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→‎Polémiques : +Kenya, polémique et défense de la société.
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|url = http://expreso.ec/expreso/plantillas/nota.aspx?idart=8652242&idcat=38269&tipo=2|site = expreso.ec le = 2015-11-09 }}</ref> soumis aux taxes.
 
=== Polémiques ===
 
La société a régulièrement été citée dans la presse dans des affaires polémiques de corruption ou de lobbying mais en mars 2017 n'a pas été condamné pour cela.
 
==== AccusationsProcédure dejudiciaire pour corruption au Brésil ====
En 2015, au [[Brésil]], la société est citée dans une affaire de [[corruption]]<ref name=":0">{{Article|titre = Brazil police uncover another fraud scheme at finance ministry|périodique = Reuters|date = 2015-07-01|lire en ligne = http://www.reuters.com/article/2015/07/01/brazil-tax-fraud-idUSL1N0ZH0KT20150701|consulté le = 2015-10-23}}</ref> dans le cadre d’une enquête de la police fédérale<ref>{{pt}}[http://www.dpf.gov.br/agencia/noticias/2015/07/pf-apura-fraudes-em-contratos-referente-ao-sistema-de-controle-de-bebidas ''PF combate fraude em contrato bilionário da Casa da Moeda'']</ref> relative aux conditions d’attribution<ref>{{pt}}[http://www.casadamoeda.gov.br/portalCMB/noticias?id=274 ''Nota à imprensa sobre a Operação Vícios da Polícia Federal'']</ref> par la Casa da Moeda<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/poder/2015/07/1650111-pf-investiga-fraude-de-r-100-mi-na-receita-federal-e-na-casa-da-moeda.shtml ''PF investiga fraude de R$ 100 mi na Receita Federal e na Casa da Moeda'']</ref> du contrat SICOBE. Plusieurs articles de presse relatent qu’une filiale brésilienne de la société suisse aurait versé 32,26 millions de dollars<ref>{{Lien web|titre = Sigarette, svolta sulla tracciabilità. Scacco matto al contrabbando?|url = http://www.affaritaliani.it/fattieconti/sigarette-svolta-sulla-tracciabilita-scacco-matto-al-contrabbando-375386.html|site = Affaritaliani.it|consulté le = 2015-10-23}}</ref> de [[Corruption|pots-de-vin]]<ref name=":0" /> à des fonctionnaires de l'agence de l'Impôt fédéral et de la Monnaie brésilienne afin de s'assurer l'obtention du contrat SICOBE<ref name=":0" />, qui représente plusieurs milliards d'euros<ref name=":0" />. La Casa de Moeda a depuis détaillé les conditions d’attributions du contrat dans une note détaillant la procédure d’appel d’offres<ref>[http://www.casadamoeda.gov.br/portalCMB/noticias / La Casa de Moeda]</ref>. La société affirme quant à elle n'avoir commis aucune irrégularité<ref>{{Lien web|titre = Top euro banknote security firm faces Brazil probe|url = http://www.politico.eu/article/euro-bank-security-greece-faces-brazil-tax-million/ |site = Politico.eu|consulté le = 2015-7-16}}</ref> et coopérer pleinement avec les autorités.
 
En juin 2016, le haut fonctionnaire responsable de l'attribution du marché à SICPA est arrêté par la justice dans le cadre de cette affaire<ref>[http://politica.estadao.com.br/blogs/coluna-do-estadao/operacao-esfinge-prendeu-auditor-da-receita-que-atua-na-area-de-fiscalizacao/ Operação Esfinge prendeu auditor da Receita que chefiou área de fiscalização], Estadao</ref>. En 2017, l'affaire est encore en cours<ref>[https://www.jusbrasil.com.br/diarios/136755436/trf-2-jud-jfrj-08-02-2017-pg-674 JusBrasil]</ref>.
 
==== Accusations de surfacturation au Maroc ====
La société Selon le journal ''[[Jeune Afrique]]'', le contrat attribué à SICPA coûterait, selon ses détracteurs et à prestations similaires, 15 fois plus au Maroc qu'à la Turquie, et deux fois plus au Maroc qu'au Brésil<ref>[http://www.jeuneafrique.com/5345/economie/maroc-enqu-te-sur-le-contrat-controvers-de-sicpa/ Jeune Afrique]</ref>. ''La Nouvelle Tribune'', journal marocain, relaie ces affirmations et ajoute que 'la facture des prestations de SICPA apparaît comme trop élevée et il ne serait pas sain que d’aucuns puissent considérer qu’il s’agit en réalité d’une « taxe spéciale » destinée à financer des opérations non officielles."<ref name=":6">[http://lnt.ma/sicpa-une-honorable-maison-suisse/ La Nouvelle Tribune]</ref>
 
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En 2015, SICPA reconduit finalement son contrat avec le Maroc pour une durée de 5 ans, tout en ayant réduit ses prix de 20 à 30%<ref>[http://www.lavieeco.com/news/economie/taxe-interieure-de-consommation-les-tarifs-du-marquage-fiscal-ont-baisse-32565.html La Vie Eco]</ref>.
 
==== Pratiques "sulfureuses" de lobbying en France ====
En France, selon le [[Le Journal du dimanche|Journal du Dimanche]]<ref name=":3" />, SICPA développe depuis 2008 une stratégie offensive<ref name=":3" /> auprès de [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|Bercy]] pour se voir attribuer la mise en place de la traçabilité des cigarettes dans l'hexagone<ref name=":3" />. D'abord rejeté par Claude Guéant alors qu'il était ministre, en 2014, [[Pierre Moscovici]], dans un projet de décret concernant la traçabilité, préconise l'utilisation de timbres similaires à ceux produits par SICPA<ref name=":3" />. En parallèle, SICPA promet alors de construire des usines dans le département du ministre<ref name=":3" />.
 
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La société est visée une nouvelle fois par la presse en 2017 pour ses pratiques de lobbying : ainsi BFM TV attaque en mars 2017 le président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale [[Bruno Le Roux]], accusée d'être le "lobbyiste de luxe d'une sulfureuse société suisse"<ref>[http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/80-deputes-deposent-le-meme-amendement-sur-le-tabac-1109562.html BFM TV]</ref>. Le journal français cite en particulier les amendements déposés à trois reprises par le député avec d'autres, pour ouvrir le marché de la tracabilité du tabac à la société suisse. Selon le journaliste, SICPA est "une société à la réputation sulfureuse". Le député PS Dominique Lefebvre s'en est également pris aux pratiques de lobbying de l'entreprise, déclarant avoir "vu traîner l’année dernière et l’année (2013 et 2014) d’avant des amendements qui avaient été écrits, rédigés et portés par des entreprises qui sont positionnées sur le marché de la traçabilité, suisse notamment".
 
=== Kenya ===
SICPA est attaquée par la presse locale kényane selon la ''Tribune de Genève'', avec des accusations de corruptions : "la multinationale aurait obtenu de façon illicite un contrat à hauteur de plus d’une centaine de millions de francs auprès du Département des finances à Nairobi (le Kenya Revenue Authority, KRA). Selon la presse, elle l’aurait obtenu bien avant son inscription au Registre du commerce kényan. Elle n’aurait en outre pas répondu aux critères des autorités." Le journal suisse souligne que "aucun document n’étaye une éventuelle malversation au Kenya [et que] la KRA se dit très satisfaite des services rendus par Sicpa." Et le journal suisse d'ajouter que "[SICPA] rejette en bloc toutes ces accusations mais ne s’en étonne pas. Il s’active sur le marché exposé des contrôles de traçabilité et d’authentification de produits hautement taxés, donc très fraudés."<ref>[https://www.tdg.ch/economie/entreprises/societe-sicpa-tourmente-kenya/story/21871986 La société Sicpa dans la tourmente au Kenya], ''La Tribune de Genève''</ref>.
 
== Références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/SICPA ».