« Francs » : différence entre les versions

| image =MeisterFrankish des Lothar-Evangeliars 001arms.jpgJPG

| période ={{s|I|e}}-{{s|IXXI|e}} (pour les Francs ''stricto sensu'')

| ethnie =[[CeltesGermains]]

| religion =[[Paganisme]] ; puis [[Catholicismecatholicisme]].

| villes principales =[[CambraiAix-la-Chapelle]]; [[TournaiCambrai]]; [[SoissonsFrancfort]]; [[ReimsTournai]]; [[OrléansSoissons]]; [[ParisReims]]

| région =[[PannonieGermanie]], puis également [[ThuringieFrance]] : Flandres, puisPicardie, Île de [[France]], Champagne, Lorraine essentiellement.

| rois/monarques =[[Pharamond]], [[Clovis]], [[Mérovée]], [[Charlemagne]], [[Charles Martel]], [[Hugues Capet]], etc.

Les '''Francs''' constituent un pannonien[[Peuples germaniques|peuple germanique]] apparaissant sous la forme d'une confédération au moment des [[Invasions barbares|grandes invasions]]. Une partie d'entre eux joue un rôle central dans l'[[histoire de France]], celle des [[Histoire des Pays-Bas|Pays-Bas]], celle de la [[Histoire de la Belgique|Belgique]], celle du [[Histoire du Luxembourg|Luxembourg]] et celle de [[Histoire de l'Allemagne|l'Allemagne]] à compter de leur sédentarisation en [[Gaule romaine]]. Ils ont donné leur nom à la [[France]] et aux Français ainsi qu'à nombreuses places et régions en Allemagne, les plus connus étant la ville [[Francfort-sur-le-Main]] et la région nord de Bavière, ''Franken'', [[Franconie]] en français.

À partir de [[911]], sous [[Charles III le Simple]], le plus occidental des royaumes francs issu du partage de Verdun en [[843]], que certains historiens qualifient de Francie occidentale, revendiquera seul de façon continue l'héritage du royaume des Francs de [[Clovis]] et [[Charlemagne]] par la titulature permanente de ses rois se proclamant tous rois des Francs. Ce royaume des Francs, où la notion de Franc a perdu, du fait des mariages mixtes entre Gallo-romains et Francs toute connotation ethnique dès le {{s-|VII|e}}<ref>Gabriel Fournier, ''Les Mérovingiens'', Presses universitaires de France, collection Que sais-je ?, juin 1987, p. 107.</ref>, conservera ainsi seul le nom de Francia ou France (officiellement, dès le règne de [[Louis IV de France|Louis IV]]<ref>[[Hervé Pinoteau]], ''La symbolique royale française, V{{e}} -XVIII{{e}} siècles'', PSR éditions, p. 115.</ref>).

Différents auteurs décrivent l'aspect et les caractéristiques physiques des Francs tel leur contemporain [[Sidoine Apollinaire]] « ''Qu’on ne me vante plus les querelles de ces frères enfants de la nue. Majorianus, lui aussi, a dompté des monstres. Du sommet de la tête au front descend leur blonde chevelure, tandis que la nuque reste à découvert; dans leurs yeux mêlés de vert et de blanc, roule une prunelle couleur d’eau; leur visage sans barbe n’offre que des touffes arrangées avec le peigne. Des habits étroits tiennent serrés les membres vigoureux de ces guerriers d’une haute stature; de courtes tuniques laissent paraître leurs jarrets; un large baudrier presse leurs flancs aplatis. Lancer au travers des airs la rapide hache de jetfrancisque, mesurer de l’œil l’endroit qu’ils sont sûrs de frapper, imprimer à leurs boucliers un mouvement circulaire, c’est un jeu pour eux, aussi bien que de devancer leurs piques par l’agilité de leurs sauts, et d’atteindre l’ennemi avant elles. Dès leurs tendres années, ils sont passionnés pour les combats. Si le nombre de leurs ennemis, ou le désavantage de la position les fait succomber, la mort seule peut les abattre, jamais la crainte. Ils restent invincibles, et leur courage semble leur survivre au-delà même de la vie.''<ref>Sidoine Apollinaire, ''Œuvres'', Paris, 1652, p. 315. Texte tiré du ''Panégyrique de l'Empereur Majorien".</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Sidoine Apollinaire : Carmina, V|url=http://remacle.org/bloodwolf/historiens/sidoine/poesies5.htm|site=remacle.org|consulté le=2017-03-08}}</ref> ».