« Parti vert du Québec » : différence entre les versions

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{{Infobox/Début}}
{{Infobox Parti politique
|nom=Parti vertVert du Québec
|logo=LogoPVQ-Vectoriel.svg
|fondation=[[2001 au Québec|2001]]
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{{Infobox Parti politique/Représentation | noms-membres-assemblée1 = [[Assemblée nationale (Québec)|Députés]] | membres-assemblée1 = {{Infobox Parti politique/Sièges|0|125|hex=#9ACD32}} }}
{{Infobox/Fin}}
Le '''Parti vertVert du Québec''' (PVQ) est un [[parti politique du Québec]] dont la plate-forme prévoit la promotion des [[Charte des Verts mondiaux|valeurs vertes]], de [[développement durable]] et de [[démocratie participative]]. Le Parti vertVert entend se différencier par son approche intégrée du développement qui insiste sur l'interdépendance des différents champs d'intervention du gouvernement.
 
Le Parti vertVert se veut une coalition d’activistes, de militants et de citoyens pour qui les enjeux environnementaux sont prioritaires. Il considère que l’action gouvernementale doit être orientée dans la construction d’une société plus verte, juste, démocratique et équitable<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=À propos du Parti vert|url=http://www.pvq.qc.ca/a_propos|site=|date=|consulté le=}}</ref>. Les principes du Parti vertVert du Québec s’inspirent des six valeurs communes exprimées dans la [[Charte des Verts mondiaux]], c’est-à-dire la sagesse écologique, la non-violence, la [[justice sociale]], le développement durable, la démocratie participative et le respect de la diversité<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Global Greens Charter English|url=https://www.globalgreens.org/globalcharter-english|site=globalgreens.org|date=|consulté le=28 février 2017}}</ref>. Fondé en 2001 dans sa forme actuelle, le Parti vertVert a aussi eu une première version de 1985 à 1994, qui s’est éteinte lorsque son chef, Jean Ouimet, quitta pour le [[Parti québécois]] après l'élection de 1994<ref name=":5" />. Le chef actuel est [[Alex Tyrrell]], qui a été nommé le 21 septembre 2013. Alors âgé de 25 ans, il devient le plus jeune chef de parti sur la scène politique québécoise et canadienne<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|titre=Le Parti vert du Québec a choisi son nouveau chef: Alex Tyrrell|url=http://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-parti-vert-du-quebec-a-choisi-son-nouveau-chef-alex-tyrrell-513000651.html|site=|date=24 septembre 2013|consulté le=}}</ref>. Depuis sa nomination, le parti a entrepris une modernisation de son programme et se situe sur la gauche de la scène politique québécoise<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Parti vert du Québec|url=http://www.pvq.qc.ca|site=pvq.qc.ca|date=|consulté le=2017-02-20}}</ref>.
 
== Histoire ==
 
=== Premier Parti vertVert du Québec (1985-1994) ===
Une première version du Parti vertVert du Québec a été fondée dans les [[années 1980]] et a eu quelques candidats lors des [[élections générales québécoises de 1985|élections québécoises de 1985]]. Cette version a connu un court succès en [[Élections générales québécoises de 1989|1989]] avec une quarantaine de candidats. À l’époque, le Parti vertVert du Québec connu le plus grand succès pour un Parti vert canadien. Malgré un faible budget, le parti tenta de mener une campagne électorale à travers le Québec, avec des organisateurs à Montréal, Québec et Sherbrooke, mais aussi avec des campagnes locales relativement indépendantes dans les campagnes. Plusieurs tentatives ont été faites par le parti pour recevoir le support de divers groupes environnementaux, mais la plupart ont refusé d’appuyer publiquement le PVQ pour conserver la neutralité politique et ainsi ne pas nuire au financement privé. Dans la campagne de 1998, la souveraineté et la neutralité économique étaient priorisées sur toutes politiques de gauche sous le slogan « ni à gauche, ni à droite, mais d’avant», ce qui causa des divisions au sein du Parti. Le parti a perdu sa reconnaissance officielle après que [[Jean Ouimet]], son chef de l'époque, quitta pour le [[Parti québécois]] après l'élection générale de 1994<ref name=":5">{{Lien web|langue=fr|titre=Parti vert du Québec|url=http://www.quebecpolitique.com/partis-politiques/les-partis/parti-vert-du-quebec/|site=quebecpolitique.com|date=|consulté le=}}</ref>. La deuxième (et actuelle) version du Parti vert a été fondée en 2001 par [[Richard Savignac]]<ref name=":5" />.
 
=== Parti vert du Québec actuel (2001 à aujourd'hui) ===
En 2002, trois partis politiques de [[Gauche (politique)|gauche]], soit le [[Rassemblement pour l'alternative progressiste]], le [[Parti de la démocratie socialiste (Québec)|Parti de la démocratie socialiste]] et le [[Parti communiste du Québec (PCQ-PCC)|Parti communiste du Québec]], ont fusionné pour former l'[[Union des forces progressistes]] (UFP). Sans fusionner avec l'UFP, le PVQ promet alors d'essayer d'éviter de présenter des candidats dans les [[circonscription électorale du Québec|circonscriptions]] où il y a un candidat de l'UFP, se réservant cependant le droit de faire campagne où bon lui semble (même dans des circonscriptions avec un candidat d'UFP). Cette entente n'est toutefois pas satisfaisante aux yeux de certains membres du PVQ, puisqu'elle limite le nombre de candidats du Parti vert et qu'elle n'est pas respectée dans certains cas.
 
En mai 2006, le PVQ élit un nouveau chef [[Scott McKay]], et rejette (par motion) tout rapprochement avec [[Québec solidaire]] (fusion de l'[[Union des forces progressistes|UFP]] et d'[[Option citoyenne]]), réaffirmant son indépendance et son désir de devenir une alternative crédible sur la scène politique québécoise. Depuis le début de 2006, le Parti vertVert du Québec recueille jusqu'à 10 % des intentions de vote dans les sondages.
 
Le 29 mars 2008, [[Guy Rainville]] est élu nouveau chef du PVQ (avec 54,4 % des voix), battant le chef sortant [[Scott McKay]] (45,6 % des voix). Ce dernier a depuis joint le [[Parti québécois]] et fut élu député de [[L'Assomption (circonscription provinciale)|L'Assomption]] lors de l'[[élections générales québécoises de 2008|élection du 8 décembre 2008]].
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=== Environnement ===
La plateforme du PVQ est très orientée sur les enjeux environnementaux. Le Parti se positionne en faveur d’une expansion du réseau de transports en commun et d’une abolition des tarifs, puisqu’il croit que la gratuité des transports en commun est le moyen le plus efficace de réduire considérablement le nombre de voitures sur la route. Le Parti vertVert croit que le Québec doit éliminer sa dépendance au pétrole et à l’industrie de l’automobile privée de façon graduelle<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Pétrole et gaz|url=http://www.pvq.qc.ca/petrole|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>.
 
Le chef actuel, [[Alex Tyrrell]], participe beaucoup aux mouvements d’opposition aux pipelines. Dans un panel appelé {{citation étrangère|langue=en|No Pipelines : What’s Next?}} qui s’est déroulé à l’Université Concordia en février 2016, il s’est opposé à toute nouvelle infrastructure d’exploitation des énergies fossiles au Québec<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Concordia Students Organize Panel on Pipeline Resistance {{!}} News|périodique=The Link|date=12 février 2016|issn=|lire en ligne=https://thelinknewspaper.ca/article/concordia-students-organize-panel-on-pipeline-resistance2|consulté le=2017-02-13|pages=}}</ref>.
 
En ce qui concerne les changements climatiques, le Parti vertVert du Québec souligne l’importance inestimable des scientifiques et des groupes environnementaux, qui permettent d’approfondir les connaissances environnementales. Une prise de décision politique éclairée au sujet des changements climatiques passe donc nécessairement par une hausse du financement de la recherche<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Changements climatiques et qualité de l'air|url=www.pvq.qc.ca/climat|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=6 février 2017}}</ref>.
 
Le PVQ propose le développement de cinq technologies vertes :
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==== Transport en commun ====
Le Parti vertVert du Québec met beaucoup d'emphase sur son projet de transport en commun universel et gratuit pour tous. Il s'agit d'un aspect fondamental de sa plateforme et de sa vision politique. Alex Tyrrell soutient fermement que « la gratuité du transports en commun est la meilleure façon de réduire les gaz à effet de serre en réduisant le nombre de voitures sur la route »<ref name=":17">{{Lien web|langue=fr|titre=Transport en commun universel|url=http://www.pvq.qc.ca/transport|site=pvq.qc.ca|date=|consulté le=28 février 2017}}</ref>.
 
Le PVQ propose d'augmenter considérablement l'investissement en transports en commun. Le site internet du Parti présente trois axes de solution :
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=== Démocratie et société ===
Le Parti vertVert du Québec soutient une réforme des institutions démocratiques. En plus de redessiner la carte électorale, le PVQ souhaite introduire un mode de scrutin mixte combinant l’uninominale à un tour et la proportionnelle. Il vise ainsi à « mieux refléter la diversité politiques des citoyens »<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|titre=Mode de scrutin|url=http://www.pvq.qc.ca/reforme|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=}}</ref>. Le Parti vert du Québec soutient également le droit de vote à l’âge de 16 ans, dans un effort d’augmenter les taux de participation aux élections. Il veut également introduire les projets de loi d’initiative populaire, c’est-à-dire le dépôt d’un projet de loi à l’Assemblée nationale par un citoyen ou un groupe de citoyens ayant reçu un minimum de signatures<ref name=":2" />. Le PVQ prône également une décentralisation des pouvoirs au profit des municipalités, qui devraient avoir le dernier mot à propos des projets qui affectent leur territoire.
 
En ce qui a trait à l’immigration, le Parti vertVert souligne que les ressources actuellement octroyées à l’intégration, l’accueil et la francisation sont insuffisantes. Avant de songer à augmenter les seuils d’immigration, le PVQ vise donc à augmenter le financement alloué à ces enjeux<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Immigration|url=http://www.pvq.qc.ca/immigration|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=6 février 2017}}</ref>.
 
La défense des [[droits des femmes]], des [[Premières Nations|Premières nations]], des LGBTQ+, des minorités ethniques et religieuses ainsi que des animaux sont aussi à l’agenda du PVQ<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Démocratie|url=http://www.pvq.qc.ca/democratie|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=6 février 2017}}</ref>.
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Le PVQ se place également en faveur du projet de loi [[Loi concernant les soins de fin de vie|Mourir dans la dignité]], car il croit qu’il s’agit d’une liberté individuelle qui doit être respectée<ref name=":3" />.
 
La [[prévention]] est aussi au cœur de la plateforme du Parti vertVert du Québec en ce qui concerne les enjeux de santé. Il veut investir dans la prévention des maladies mentales et physiques, ce qui permettra, selon le PVQ, d’économiser des sommes considérables dans le traitement dans le futur<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Prévention|url=http://www.pvq.qc.ca/prevention|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=13 février 2017}}</ref>.
 
=== Économie et emploi ===
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Une réforme fiscale est également proposée par le PVQ, sous la forme de la réintroduction de la taxe sur le capital ainsi que l’augmentation des taux d’imposition des entreprises. L’ajout de plus de paliers d’imposition pour les revenus supérieurs à {{unité|100000|$}} est aussi proposé<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Réforme fiscale|url=http://www.pvq.qc.ca/fiscal|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=13 février 2017}}</ref>.
 
En conformité avec ses engagements environnementaux, le Parti vertVert du Québec souhaite soutenir la création d’emplois, mais dans des domaines verts comme le transport en commun, le recyclage, l’éducation et la culture<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Création d'emploi|url=http://www.pvq.qc.ca/creation-emploi|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=13 février 2017}}</ref>. Le PVQ soutient « une gestion responsable et rigoureuse des fonds publics, mais n'adhère pas à l'idéologie néolibérale de l'austérité et de l'équilibre budgétaire à tout prix »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Finances publiques|url=http://www.pvq.qc.ca/finances|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=13 février 2017}}</ref>.
 
=== Éducation et culture ===
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Dans le domaine de la justice sociale, le Parti vert du Québec place la priorité du le revenu minimum garanti pour encourager le travail et pour s’assurer que tous puissent couvrir leurs besoins fondamentaux<ref name=":7">{{Lien web|langue=fr|titre=Revenu minimum garanti|url=http://www.pvq.qc.ca/revenu|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>. La mise en place d’un revenu minimum garanti est proposée par le PVQ afin de couvrir tous les besoins de base et de permettre à tous d’atteindre le seuil de pauvreté, au minimum<ref name=":7" />. Les conditions de travail sont aussi prioritaires pour le PVQ, qui défend l’action syndicale<ref name=":8">{{Lien web|langue=fr|titre=Conditions de travail|url=http://www.pvq.qc.ca/travail|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>. [[Alex Tyrrell]] a d’ailleurs déclaré que « pour le Parti vert du Québec, nous devons respecter la promesse que nous avons faite à nos travailleurs et à nos ainés. Les citoyens du Québec méritent une retraite confortable que l’État a le devoir de permettre. La hausse de l’âge de la retraite et la réduction des prestations constitueraient des reculs inacceptables »<ref name=":8" />.
 
Le Parti vertVert du Québec dénonce la privatisation des soins aux ainés, déclarant que cette pratique a nuit aux ainés plus défavorisés au profit des plus riches<ref name=":9">{{Lien web|langue=fr|titre=Services aux aînés|url=http://www.pvq.qc.ca/aines|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>. Le PVQ « appuie le développement des services d’économie sociale qui permettent le maintien à domicile des personnes âgées autonomes et semi-autonome [puisque] cela permet d’économiser sur les frais d’hospitalisation tout en créant des emplois dans le domaine des services »<ref name=":9" />.
 
Le PVQ appuie également les garderies à {{unité|7|$}}, et propose de « mettre un cran d’arrêt à l’augmentation des tarifs »<ref name=":10">{{Lien web|langue=fr|titre=Garderies publiques|url=http://www.pvq.qc.ca/garderies|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>. [[Alex Tyrrell]] déclare que l’accès aux centres de la petite enfance permet de lutter contre la pauvreté en permettant aux parents de retourner sur le marché du travail<ref name=":10" />.
 
Finalement, en ce qui concerne la justice et la sécurité publique, le Parti vertVert du Québec croit que la meilleure façon de lutter contre la criminalité est de s'assurer que la société est en santé, éduquée, prospère et juste, ce qui débute avec une stratégie de prévention<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Justice et sécurité publique|url=http://www.pvq.qc.ca/securite|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>.
 
== Campagnes électorales ==
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Lors de l'élection générale de 1989, le Parti vertVert du Québec recueille 1,99 % des votes<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=34&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. Il présente 46 candidats et obtient une moyenne de 5,56 % des votes dans ces 46 circonscriptions<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=34&s=1&c=tous#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. Il obtient même des résultats significatifs de 15,45 % dans [[René-Lévesque (circonscription provinciale)|Saguenay]] et de 10,28 % dans [[Beauce-Sud]]<ref name=":1" />. Dans la plupart des circonscriptions (32 des 46), il arrive troisième directement derrière le [[Parti québécois]] et le [[Parti libéral du Québec]]<ref name=":1" />. Avec [[Jean Ouimet]] à sa tête, le PVQ connait donc une montée considérable sur la scène provinciale cette année-là<ref name=":11">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Pierre Drouilly|titre=L'élection du 25 septembre 1989 : une analyse des résultats|url=http://www.pum.umontreal.ca/apqc/89_90/drouilly/drouilly.htm|site=pum.umontreal.ca|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. Ce succès survient parallèlement à la montée des Verts en Europe et est habituellement vu comme une prise de conscience de l'importance des problèmes environnementaux<ref name=":11" />. D'ailleurs, une partie de la campagne électorale du PVQ en 1989 était fondée sur la saga des BCP envoyés en Grande-Bretagne, puis ramenés au Québec et entreposés à Baie-Comeau<ref>Rapport d'enquête et d'audience publique, "L'élimination des BPC dont le MEF a la garde", {{p.|8}}, [en ligne] http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/rapports/publications/bape084.pdf (consulté le 21 février)</ref> - qui se situe dans la circonscription de Saguenay, où le Parti vert a connu le plus grand succès<ref name=":11" />.
 
Ce fut la première fois que le parti s'organisait vraiment sur la scène provinciale, malgré un budget limité d'environ {{unité|60000|$}} et une tournée du chef à vélo. L'organisation au niveau provincial se composait principalement des organisateurs des villes de Montréal, Québec et Sherbrooke. Une campagne de recrutement s'étala largement à partir de ces trois villes pour les circonscriptions avoisinantes. Plusieurs circonscriptions plus éloignées ont fonctionné de façon très autonome et ont connu d'immenses succès. La plupart du financement dans les régions provint des membres eux-mêmes qui ont contribué avec de petits montants. Grand nombre des réunions organisationnelles se sont tenues à Montréal, souvent au restaurant Commensal (d'abord parce que le siège social se trouvait à proximité puis les propriétaires de l'époque étaient sympathisants et donateurs). Plusieurs tentatives de gagner le soutien officiel des groupes écologiques sont demeurées vaines, puisque ces groupes tenaient souvent à garder leur neutralité politique afin de ne pas affecter leur financement public. La plateforme du parti en 1989 promouvait un nouveau projet de société écologiste dans une démarche démocratique participative, au sein d'une économie qui intègre les coûts sociaux et écologiques liés à la production et la consommation [Proposition de projet politique publiée en 1989]. La souveraineté et la neutralité économique (par opposition à une perspective de gauche) et un slogan populaire était « ni à gauche, ni à droite, mais d'avant ». Cette approche centriste ne fit pas l'affaire d'une grande part des membres et a causé des différends profonds. Malgré les désaccords philosophiques, Jean Ouimet a su insuffler une bonne dose d'énergie, d'engagement et de charisme au parti, et contribua en grande part à sa visibilité sur la scène politique québécoise.{{citation nécessaire}}
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Les Verts ont présenté 108 candidats (sur une possibilité de 125) lors de l'élection générale de 2007<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=6&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. Il s'agit du plus grand nombre de candidats dans l'histoire du PVQ. C'est [[Scott McKay]] qui est alors à la tête du Parti vert du Québec.
 
Le Parti vertVert du Québec a recueilli {{unité|154367|votes}} à l'échelle provinciale en ne présentant pas de candidat dans toutes les circonscriptions<ref name=":12">{{Lien web|langue=fr|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=6&s=1&c=tous#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. Dans les 103 circonscriptions où il avait des candidats, le Parti vertVert a recueilli en moyenne 4,49 % des votes<ref name=":12" />. Il a aussi obtenu plus de 10 % dans les circonscriptions de [[Westmount–Saint-Louis|Westmount-Saint-Louis]], [[Outremont (circonscription provinciale)|Outremont]], [[Jacques-Cartier (circonscription provinciale)|Jacques-Cartier]] et 15,73 % dans [[Notre-Dame-de-Grâce (circonscription provinciale)|Notre-Dame-de-Grâce]] – un sommet historique pour le Parti<ref name=":12" />. Les Verts ont aussi terminé deuxième dans trois circonscriptions et troisième dans trois autres circonscriptions.
 
Intitulé « Nous sommes tous verts », la plate-forme des Verts insiste sur le consensus grandissant autour de la gravité de la crise environnementale. Elle met ainsi de l'avant le désir de tous de passer à l'action pour améliorer et enrichir leur milieu de vie<ref name=":13">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Nous sommes tous verts|périodique=Radio-Canada|date=28 février 2007|issn=|lire en ligne=http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/342926/verts-programmes|pages=}}</ref>. Elle présente aussi la volonté du parti de remettre le pouvoir entre les mains des citoyens afin qu'ils puissent jouer un rôle actif dans la transition vers le [[développement durable]].
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Inspirée en partie par les différentes mouvances vertes dans le monde, la plate-forme s'inscrit dans une tentative de présenter des solutions pragmatiques qui transcendent les clivages politiques traditionnels. Elle a aussi une forme particulière puisqu'elle ne présente pas de promesses électorales au sens habituel; les engagements du parti sont plutôt présentés sous la forme de principes et de projets qui seront mis de l'avant au cours des prochaines années.
 
Selon la plateforme, le Parti vertVert du Québec s'engage à<ref name=":13" /> :
* Exiger des résultats concrets du gouvernement en matière d'environnement
* Prévenir la crise imminente des changements climatiques
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Le PVQ présente 80 candidats lors de cette élection et remporte {{unité|70393|votes}} (moins de la moitié que le nombre de vote obtenu à l'élection de 2007), ce qui représente 2,17 % des voix<ref>{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=3&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. [[Guy Rainville]], alors chef du Parti, obtient 4,21 % des voix dans la circonscription de [[Deux-Montagnes (circonscription provinciale)|Deux-Montagnes]]<ref name=":14">{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=3&s=1&c=tous#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. La meilleure performance est une fois de plus dans [[Notre-Dame-de-Grâce (circonscription provinciale)|Notre-Dame-de-Grâce]], où le candidat Peter McQueen obtient 14,39 % des voix, arrivant en deuxième position, derrière le [[Parti libéral du Québec]]<ref name=":14" />. Le Parti vert du Québec arrive également en deuxième place dans les circonscriptions de [[Jacques-Cartier (circonscription provinciale)|Jacques-Cartier]] et [[D'Arcy-McGee (circonscription provinciale)|D'Aray-McGee]]<ref name=":14" />.
 
Dans l’introduction de la plate-forme électorale du PVQ, intitulée « Votons pour l’Avenir », le chef du parti, Guy Rainville soutient que « la toute première finalité des politiques du Parti vertVert du Québec est le développement humain et social, réalisé dans une société libre et démocratique basée sur le pouvoir citoyen. Pour ce faire, la protection de l'environnement et des écosystèmes constitue la condition nécessaire et inévitable à ce développement humain et social. L'économie quant à elle, est l'un des moyens grâce auquel on atteint efficacement cette finalité»<ref name=":15">Parti vert du Québec, «Votons pour l'avenir», Plate-forme électorale 2008, [en ligne] http://www.poltext.org/sites/poltext.org/files/plateformes/qc2008pv_plt._05062009_122349.pdf (consulté le 21 février 2017)</ref>.
 
Il propose un projet de société basé sur le [[développement durable]]. Les propositions exposées dans la plate-forme incluent, entre autres<ref name=":15" /> :
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=== 2012 ===
Le Parti vertVert du Québec n’obtient que 0,99 % des voix à l'élection générale de 2012, c’est-à-dire {{unité|43394|votes}}, alors qu’il a présenté 66 candidats<ref>{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=72&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=}}</ref>. Il affiche donc, une fois de plus, une diminution des appuis depuis les élections précédentes. Les meilleures performances se font dans [[Notre-Dame-de-Grâce (circonscription provinciale)|Notre-Dame-de-Grâce]], où le chef de l’époque, [[Claude Sabourin]], obtient 5,72 % des voix et dans [[Jacques-Cartier (circonscription provinciale)|Jacques-Cartier]] où [[Alex Tyrrell]] arrive en troisième position avec 4,54 % des voix<ref>{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=72&s=1&c=tous#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=}}</ref>.
 
La plateforme du Parti vert est présentée dans un document nommé «Se donner une voix». Le PVQ y propose une «gouvernance écologique basée sur une vision globale des enjeux environnementaux et sur le développement d’une culture politique environnementale internationale»<ref name=":16">Parti vert du Québec, «Se donner une voix», Plateforme, 2012, [en ligne] http://www.poltext.org/sites/poltext.org/files/plateformes/qc2012pvq_plt_18082012_142448.pdf (consulté le 21 février 2017)</ref>. Les priorités du parti, telles qu’exprimées dans leur plateforme, est de mettre en place une gouvernance écologique, de garder en tête le bien commun, de prioriser l’éducation et d’assurer la préservation de l’environnement, pour une planète, une économie et des gens en santé<ref name=":16" />.
 
=== 2014 ===
Aux élections de 2014, le Parti vertVert du Québec connait une autre diminution des voix remportées. Alors qu’il présente 44 candidats, il recueille {{unité|23163|voix}}, pour un total de 0,55 % des votes<ref>{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=74&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=}}</ref>. Seuls le chef, [[Alex Tyrrell]], et Lisa Julie Cahn remporte plus de 3 % des votes, soit respectivement 4,52 % dans [[Notre-Dame-de-Grâce (circonscription provinciale)|Notre-Dame-de-Grace]] et 4,02 % dans [[Westmount–Saint-Louis|Westmount-Saint-Louis]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=74&s=1&c=tous#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=}}</ref>.
 
=== Élections partielles ===
Depuis la nomination d'Alex Tyrrell à la tête du Parti vert du Québec en septembre 2013, le PVQ a participé à plusieurs élections partielles. Les résultats à plusieurs de ces élections partielles, particulièrement à partir de 2015, sont prometteurs. Ils affichent une augmentation de la popularité du Parti après les élections de 2014. En effet, dans 8 des 9 circonscriptions où le PVQ participe à des élections partielles à partir de 2015, les résultats obtenus sont supérieurs à 2 %. Après le 0,55 % des voix obtenues aux élections générales de 2014, il s'agit d'une remontée pour le Parti vertVert du Québec, qui atteint même jusqu'à 3,5 et 4 % dans certaines circonscriptions.
{| class="wikitable centre" summary="Ce tableau indique les résultats qu'a obtenus le Parti vert du Québec aux différentes élections provinciales québécoises. On trouve le nombre de candidats, le nombre de députés élus et le nombre et le pourcentage des voix recueillies." style="text-align:center"
|+ Résultats du Parti vertVert du Québec aux élections partielles depuis 2013<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Élections partielles|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-partielles.php|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=28 février 2017}}</ref>
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