« Parti vert du Québec » : différence entre les versions
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{{Infobox/Début}}
{{Infobox Parti politique
|nom=Parti
|logo=LogoPVQ-Vectoriel.svg
|fondation=[[2001 au Québec|2001]]
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{{Infobox Parti politique/Représentation | noms-membres-assemblée1 = [[Assemblée nationale (Québec)|Députés]] | membres-assemblée1 = {{Infobox Parti politique/Sièges|0|125|hex=#9ACD32}} }}
{{Infobox/Fin}}
Le '''Parti
Le Parti
== Histoire ==
=== Premier Parti
Une première version du Parti
=== Parti
En 2002, trois partis politiques de [[Gauche (politique)|gauche]], soit le [[Rassemblement pour l'alternative progressiste]], le [[Parti de la démocratie socialiste (Québec)|Parti de la démocratie socialiste]] et le [[Parti communiste du Québec (PCQ-PCC)|Parti communiste du Québec]], ont fusionné pour former l'[[Union des forces progressistes]] (UFP). Sans fusionner avec l'UFP, le PVQ promet alors d'essayer d'éviter de présenter des candidats dans les [[circonscription électorale du Québec|circonscriptions]] où il y a un candidat de l'UFP, se réservant cependant le droit de faire campagne où bon lui semble (même dans des circonscriptions avec un candidat d'UFP). Cette entente n'est toutefois pas satisfaisante aux yeux de certains membres du PVQ, puisqu'elle limite le nombre de candidats du Parti vert et qu'elle n'est pas respectée dans certains cas.
En mai 2006, le PVQ élit un nouveau chef [[Scott McKay]], et rejette (par motion) tout rapprochement avec [[Québec solidaire]] (fusion de l'[[Union des forces progressistes|UFP]] et d'[[Option citoyenne]]), réaffirmant son indépendance et son désir de devenir une alternative crédible sur la scène politique québécoise. Depuis le début de 2006, le Parti
Le 29 mars 2008, [[Guy Rainville]] est élu nouveau chef du PVQ (avec 54,4 % des voix), battant le chef sortant [[Scott McKay]] (45,6 % des voix). Ce dernier a depuis joint le [[Parti québécois]] et fut élu député de [[L'Assomption (circonscription provinciale)|L'Assomption]] lors de l'[[élections générales québécoises de 2008|élection du 8 décembre 2008]].
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=== Environnement ===
La plateforme du PVQ est très orientée sur les enjeux environnementaux. Le Parti se positionne en faveur d’une expansion du réseau de transports en commun et d’une abolition des tarifs, puisqu’il croit que la gratuité des transports en commun est le moyen le plus efficace de réduire considérablement le nombre de voitures sur la route. Le Parti
Le chef actuel, [[Alex Tyrrell]], participe beaucoup aux mouvements d’opposition aux pipelines. Dans un panel appelé {{citation étrangère|langue=en|No Pipelines : What’s Next?}} qui s’est déroulé à l’Université Concordia en février 2016, il s’est opposé à toute nouvelle infrastructure d’exploitation des énergies fossiles au Québec<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Concordia Students Organize Panel on Pipeline Resistance {{!}} News|périodique=The Link|date=12 février 2016|issn=|lire en ligne=https://thelinknewspaper.ca/article/concordia-students-organize-panel-on-pipeline-resistance2|consulté le=2017-02-13|pages=}}</ref>.
En ce qui concerne les changements climatiques, le Parti
Le PVQ propose le développement de cinq technologies vertes :
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Toutefois, il s’oppose aux subventions pour le développement des voitures électriques et hybrides en raison de l’exploitation de terres rares et de métaux dangereux pour la production des batteries. Il mise aussi sur le développement d’un programme de recyclage d’envergure qui permettrait au Québec de recycler tous ses biens de consommation, de créer des emplois de qualité dans un secteur d’avenir, de positionner le Québec comme leader mondial dans le domaine du recyclage et de réduire la demande pour les biens de consommation non durables. Un système d’écotaxe, qui inclurait les frais de pollution environnementale dans le cout de production est aussi projeté<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Technologies vertes et recyclage|url=http://www.pvq.qc.ca/technologies_vertes|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=6 février 2017}}</ref>.
Le Parti
==== Transport en commun ====
Le Parti
Le PVQ propose d'augmenter considérablement l'investissement en transports en commun. Le site internet du Parti présente trois axes de solution :
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=== Démocratie et société ===
Le Parti
En ce qui a trait à l’immigration, le Parti
La défense des [[droits des femmes]], des [[Premières Nations|Premières nations]], des LGBTQ+, des minorités ethniques et religieuses ainsi que des animaux sont aussi à l’agenda du PVQ<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Démocratie|url=http://www.pvq.qc.ca/democratie|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=6 février 2017}}</ref>.
=== Santé ===
La plateforme politique du Parti
Le PVQ se place également en faveur du projet de loi [[Loi concernant les soins de fin de vie|Mourir dans la dignité]], car il croit qu’il s’agit d’une liberté individuelle qui doit être respectée<ref name=":3" />.
La [[prévention]] est aussi au cœur de la plateforme du Parti
=== Économie et emploi ===
Le Parti
Une réforme fiscale est également proposée par le PVQ, sous la forme de la réintroduction de la taxe sur le capital ainsi que l’augmentation des taux d’imposition des entreprises. L’ajout de plus de paliers d’imposition pour les revenus supérieurs à {{unité|100000|$}} est aussi proposé<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Réforme fiscale|url=http://www.pvq.qc.ca/fiscal|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=13 février 2017}}</ref>.
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=== Éducation et culture ===
Le Parti
Bien que le PVQ soit en faveur d’une réforme importante des commissions scolaires, il veut préserver l’autonomie régionale des institutions d’éducation primaire et secondaire, ce qui s’inscrit dans sa logique de décentralisation des services publics<ref name=":6">{{Lien web|langue=fr|titre=Éducation primaire et secondaire|url=http://www.pvq.qc.ca/primaire|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>. Le Parti dénonce les trop grandes classes et défend plutôt un ratio de 20 étudiants par enseignant pour mieux favoriser l’apprentissage<ref name=":6" />.
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=== Justice sociale ===
Dans le domaine de la justice sociale, le Parti
Le Parti
Le PVQ appuie également les garderies à {{unité|7|$}}, et propose de « mettre un cran d’arrêt à l’augmentation des tarifs »<ref name=":10">{{Lien web|langue=fr|titre=Garderies publiques|url=http://www.pvq.qc.ca/garderies|site=pvq.qc.ca|date=2014|consulté le=20 février 2017}}</ref>. [[Alex Tyrrell]] déclare que l’accès aux centres de la petite enfance permet de lutter contre la pauvreté en permettant aux parents de retourner sur le marché du travail<ref name=":10" />.
Finalement, en ce qui concerne la justice et la sécurité publique, le Parti
== Campagnes électorales ==
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=== Résultats électoraux ===
{| class="wikitable centre" summary="Ce tableau indique les résultats qu'a obtenus le Parti vert du Québec aux différentes élections provinciales québécoises. On trouve le nombre de candidats, le nombre de députés élus et le nombre et le pourcentage des voix recueillies." style="text-align:center"
|+ Résultats électoraux du Parti
! [[Liste des élections générales québécoises|Élection]]
! Candidats /<br />[[Circonscription électorale du Québec|Circonscriptions]]<br />en élection
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{{style}}
Lors de l'élection générale de 1989, le Parti
Ce fut la première fois que le parti s'organisait vraiment sur la scène provinciale, malgré un budget limité d'environ {{unité|60000|$}} et une tournée du chef à vélo. L'organisation au niveau provincial se composait principalement des organisateurs des villes de Montréal, Québec et Sherbrooke. Une campagne de recrutement s'étala largement à partir de ces trois villes pour les circonscriptions avoisinantes. Plusieurs circonscriptions plus éloignées ont fonctionné de façon très autonome et ont connu d'immenses succès. La plupart du financement dans les régions provint des membres eux-mêmes qui ont contribué avec de petits montants. Grand nombre des réunions organisationnelles se sont tenues à Montréal, souvent au restaurant Commensal (d'abord parce que le siège social se trouvait à proximité puis les propriétaires de l'époque étaient sympathisants et donateurs). Plusieurs tentatives de gagner le soutien officiel des groupes écologiques sont demeurées vaines, puisque ces groupes tenaient souvent à garder leur neutralité politique afin de ne pas affecter leur financement public. La plateforme du parti en 1989 promouvait un nouveau projet de société écologiste dans une démarche démocratique participative, au sein d'une économie qui intègre les coûts sociaux et écologiques liés à la production et la consommation [Proposition de projet politique publiée en 1989]. La souveraineté et la neutralité économique (par opposition à une perspective de gauche) et un slogan populaire était « ni à gauche, ni à droite, mais d'avant ». Cette approche centriste ne fit pas l'affaire d'une grande part des membres et a causé des différends profonds. Malgré les désaccords philosophiques, Jean Ouimet a su insuffler une bonne dose d'énergie, d'engagement et de charisme au parti, et contribua en grande part à sa visibilité sur la scène politique québécoise.{{citation nécessaire}}
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=== 2007 ===
Les Verts ont présenté 108 candidats (sur une possibilité de 125) lors de l'élection générale de 2007<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=6&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. Il s'agit du plus grand nombre de candidats dans l'histoire du PVQ. C'est [[Scott McKay]] qui est alors à la tête du Parti
Le Parti
Intitulé « Nous sommes tous verts », la plate-forme des Verts insiste sur le consensus grandissant autour de la gravité de la crise environnementale. Elle met ainsi de l'avant le désir de tous de passer à l'action pour améliorer et enrichir leur milieu de vie<ref name=":13">{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Nous sommes tous verts|périodique=Radio-Canada|date=28 février 2007|issn=|lire en ligne=http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/342926/verts-programmes|pages=}}</ref>. Elle présente aussi la volonté du parti de remettre le pouvoir entre les mains des citoyens afin qu'ils puissent jouer un rôle actif dans la transition vers le [[développement durable]].
Ligne 212 :
Inspirée en partie par les différentes mouvances vertes dans le monde, la plate-forme s'inscrit dans une tentative de présenter des solutions pragmatiques qui transcendent les clivages politiques traditionnels. Elle a aussi une forme particulière puisqu'elle ne présente pas de promesses électorales au sens habituel; les engagements du parti sont plutôt présentés sous la forme de principes et de projets qui seront mis de l'avant au cours des prochaines années.
Selon la plateforme, le Parti
* Exiger des résultats concrets du gouvernement en matière d'environnement
* Prévenir la crise imminente des changements climatiques
Ligne 223 :
Le PVQ présente 80 candidats lors de cette élection et remporte {{unité|70393|votes}} (moins de la moitié que le nombre de vote obtenu à l'élection de 2007), ce qui représente 2,17 % des voix<ref>{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=3&s=2#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. [[Guy Rainville]], alors chef du Parti, obtient 4,21 % des voix dans la circonscription de [[Deux-Montagnes (circonscription provinciale)|Deux-Montagnes]]<ref name=":14">{{Lien web|langue=|titre=Élections générales|url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=3&s=1&c=tous#s|site=Le directeur général des élections du Québec|date=|consulté le=21 février 2017}}</ref>. La meilleure performance est une fois de plus dans [[Notre-Dame-de-Grâce (circonscription provinciale)|Notre-Dame-de-Grâce]], où le candidat Peter McQueen obtient 14,39 % des voix, arrivant en deuxième position, derrière le [[Parti libéral du Québec]]<ref name=":14" />. Le Parti vert du Québec arrive également en deuxième place dans les circonscriptions de [[Jacques-Cartier (circonscription provinciale)|Jacques-Cartier]] et [[D'Arcy-McGee (circonscription provinciale)|D'Aray-McGee]]<ref name=":14" />.
Dans l’introduction de la plate-forme électorale du PVQ, intitulée « Votons pour l’Avenir », le chef du parti, Guy Rainville soutient que « la toute première finalité des politiques du Parti
Il propose un projet de société basé sur le [[développement durable]]. Les propositions exposées dans la plate-forme incluent, entre autres<ref name=":15" /> :
Ligne 236 :
=== 2012 ===
Le Parti
La plateforme du Parti
=== 2014 ===
Aux élections de 2014, le Parti
=== Élections partielles ===
Depuis la nomination d'Alex Tyrrell à la tête du Parti vert du Québec en septembre 2013, le PVQ a participé à plusieurs élections partielles. Les résultats à plusieurs de ces élections partielles, particulièrement à partir de 2015, sont prometteurs. Ils affichent une augmentation de la popularité du Parti après les élections de 2014. En effet, dans 8 des 9 circonscriptions où le PVQ participe à des élections partielles à partir de 2015, les résultats obtenus sont supérieurs à 2 %. Après le 0,55 % des voix obtenues aux élections générales de 2014, il s'agit d'une remontée pour le Parti
{| class="wikitable centre" summary="Ce tableau indique les résultats qu'a obtenus le Parti vert du Québec aux différentes élections provinciales québécoises. On trouve le nombre de candidats, le nombre de députés élus et le nombre et le pourcentage des voix recueillies." style="text-align:center"
|+ Résultats du Parti
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!Circonscription
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