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{{ébauche|RDC|politique}}
L’'''Accord de Sun City''' est un accord signé le [[{{date|19 avril]] [[2002]]}} à [[Sun City (Afrique du Sud)|Sun City]] en [[Afrique du Sud]] entre certaines parties à la [[Deuxième Guerre du Congo]], à l’issue du [[dialogue Inter-Congolaisintercongolais]]. Les délégués espéraient qu’il s’agirait d’un épilogue, mettant fin à plus de quatre ans de conflit et dix-neuf mois de négociations, préparant le terrain pour un gouvernement d’union nationale.
 
FuresFurent témoins à l’accord le [[Présidents de l'Afrique du Sud|président]] [[Afrique du Sud|sud-africain]] [[Thabo Mbeki]] ainsi que les chefs d’État du [[Botswana]], de la [[Namibie]], de la [[Zambie]] et du [[Zimbabwe]].
 
== Participants ==
Un accord partiel fut trouvé entre le gouvernement, le [[Mouvement de libération du Congo]] (groupe rebelle soutenu par l’[[Ouganda]]), une majorité de la société civile et des groupes d’oppositions non armés. Les parties ne parvinrent toutefois pas à se mettre d’accord sur une nouvelle constitution et l'établissement d'un gouvernement, malgré plusieurs tentatives.
 
Un autre groupe rebelle, la branche [[Goma|gomatracienne]] du [[Rassemblement congolais pour la démocratie]] ([[RCD-Goma]]), soutenusoutenue par le [[Rwanda]], ainsi que plusieurs partis d’opposition non armés, dont l’[[Union pour la démocratie et le progrès social]] (UDPS) d’[[Étienne Tshisekedi]] refusèrent de signer l’accord.
 
== Termes du traité ==
L’accord créa un cadre visant à mettre sur pied un gouvernement unifié et multipartite, ainsi qu’une feuille de route pour des élections démocratiques.
 
L’accord permit entre autres à [[Joseph Kabila]] de demeurer président de la [[Républiquerépublique démocratique du Congo]] pendant une période de transition de deux ans, extensible pour une année supplémentaire, avec [[Jean-Pierre Bemba]] comme Premier ministre dans un gouvernement de transition.
 
Il était également prévu que Kabila partage le pouvoir avec quatre vice-présidents, un issu de chacun des deux principaux groupes rebelles, un du gouvernement et un de l’opposition non armée. Les ministères seraient répartis équitablement et les anciens combattants de l’opposition, intégrés à l’armée et à la police.
 
Après la signature de l’accord, des critiques relevèrent que rien ne prévoyait l’unification de l’armée, ce qui affaiblit l’efficacité du traité. Aucun compte-rendu détaillé contenant les procès-verbaux des négociations, les rapports des commissions et les résolutions ne furent remis aux délégués à l’issue de la rencontre, ce qui rendit difficile tout débat éclairé au Congo.
 
La signature de l’accord engendra une diminution des combats mais sans toutefois mettre fin à la guerre.
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* {{ouvrage
| auteur = International Crisis Group
| titre = Temps couvert sur Sun City : La refondation nécessaire du processus de paix congolais
| collection = ICG Rapport Afrique
| numéro dans collection = 44
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}}
 
{{Palette |Guerres et processus de paix en Républiquerépublique démocratique du Congo}}
{{Portail|République démocratique du Congo|Afrique du Sud|paix|années 2000}}
 
[[Catégorie:Traité de paix du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Deuxième Guerreguerre du Congo]]
[[Catégorie:Traité signé en 2002]]
[[Catégorie:2002 en Afrique]]
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