« Musique populaire » : différence entre les versions
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Habitués à se mettre en public dans des conditions difficiles, les chanteurs de rue avaient souvent une personnalité originale et extravertie. Au nombre de ceux-ci le célèbre [[Aubert (chanteur des rues)|Aubert]] (né vers [[1769]], attesté en vie en [[1848]]), doyen des chanteurs des rues de Paris fut nommé par ses confrères « Syndic des chanteurs des rues » de [[Paris]]. En [[1848]], il parle au nom de la [[Aubert (chanteur des rues)#Aubert et Béranger en 1848|délégation de 800 chanteurs, musiciens et mendiants des rues de Paris]] venus rendre hommage à l'[[Palais de l'Élysée|Élysée]] au [[Chansonnier (humoriste)|chansonnier]] [[Pierre-Jean de Béranger|Béranger]] membre de la commission des secours.
Le chanteur des rues a toujours fait partie des {{Citation|Cris (et bruits) de la rue}}<ref>Dessart M. (1989) ''Cris (et bruits) de la rue à Bruxelles et dans les faubourgs ; Chanteurs de rue, cris de métiers ambulants (rémouleur, fagottier, vannier, crieur de journaux)'' ; Le Folklore brabançon, no261, pp. 49-63 ; {{ISSN|0015-590X}}.</ref>, mais le développement de la voiture et l'augmentation du volume sonore lié à la vie moderne, la difficulté d'occuper la voie publique<ref>La rue parisienne comme espace musical réglementé (XVII - {{s-|XX}}), 2006-03-12 Manuscrit auteur, publié dans "N/P"</ref>, l'accusation de mendicité et surtout la banalisation des [[enregistrement sonore|enregistrements sonores]] ont réduit la présence des chanteurs de rue. Il en reste malgré tout, y compris officiellement<ref>Voir à ce propos la politique d'accréditation des [http://www.ratp.fr/corpo/esp_culturel/musiciens/index.html musiciens du métro] par la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]</ref>{{,}}<ref>
=== Marchand de musique ===
Le marchand de musique ou de chanson est une profession aujourd'hui disparue en Europe mais qui était encore active dans l'entre deux-guerres<ref>
Les marchand de musique était itinérants et vendaient des partitions de chant en entonnant eux-mêmes la musique. Ils parcouraient les villes et se déplaçaient de foire en foire. Ils proposaient leurs chansons sous forme de feuille volante, souvent grossièrement imprimée, à des personnes qui ne savaient globalement pas lire la musique, mais qui étaient intéressées par la [[mélodie (succession de hauteurs)|mélodie]] ou par le texte de la chanson. Ces feuilles volantes étaient parfois également illustrées par des gravures, œuvres d'illustrateurs connus, intéressantes du point de vue artistique et iconographique. Certains marchands de musique ne déchiffraient pas les partitions, mais avaient une bonne mémoire des airs. Leurs feuilles volantes restent une mine d'information sur les idées, les coutumes et les centres d'intérêt des Européens au {{s mini-|XIX|e}} et au début du {{XXe siècle}}.
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