« Jean-Jacques Dortous de Mairan » : différence entre les versions

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{{Infobox Écrivain}}
| nom = Jean-Jacques Dortous de Mairan
| image = Miger - Dortous de Mairan-transparent.png
| légende = <small>''Gravure de [[Simon Charles Miger]] d’après [[Charles-Nicolas Cochin]].''</small>
| nom de naissance =
| surnom =
| activités = [[Mathématicien]], [[astronome]] et [[géophysicien]]
| date de naissance = {{date de naissance|26|novembre|1678|en science}}
| lieu de naissance = [[Béziers]]
| date de décès = {{date de décès|20|février|1771|26|novembre|1678|en science}}
| lieu de décès = [[Paris]]
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| œuvres principales =
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| signature =
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'''Jean-Jacques Dortous de Mairan'''<ref>On trouve {{citation|D'Ortous de Mairan}}, par exemple sur la [http://books.google.com/books?id=lzhfAAAAcAAJ&&pg=PP13 page de titre] de la ''Dissertation sur les variations du baromètre''.</ref>, né à [[Béziers]]<ref>Selon Raymond Ros (''Pages d'histoire biterroise''), Mairan est plutôt né au domaine de la Trésorière dans la commune de [[Maureilhan]].</ref> le {{dateDate de naissance-|26|novembre|1678|en science}} et mort à [[Paris]] le {{dateDate de décès-|20|février|1771|en science}}, est un [[mathématicien]], [[astronome]] et [[géophysicien]] français.
 
== Biographie ==
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=== Âge mûr ===
Songeant à déployer ses talents sur un plus vaste théâtre, Mairan vint s’établir à Paris, où il était avantageusement connu des savants par ses publications ainsi que par trois nouvelles dissertations sur la [[Cycloïde|roue d’Aristote]] et divers points d’histoire naturelle. En 1715, à la demande de l'[[Académie royale des sciences]] ce mémoire est examiné par [[Nicolas Saulmon]] et le [[Jacques d'Allonville de Louville|chevalier de Louville]]<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3592w/f41.image ''Histoire de l'Académie des sciences - Année 1715'', {{p.|31}}].</ref>{{,}}<ref>Olivier Bruneau, Irène Passeron, ''Des lions et des étoiles. Dortous de Mairan, un physicien distingué. Introduction'', Revue d'histoire des sciences'', dans ''Revue d'histoire des sciences'', 2015/2, tome 68, {{p.|259-279}} [https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2015-2-page-259.htm (''lire en ligne'')]</ref>. Ces travaux motivèrent l’accueil empressé fait à leur auteur par l’Académie Royale des Sciences, qui le reçut, le {{dateDate-|24|décembre|1718|en science}}, en qualité d’associé géomètre, sans lui imposer l’épreuve préliminaire d’adjoint.
 
Six mois plus tard, il remplaça [[Michel Rolle]], qui avait pris sa retraite le {{dateDate-|8|juillet|1719}}. Dès lors il se montra très régulier aux séances de l'Académie, où il fit de fréquentes lectures. Vers cette époque il commença à donner les principes de sa théorie du chaud et du froid, continués en 1721 et entièrement développés en 1765. Il s’occupa aussi, jusqu’en 1740, d’un travail non moins remarquable sur la réflexion des corps, matière à peu près aussi neuve que la précédente et qui n’avait offert à son observateur vulgaire aucun sujet d’observations neuves.
 
En [[1721 en science|1721]], il fut chargé, conjointement avec [[Pierre Varignon]], de corriger les erreurs commises dans le [[tonnage|jaugeage des navires]] et de prévenir, au moyen d’une méthode plus exacte, les plaintes du commerce et les fraudes des marchands. Dans ce but, il visita les principaux ports de la Méditerranée. Le procédé de l’[[Jean-Hyacinthe Hocquart|intendant Hocquart]], qu’il améliora, fut adopté de préférence à celui de Varignon ; un commissaire général de la marine, du nom de Deslandes, ayant osé le critiquer en termes grossiers, fut obligé, après quelques débats, de faire une réparation publique tant à Mairan qu’à l’Académie.
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Homme doux, honnête et obligeant, à la politesse aimable, à la gaieté ingénieuse, d'un commerce sûr, Mairan se fit beaucoup d’amis. On l’a accusé d’égoïsme, et il faut dire qu’il rapportait tout à lui-même, et que son bien-être lui était presque aussi cher que le soin de sa réputation. Le [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent]], qui l’avait eu pour secrétaire, lui légua sa montre comme une preuve particulière d’estime<ref>[[#Michaud|Michaud]].</ref> ; le prince de Conti et d’autres grands seigneurs le comblèrent de bienfaits. La douceur de ses manières le fit regarder dans le monde comme un modèle de vertus sociales.
 
{{Citation bloc|M. de Mairan possède en profondeur ce que M. de Fontenelle avait en superficie. Faites-moi l'amitié de me chercher son feu central.|Voltaire|Lettre du {{dateDate-|14 juin 1769}} à [[Nicolas-Claude Thieriot|Thiériot]]<ref name=lettreVoltaire/>}}
 
== Travaux ==
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* Dans ses [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75646k ''Institutions de physique''], {{Mme}} du Châtelet aborde la question des [[force vive|forces vives]], alors chaudement débattue.
* {{gallica|n=bpt6k73081z|t=Lettre de M. de Mairan à {{Mme}} la marquise du Chastellet sur la question des forces vives, en réponse aux objections qu’elle lui fait sur ce sujet dans ses ''Institutions de physique'}} (1741)
* [[Émilie du Châtelet]], [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75679j ''Réponse de {{Mme}} la marquise Du Chastelet à la lettre que M. de Mairan, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des sciences, lui a écrite, le {{dateDate-|18 février 1741}}, sur la question des forces vives''] ({{dateDate-|16 mars 1741}})<ref>{{Citation|C’est la première controverse scientifique d’envergure entre un homme et une femme.}} [http://gallica.bnf.fr/essentiels/du-chatelet/institutions-physique Texte] sur le site de [[Gallica]].</ref>
 
==== Avec le père Dominique Parrenin ====
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| taille = 30
| références =
<ref name=lettreVoltaire>[http://books.google.com/books?id=OuBPAQAAIAAJ&pg=PA357 Lettre de Voltaire].</ref>
<ref name=Moreau1>[[#Moreau|Moreau]], {{p.|1}}.</ref>
<ref name=selonMoreau>Selon [[#Moreau|Moreau]] ({{p.|viii}}), le premier manuscrit autographe n'est pas de Malebranche et le second est de l'[[François de Lanion|abbé Lanion]] ; Malebranche écrit lui-même : {{citation|L’auteur des Méditations Métaphysiques est monsieur l’abbé de Lanion}} ([[:s:Briefwechsel zwischen Leibniz und Malebranche|{{lang|de|''Briefwechsel zwischen Leibniz und Malebranche''}}]], {{p.|339}}).</ref>
}}
 
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=== Bibliographie ===
[[Fichier:Maureilhan plaque Dortous.JPG|vignette|250px|Plaque sur la mairie de [[Maureilhan]]]]
* [[Jean-Paul Grandjean de Fouchy]], ''Éloge de M. de Mairan'', dans ''Histoire de l'Académie royale des sciences - Année 1771'', Imprimerie royale, Paris, 1774, {{p.|89–104}} [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35697/f96.image (''lire en ligne'')]
* Jean-Michel Faidit, ''Mairan et les premières théories de l'aurore boréale'', 2016, Les Presses du Midi.
* Olivier Bruneau, Irène Passeron, ''Des lions et des étoiles. Dortous de Mairan, un physicien distingué. Introduction'', Revue d'histoire des sciences'', dans ''Revue d'histoire des sciences'', 2015/2, tome 68, {{p.|259-279}} [https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2015-2-page-259.htm (''lire en ligne'')]
* Abby R. Kleinbaum, ''Jean Jacques Dortous de Mairan (1678-1771) : A study of an Enlightenment scientist'', 1970 — Thèse de doctorat, université Columbia.
* Ellen McNiven Hine, [http://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=ges-001:1995:52::399 « Dortous de Mairan and eighteenth century « Systems Theory » »], dans ''Gesnerus'', {{vol.|52}} (1995), {{p.|54–65}}.
* Ellen McNiven Hine, « Jean-Jacques Dortous de Mairan and the Geneva connection : scientific networking in the 18th century », Voltaire Foundation, Oxford (1996)
* {{Ancre|Michaud}}[Michaud] [[Joseph-François Michaud]] et [[Louis-Gabriel Michaud]], [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k51666t/f166 « Mairan (Jean-Jacques Dortous de) »], dans ''Biographie universelle, ancienne et moderne'', {{vol.|26}} {{plume}}
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[[Catégorie:Membre de la Royal Society of Edinburgh]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences de Russie]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen]]
[[Catégorie:Étudiant de l'université de Toulouse]]
[[Catégorie:Naissance à Béziers]]
[[Catégorie:Naissance en novembre 1678]]