« Adrien Romain » : différence entre les versions

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→‎Le problème d'Adrien : surinterprétation de la source invoquée : rien ne justifie de parler de "sarcasmes", d'"irritation", et Romain compare la solution de van Ceulen à celle correspondante de Viète (pas aux 23)
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{{citation bloc|Si Adrien Romain n'a pas parcouru tout le globe terrestre, pour croire qu'il n'existe réellement pas sur toute la surface du globe des mathématiciens capables de résoudre son unique problème, au moins n'a-t-il pas compris dans son rayon la France et ses écoles. », écrit Viète dans la réponse qu'il adresse à son rival. « Qu'un Romain l'emporte sur un Belge ou un Belge sur un Romain, soit : mais le Français ne souffrira pas que Belge ou Romain lui enlève la gloire qui lui appartient. Moi qui ne me vante pas d'être mathématicien, mais qui fais seulement de l'étude des mathématiques le délassement de mes loisirs, j'ai résolu le problème d'Adrien en le lisant et sans tomber dans la moindre erreur. Me voilà du coup posé en grand géomètre<ref>{{Harvsp|Ruland|1867|p=71}}.</ref> !}}
 
En retour, Adrien Romain paraît irrité par le ton du Français, et ses sarcasmes :répond en [[1596]], il affirme que l'unique solution que lui a fournie van Ceulen (avec 12 décimales) est supérieure aux 23 solutions (à 8 décimales) de Viète<ref group="Notes">Pour plus de détail, consulter {{Article|auteur=Frédéric Ritter|url=http://archive.org/stream/larevueoccident01frangoog#page/n271/mode/2up|titre=François Viète, inventeur de l'algèbre moderne, 1540-1603 — Essai sur sa vie et son œuvre|revue=Revue occidentale philosophique, sociale et politique|série=2|vol=X|numéro=107|année=1895|pages=234-274}} ({{p.|263-266}}).</ref>. Il écrit<ref name="Ruland1867_73">{{Harvsp|Ruland|1867|p=73}}, {{Google Livres|YiADAAAAYAAJ|page=73|aperçu}}.</ref> :
 
{{citation bloc|[…] un homme éminent, un véritable mathématicien qui ne se laisse pas chatouiller par cet aiguillon de la gloire qui fait perdre la tête à tant d'autres : c'est un Français, nommé François Viète, conseiller du Roi et [[maître des requêtes]] au Parlement. ''Ne pouvant souffrir'', comme il dit lui-même, ''qu'un Belge ou un Romain lui ravit sa gloire'', il répondit surabondamment à mon défi par un traité d'une remarquable érudition.}}
tout »,en maislouant ajoutel'unique mais plus loinprécise solution de Van Ceulen (12 décimales contre 8 pour Viète) :
{{citation «bloc| Le mathématicien français eut sur Ludolphe l'avantage d'assigner toutes les dérivées de l'équation-mère. Cependant à considérer l'exactitude de cette dernière, je dois dire que Ludolphe l'a résolue beaucoup plus complètement que Viète<ref>{{Harvsp|Ruland|1867|p=73}}, {{Google Livres|YiADAAAAYAAJ|page=73|aperçu}}.</ref>.}}
 
=== Viète, Romain et Apollonius ===
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