« Jean-Jacques Dortous de Mairan » : différence entre les versions
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'''Jean-Jacques Dortous de Mairan'''<ref>On trouve {{citation|D'Ortous de Mairan}}, par exemple sur la [http://books.google.com/books?id=lzhfAAAAcAAJ&&pg=PP13 page de titre] de la ''Dissertation sur les variations du baromètre''.</ref>, né à [[Béziers]]<ref>Selon Raymond Ros (''Pages d'histoire biterroise''), Mairan est plutôt né au domaine de la Trésorière dans la commune de [[Maureilhan]].</ref> le {{
== Biographie ==
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=== Âge mûr ===
Songeant à déployer ses talents sur un plus vaste théâtre, Mairan vint s’établir à Paris, où il était avantageusement connu des savants par ses publications ainsi que par trois nouvelles dissertations sur la [[Cycloïde|roue d’Aristote]] et divers points d’histoire naturelle. En 1715, à la demande de l'[[Académie royale des sciences]] ce mémoire est examiné par [[Nicolas Saulmon]] et le [[Jacques d'Allonville de Louville|chevalier de Louville]]<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3592w/f41.image ''Histoire de l'Académie des sciences - Année 1715'', {{p.|31}}].</ref>{{,}}<ref>Olivier Bruneau, Irène Passeron, ''Des lions et des étoiles. Dortous de Mairan, un physicien distingué. Introduction'', Revue d'histoire des sciences'', dans ''Revue d'histoire des sciences'', 2015/2, tome 68, {{p.|259-279}} [https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2015-2-page-259.htm (''lire en ligne'')]</ref>. Ces travaux motivèrent l’accueil empressé fait à leur auteur par l’Académie Royale des Sciences, qui le reçut, le {{
Six mois plus tard, il remplaça [[Michel Rolle]], qui avait pris sa retraite le {{
En [[1721 en science|1721]], il fut chargé, conjointement avec [[Pierre Varignon]], de corriger les erreurs commises dans le [[tonnage|jaugeage des navires]] et de prévenir, au moyen d’une méthode plus exacte, les plaintes du commerce et les fraudes des marchands. Dans ce but, il visita les principaux ports de la Méditerranée. Le procédé de l’[[Jean-Hyacinthe Hocquart|intendant Hocquart]], qu’il améliora, fut adopté de préférence à celui de Varignon ; un commissaire général de la marine, du nom de Deslandes, ayant osé le critiquer en termes grossiers, fut obligé, après quelques débats, de faire une réparation publique tant à Mairan qu’à l’Académie.
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Homme doux, honnête et obligeant, à la politesse aimable, à la gaieté ingénieuse, d'un commerce sûr, Mairan se fit beaucoup d’amis. On l’a accusé d’égoïsme, et il faut dire qu’il rapportait tout à lui-même, et que son bien-être lui était presque aussi cher que le soin de sa réputation. Le [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent]], qui l’avait eu pour secrétaire, lui légua sa montre comme une preuve particulière d’estime<ref>[[#Michaud|Michaud]].</ref> ; le prince de Conti et d’autres grands seigneurs le comblèrent de bienfaits. La douceur de ses manières le fit regarder dans le monde comme un modèle de vertus sociales.
{{Citation bloc|M. de Mairan possède en profondeur ce que M. de Fontenelle avait en superficie. Faites-moi l'amitié de me chercher son feu central.|Voltaire|Lettre du {{
== Travaux ==
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* Dans ses [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75646k ''Institutions de physique''], {{Mme}} du Châtelet aborde la question des [[force vive|forces vives]], alors chaudement débattue.
* {{gallica|n=bpt6k73081z|t=Lettre de M. de Mairan à {{Mme}} la marquise du Chastellet sur la question des forces vives, en réponse aux objections qu’elle lui fait sur ce sujet dans ses ''Institutions de physique'}} (1741)
* [[Émilie du Châtelet]], [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75679j ''Réponse de {{Mme}} la marquise Du Chastelet à la lettre que M. de Mairan, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des sciences, lui a écrite, le {{
==== Avec le père Dominique Parrenin ====
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| références =
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=== Bibliographie ===
[[Fichier:Maureilhan plaque Dortous.JPG|vignette
* [[Jean-Paul Grandjean de Fouchy]], ''Éloge de M. de Mairan'', dans ''Histoire de l'Académie royale des sciences - Année 1771'', Imprimerie royale, Paris, 1774, {{p.|89–104}} [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35697/f96.image (''lire en ligne'')]
* Jean-Michel Faidit, ''Mairan et les premières théories de l'aurore boréale'', 2016, Les Presses du Midi.
* Olivier Bruneau, Irène Passeron, ''Des lions et des étoiles. Dortous de Mairan, un physicien distingué. Introduction'', Revue d'histoire des sciences'', dans ''Revue d'histoire des sciences'', 2015/2, tome 68, {{p.|259-279}} [https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2015-2-page-259.htm (''lire en ligne'')]
* Abby R. Kleinbaum, ''Jean Jacques Dortous de Mairan (1678-1771) : A study of an Enlightenment scientist'', 1970 — Thèse de doctorat, université Columbia.
* Ellen McNiven Hine, [http://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=ges-001:1995:52::399 « Dortous de Mairan and eighteenth century « Systems Theory » »], dans ''Gesnerus'',
* Ellen McNiven Hine, « Jean-Jacques Dortous de Mairan and the Geneva connection : scientific networking in the 18th century », Voltaire Foundation, Oxford (1996)
* {{Ancre|Michaud}}[Michaud] [[Joseph-François Michaud]] et [[Louis-Gabriel Michaud]], [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k51666t/f166 « Mairan (Jean-Jacques Dortous de) »], dans ''Biographie universelle, ancienne et moderne'', {{vol.|26}} {{plume}}
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[[Catégorie:Membre de la Royal Society of Edinburgh]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences de Russie]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université de Toulouse]]
[[Catégorie:Naissance à Béziers]]
[[Catégorie:Naissance en novembre 1678]]
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