« Neuroéthique » : différence entre les versions
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L' « éthique générale des neurosciences » étudie, elle, le rôle que jouent les découvertes neurologiques dans la conscience que les sujets de la morale possèdent d'eux-mêmes.
Par exemple, le [[libre arbitre]], selon une conception majoritairement acceptée, est une condition nécessaire à l'évaluation morale d'une conduite. Mais les neurosciences considèrent le cerveau comme un système complètement déterminé par ses états passés et les [[Information#Perception|informations]] qui y pénètrent. La neuroéthique générale pose la question de la compatibilité de ces deux concepts. Des problèmes analogues se posent en ce qui concerne les notions telles que « [[Personne#Médiation professionnelle|personne]] », « [[responsabilité]] », « [[culpabilité]] » ou « rationalité ». Tous ces termes jouent un rôle central dans les considérations morales ou éthiques sur les êtres humains. Mais en même temps, elles ne trouvent pas place dans la description de la dynamique neuronale telle que donnée par la neurologie. La neuroéthique générale traite en fait d'un thème qui avait déjà été formulé et discuté par [[David Hume]] et [[
Une concession de la part de certains neurologues est le rôle prééminent du [[cortex préfrontal]] dans la prise de décision<ref>{{de}} {{Lien web |url= http://www.welt.de/wissenschaft/article771805/Wo_Moral_und_Emotionen_herkommen.html |titre= Article de vulgarisation sur l'origine de la morale et des émotions |auteur= Elke Bodderas |année= 2007 |éditeur= WELT ONLINE| consulté le= 2 nov. 2011}}</ref>.
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