« Guerre civile syrienne » : différence entre les versions

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[[Fichier:Syria (+Golan), administrative divisions - de - colored.svg|thumb|240px|left|Carte des [[Gouvernorats de la Syrie]] (liste des provinces), avec le [[plateau du Golan]] (en vert, au sud-ouest), et les pays frontaliers.]]
 
L’essentiel du territoire syrien est constitué par un vaste plateau calcaire surmonté de quelques reliefs anciens et traversé au nord-est par l'[[Euphrate]]. Le pays est bordé au nord par la [[Turquie]], à l'est par l'[[Irak]] et au sud par la [[Jordanie]], [[Israël]] et le [[Liban]]. Le pays possède une façade maritime ouvrant sur la [[Méditerranée]]. La majorité de la population syrienne réside dans les villes et les principales agglomérations sont situées sur la bande côtière ([[Tartus]], [[Banias (ville)|Banias]], [[Lattaquié]], [[Jableh]]), dans l'ouest ([[Alep]], [[Homs]], [[Hama]]) et le sud du pays ([[Damas]], [[Deraa]]). À cette géographie physique se superpose une géographie humaine (ruraux/urbains) et une géographie ethno-religieuse ([[Sunnisme|sunnites]], [[Chiisme|chiites]], [[alaouites]], [[druzes]], [[Christianisme|chrétiens]], [[kurdes]]), qui rendaient déjà difficile toute représentation exacte de la situation avant la guerre civile. Le développement du conflit a compliqué la tâche des cartographes, au point que la représentation des opérations et des zones d'influence fait désormais partie d'une véritable « guerre des cartes » participant à la propagande et à la désinformation<ref name="Balanche">Fabrice Balanche, [http://orientxxi.info/magazine/l-insurrection-syrienne-et-la-guerre-des-cartes,0397 L’insurrection syrienne et la guerre des cartes], ''Orient XXI'', 24 octobre 2013.</ref>.FUCK U ISRAEL
 
Cette configuration a conditionné la dynamique du conflit : la contestation a débuté dans les zones urbaines où étaient concentrés des griefs d'ordre économique et ethno-religieux contre le pouvoir en place. La répression s'est abattue sur les localités considérées comme rebelles, où le conflit a fait apparaître les fractures économiques, ethniques et religieuses entre centre, banlieue, périphérie et quartiers « informels ». Le conflit s'est ainsi installé au cœur des villes, où les combattants ont fait assaut de férocité pour assiéger et réduire leurs adversaires, quartier par quartier, et où les populations civiles ont payé un très lourd tribut aux violences.