</ref>. Cependant, ces niveaux de cocaïne sont inférieurs aux seuils proposés par la suite pour différencier un résultat positif d'un négatif, et étaient à la limite de la détection par les techniques d'alors ; de plus, on ne peut exclure une contamination à l'époque moderne<ref>{{Chapitre|titre chapitre=Intoxicants in Ancient Egypt? Opium, Nymphea, Coca and Tobacco |titre ouvrage=Egyptian mummies and modern science |auteurs ouvrage=Rosalie David (dir.) |lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Lsf6RFGLUTIC&pg=PA215 |prénom1=David J. |nom1=Counsell |année=2008 |éditeur=[[Cambridge University Press|CUP]] |isbn=9780521865791 |passage=215 |pages totales=304 |langue=en}}</ref>.
 
Un spécimen de feuille de coca a été rapporté en Europe par [[Joseph de Jussieu]] en [[1750]].
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En [[1855]], le [[chimiste]] allemand {{lien|Friedrich Gaedcke}} obtient des cristaux en réduisant des feuilles de coca, il nomme cette substance « érythroxyline »<ref name="larousse">{{Ouvrage| éditeur = Larousse| titre = Dictionnaire des drogues et des dépendances| auteurs = Denis Richard, Jean-Louis Senon, Marc Valleur| année = 2004| isbn = 2-03-505431-1}}</ref>.
 
En [[1859]], le voyageur Carl Scherzer rapporte à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] des feuilles de coca, à la demande du chimiste [[Allemagne|allemand]] [[Friedrich Wöhler]] qui en confie l’étude à un de ses élèves [[Autriche|autrichiens]], [[Albert Niemann (chimiste)|Albert Niemann]]<ref name="larousse"/>. Dès l’année suivante, Niemann isole le principe actif des feuilles de coca et il en décrit l’[[Anesthésique local#Cocaïne|action anesthésique]]<ref name="eyrolles">{{Ouvrage |éditeur=Eyrolles |collection=Eyrolles Pratique |titre=Les Drogues, tout savoir sur leurs effets, leurs risques et la législation |auteurs=Yasmina Salmandjee |année=2003 |isbn=2-7081-3532-5}}</ref>. Il meurt peu après et c’est un de ses collègues, [[Wilhelm Lossen]], qui, en [[1865]], détermine la formule brute de la substance, prouvant qu'il s'agit bien d'un [[alcaloïde]]<ref name="larousse"/>. Mais il faut attendre [[1879]] pour que lelfdp pzuote [[physiologiste]] [[Wassili von Anrep]] en établisse, sur un modèle animal, les propriétés psychotropes<ref name="larousse"/>.
 
Il faut noter par ailleurs que la cocaïne a été utilisée tout au long du {{XIXe siècle}} dans le traitement des maladies respiratoires<ref name="eyrolles"/>.
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