« Coran » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Hesan (discuter | contributions)
Bismillah (discuter | contributions)
→‎Emprunts coraniques à des langues non-arabes : ça fait puzzle cette section. Je termine plus tard.
Ligne 611 :
 
===== Emprunts coraniques à des langues non-arabes =====
L’origine des emprunts coraniques s'étend grandement dans le temps et l'espace, depuis l’[[empire assyrien]] jusqu’à la période [[empire byzantin|byzantine]].
Une lecture anthropologique est nécessaire pour une meilleure compréhension du Coran, qui contient beaucoup d'emprunts de termes non arabes, surtout de la langue syro-araméenne. En particulier, les termes ''Qur'ân'' (coran), ''sûra'' (sourate), ''âyât'' (verset) correspondent aux mots syriaques ''qeryânâ'' (lectionnaire), ''sûrtâ'' (témoignage) et ''âthâ'' (signe)<ref>Michel Cuypers et Geneviève Gobillot; Idées reçues, le Coran, Éditions Le Cavalier Bleu, Paris, août 2007. Chap. "Définition - Le Coran", {{p.|9}}.</ref>. Al-Zarkashî citant [[Abdullah ibn Abbas]] :
Elle englobe toutes les langues des pays limitrophes de l’Arabie, celles qui appartiennent à la famille [[Langue semitique|sémitique]] : l’akkadien, l’araméen, l’hébreu, le syriaque, l’éthiopien, le nabatéen, le sudarabique, et les langues non sémitiques des Empires grec, romain et perse<ref> Catherine Pennacchio, « Les emprunts lexicaux dans le Coran », Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem , {{p.31}} [En ligne], 22 | 2011, mis en ligne le 01 avril 2012, Consulté le 26 mai 2017. URL : http://bcrfj.revues.org/6620</ref>.
 
Une lecture anthropologique est donc nécessaire pour une meilleure compréhension du Coran, qui contient beaucoup d'emprunts de termes non arabes, surtout de la langue syro-araméenne. EnPar particulierexemple, les termes ''Qur'ân'' (coran), ''sûra'' (sourate), ''âyât'' (verset) correspondent aux mots syriaques ''qeryânâ'' (lectionnaire), ''sûrtâ'' (témoignage) et ''âthâ'' (signe)<ref>Michel Cuypers et Geneviève Gobillot; Idées reçues, le Coran, Éditions Le Cavalier Bleu, Paris, août 2007. Chap. "Définition - Le Coran", {{p.|9}}.</ref>. Al-Zarkashî citant [[Abdullah ibn Abbas]] :
 
« L’opinion d’[[Abdullah ibn Abbas]], d’‘Ikrima, et d’autres encore est que l’on trouve dans le Coran des mots non-arabe. Entrent dans cette catégorie : ''al-tûr'', « la montagne » en syriaque ; ''tafaqâ'', « se diriger vers » en romain ; ''qist'' et ''qistâs'', « la justice » en romain ; ''innâ hudnâ ilayka'' (Coran, VII : 156), « nous nous repentons » en hébreu ; ''sijill'', « livre » en persan ; ''raqîm'', « planche » en romain ; ''muhl'', « résidu de l’huile » dans la langue du Maghreb ; ''sundus'', « rideau transparent » en hindou ; ''istabraq'', « gros » en persan, sans le q ; ''sarî'', « petite rivière » en grec, etc. »
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Coran ».