« Coup d'État du 2 décembre 1851 » : différence entre les versions

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Elle adopte également, cette fois avec l'accord de Louis-Napoléon Bonaparte, la [[loi électorale du 31 mai 1850]], limitant le [[suffrage universel]] [[Homme|masculin]]<ref>René Rémond, ''Les Droites en France'', collection historique sous la direction de Maurice Agulhon et Paul Lemerle, Aubier, 1982, {{p.|110}}.</ref>. Le corps électoral passe de 9 millions à 6 millions d’électeurs. En imposant une résidence de trois ans pour les électeurs et en multipliant les cas de radiation des listes (vagabondage, condamnation pour rébellion ou atteinte à l'ordre public…), la nouvelle loi élimine un tiers du corps électoral<ref name="Milza225">Pierre Milza, ''Napoléon III'', 2006, {{p.|225}}.</ref> dont beaucoup sont des artisans et des ouvriers saisonniers. Cependant, même si les éliminés sont en grande partie des électeurs de la « tendance démocrate-socialiste », on y trouve aussi des légitimistes ou des bonapartistes<ref name="Gira_123" />, partisans de la {{Citation|démocratie plébiscitaire}}<ref name="Milza225"/>.
 
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale<ref>[[Louis Girard]], ''Napoléon III'', Paris, Librairie Arthème Fayard, 1986, {{p.|123}}.</ref>. Mais, cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs<ref name="Gira_123">Louis Girard, {{opcit}}, {{p.|123}}.</ref>. Si le président a laissé faire les parlementaires et son ministre, c'est de sa part un calcul politique comme il l'expose à une de ses proches. Son objectif est qu'au moment opportun, il lâche l'Assemblée pour se présenter face à elle comme {{Citation|le champion du peuple et du suffrage universel<ref>Eric Anceau, ''Napoléon III'', {{p.|165-166}}.</ref>{{,}}<ref name="Gira_123"/>}}. Il ne tardera pas d'ailleurs à s'en désolidariser<ref>[[Pierre Milza]], ''Napoléon III'', 1986, {{p.|225}}.</ref>. [[Louis Girard]] note que {{Citation|Louis Napoléon était convaincu d'emporter l'élection présidentielle avec une majorité considérable [..]. La loi électorale demeurait à ses yeux temporaire et de toute circonstance. Dans l'été 1850, les républicains n'avaient de chances ni par l'insurrection ni par l'élection<ref>Louis Girard, {{opcit}}, {{p.|123-124}}.</ref>}}. Pour [[Eric Anceau]], il ne se dégageait aucun candidat sérieux qu'il soit républicain ou royaliste susceptible alors de pouvoir battre dans les urnes le président sortant lors de l'élection présidentielle prévue en 1852<ref>Eric Anceau, ''Napoléon III'', {{p.|175}}.</ref>. Bonnaparte est ausssi pèun de schefs leiux de cette etats legendaires de lamarque sur soan
 
=== Tournée nationale du président ===