« Philippe Jaccottet » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Jaccottet}}
{{Infobox Écrivain
| nom = Philippe Jaccottet
| image = Philippe Jaccottet (1991) by Erling Mandelmann - 3.jpg
| légende = Philippe Jaccottet en [[1991]] par [[Erling Mandelmann]].
| nom de naissance =
| surnom =
| activités = [[écrivain]], [[poète]], [[Traduction|traducteur]]
| date de naissance = 30 juin 1925
| lieu de naissance = [[Moudon]], {{Suisse}}
| date de décès =
| lieu de décès =
| langue = [[français]]
| mouvement =
| genre =
| distinctions = [[Prix Rambert]], 1956<br />[[Prix des écrivains vaudois]], 1958<br />[[Grand Prix de poésie de la Ville de Paris]], 1985<br />[[Grand Prix national de poésie]], 1995<br />[[Prix Goncourt de la poésie]], 2003<br />Prix [[Eugène Guillevic|Guillevic]], 2011
| adjectifs dérivés =
| œuvres principales =
| complément =
| signature =dertgi
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== Biographie ==
=== Jeunesse ===
Philippe Jaccottetacotryt s'installe, avec sa famille, à [[Lausanne]] en [[1933]]. Son enfance est déjà marquée par l'écriture. À quinze ans, il offre à ses parents un ensemble de poèmes intitulé ''Flammes noires''<ref>Jean-Claude Mathieu, ''Philippe Jaccottet'', {{p.|160}}</ref>. À seize ans, le [[27 juin]] [[1941]], lors de la remise du [[Prix Rambert]], Jaccottet découvre [[Gustave Roud]]. Cette rencontre est déterminante pour le jeune poète : il la considère lui-même comme « décisive »<ref>''Correspondance 1942-1976'', {{p.|23}}</ref> ; elle donne progressivement naissance à une amitié que va concrétiser l'importante correspondance que s'échangent les deux hommes, de [[1942]] à la mort de Roud en [[1976]]. Gustave Roud fait connaître au jeune homme le romantisme allemand et les poètes qu'il traduit, [[Novalis]] et [[Friedrich Hölderlin|Hölderlin]]<ref>« Entretien avec Michel Bory pour le film Plan-fixe, juin 1978 », ''Philippe Jaccottet, pages retrouvées''…, {{p.|103}}.</ref>, mais aussi la beauté de la nature et des paysages<ref>{{lien web|auteur=Damien Berdot|titre=La poétique de l'espace dans l'œuvre de Philippe Jaccottet|url=http://membres.lycos.fr/dberdot/licence/|consulté le=6/8/08}}.</ref> qui entrent dès lors au cœur de sa sensibilité. C'est aussi la période où il commence à traduire, pour son plaisir : {{citation bloc|Il y avait spontanément en moi un goût de cela<ref>Philippe Jaccottet et Reynald André Chalard, ''De la poésie : entretien avec Reynald André Chalard'', Arléa, 2007.</ref>.}}
 
Après son baccalauréat, Jaccottet suit des études de lettres à l'[[Université de Lausanne]], durant lesquelles ses écrits commencent à paraître dans des périodiques : il s'agit d'une [[pièce de théâtre]], ''Perceval'' (lue au printemps 1945 à la Guilde du livre<ref>Mathieu, ''{{opcit}}'', {{p.|25}}.</ref>), et de premiers poèmes<ref>''Correspondance'', {{p.|26}}</ref>, dont « Élégie » ([[1943]]-4), « Pour les ombres » ([[1944]]) et « Les Iris »<ref>Mathieu, ''{{opcit}}'', {{p.|16}}</ref> en [[1945]]. C'est en {{date||mai|1945}} qu'est publié son premier ouvrage, ''Trois poèmes aux démons'', dont on dit que Jaccottet détruisait les exemplaires qu'il rencontrait ; puis, en [[1946]], il écrit une seconde pièce, ''La Lèpre''<ref>Mathieu, ''{{opcit}}'', {{p.|166}}</ref>, qu'il n'a pas achevée (il ne reste plus de traces de ces deux pièces<ref>Judith Chavane, « Le sonnet dans la poésie de Philippe Jaccottet, une forme de transition » in ''Le sonnet au risque du sonnet: actes du colloque international de Besançon, 8, 9 et 10 décembre 2004'', L'Harmattan, 2006, {{p.|140.}}</ref>). Il obtient sa licence de lettres en {{date||juillet|1946}}, mais ne veut pas enseigner. Cette même année, au cours d'un voyage en [[Italie]], il rencontre [[Giuseppe Ungaretti]] et se lie d'amitié avec ce poète italien dont il commence à publier des traductions en [[1948]] dans ''Pour l'Art''<ref>''Jaccottet traducteur d'Ungaretti'', p.37, note 1.</ref>. Puis Jaccottet s'installe à [[Paris]], [[rue du Vieux Colombier]], à l'automne 1946<ref>Jean-Pierre Vidal, ''Philippe Jaccottet : pages retrouvées...'', {{p.|104}} et {{p.|262}}.</ref> où, engagé par l'éditeur [[Henry-Louis Mermod]] (qu'il a rencontré à Lausanne en 1944), il travaille sur des traductions (la première est ''La Mort à Venise'' de [[Thomas Mann]]), et publie de nombreux textes pour la presse, notamment pour la ''Nouvelle Revue de Lausanne'', où sont publiés entre [[1950]] et [[1970]] plus de trois-cent cinquante articles de Jaccottet<ref>''Écrits pour papier-journal'', {{p.|8}}.</ref>.
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