« Voies romaines en Gaule » : différence entre les versions

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Mis à part la construction du [[Pont sur le Rhin (Jules César)|pont sur le Rhin]] (« en dix jours, l'ouvrage d'art est achevé et l'armée franchit le Rhin »<ref>''La Guerre des Gaules'', César - p.118 - Traduction du latin par A.et P. Pilet. Editions Arléa. Mars 1991.</ref>), rares sont les occasions où le général romain va faire entreprendre des travaux d'aménagement routier pour faciliter le passage de ses soldats. César lui-même dit des Gaulois qu'ils circulent "avec de nombreux chars et beaucoup de bagages ''selon l'habitude gauloise''"<ref>« ''... equites ex Gallia cum multis carris magnisque impedimentis, ut fert Gallica consuetudo...'' ». Dans ''De Bello Civili'', livre, tome 2, Dübner, Paris, 1867, p. 41. Pour la citation, voir encore [http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/54/52/45/PDF/TOME_1.pdf ''Les archers de César'']. Guillaume Renoux. p. 27.</ref>, donc obligatoirement sur des routes décemment entretenues.
[[File:C voies romaines Aquitaine.jpg|thumb|Les voies romaines en Aquitaine]] [[File:C voies romaines bretagne.jpg|thumb|Les voies romaines en Bretagne]]
Cela prouve donc qu'à ce moment-là, il y avait en [[Gaule]] un réseau routier important et que les communications terrestres se faisaient déjà d'une façon plus que satisfaisante sur des chemins et des routes assez entretenus pour faire évoluer rapidement les légions. À de rares occasions comme à [[Cagny (Calvados)]] en [[2008]]<ref>[http://www.caen.maville.com/Un-domaine-rural-gaulois-entier-a-ete-mis-au-jour-/re/actudet/actu_loc-731255------_actu.html Ouest-France, 28/10/2008]</ref>, ou le chemin Perré à [[Triguères]] ([[Loiret (département)|Loiret]]), ont également été mis au jour des vestiges archéologiques de routes gauloises constituées de voies empierrées et encadrées par des fossés. Par ailleurs les romains ont très tôt repris de nombreux mots gaulois désignant des véhicules : le ''carros'', passé en latin sous la forme ''carrus'' « char », la ''carruca'' « char à deux roues », l’''*edsedon'' ou ''*adsedon'', passé en latin sous la forme ''esseda'', le ''carbanton'' « char à deux roues », passé en latin sous la forme ''carpentus'' (voir [[charpente]]) ou encore le ''petorriton'' « char à quatre roues », passé en latin sous la forme ''petorritum''. L'existence de ces nombreux types de chars nécessitait dans les régions accidentées ou humides, des voies où ils pouvaient se déplacer rapidement et sans risque<ref name="soyervoiesantiques12">[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5553292f/f6.image.r=Soci%C3%A9t%C3%A9%20arch%C3%A9ologique%20et%20historique%20de%20l%27Orl%C3%A9anais.langFR ''Les Voies antiques de l'Orléanais (Civitas Aurelianorum)'']. Jacques Soyer. Dans '' Mémoires de la Société archéologique et historique de l'Orléanais'', t. 37. Orléans, 1936. p. 12.</ref>.