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</ref> par fusion des départements du [[Haut-Rhin]] et du [[Bas-Rhin]]. Ces deux départements se sont déjà engagés dans une coopération renforcée et ont fusionné leurs agences économiques et touristiques<ref>[http://www.lalsace.fr/actualite/2015/09/26/nous-jouons-collectif L'Alsace - Coopération Haut-Rhin/Bas-Rhin « Nous jouons collectif » - Septembre 2015 - Clément Tonnot]</ref>. En outre, au {{1er}} janvier 2017, trois [[intercommunalité]]s revendiqueront le nom d'Alsace ː [[Mulhouse Alsace Agglomération]], la [[communauté de communes de l'Alsace Bossue]] et la [[Communauté de communes de la porte d'Alsace|communauté de communes de la Porte d'Alsace-Largue]].
 
L' Alsace fait partie de l'espace culturel de l'[[Europe centrale]] et est historiquement une terre de langue germanique ([[alémanique]] et [[Langues franciques|francique]]) avec des parties [[gallo-roman|romanes]] ([[Welche|vallées welches]], [[territoire de Belfort]], certaines communes du [[Sundgau]]). Malgré son identité forte, c'est une région [[cosmopolitisme|cosmopolite]]<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=99&ref_id=TCRD_010#col_1=2 INSEE - Étrangers en 2012 : comparaisons régionales et départementales] - Le Haut-Rhin et le Bas-Rhin font partie des départements français qui ont la plus forte par d'étrangers dans leurs population</ref>, [[métis]]sée<ref name="insee-origines-alsace"/> et fortement diversifiée sur le plan [[religion|religieux]]<ref>[[Histoire des Juifs en Alsace]], [[Protestantisme en Alsace]], [[Mennonites d'Alsace]]</ref>. La [[Anciennes provinces de France|région historique]] était subdivisée en trois entités : la [[Haute-Alsace]]<ref>La [[Haute-Alsace]] intégrait le [[Territoire de Belfort]]</ref>, la [[Basse-Alsace]]<ref>La [[Basse-Alsace]] intégrait le territoire de [[Landau in der Pfalz|Landau]]</ref> et la [[République de Mulhouse]]<ref>Entité indépendante enclavée en [[Haute-Alsace]]</ref>. Cette dernière se lance dans l'[[Révolution industrielle|aventure industrielle]] dès [[1746]] et vote sa [[Réunion de Mulhouse à la France|réunion à la France]] en [[1798]]. L'Alsace est le berceau de ''[[La Marseillaise]]'', elle a vu naître les généraux révolutionnaires [[Jean-Baptiste Kléber|Kléber]] et [[François-Christophe Kellermann|Kellermann]] et le [[Alfred Dreyfus|capitaine Dreyfus]]. L'implication des Alsaciens dans la [[Révolution française]]<ref>Rédaction [[La Marseillaise|Marseillaise]] à Strasbourg par [[Claude Joseph Rouget de Lisle|Rouget de L'Isle]] / Poids des généraux et officiers alsaciens de la révolution notamment [[Jean-Baptiste Kléber|Kléber]] et [[François-Christophe Kellermann|Kellermann]] / Propos de Bonaparte : ''… il ne s'inquiète pas lorsqu'on lui apprend que ses officiers alsaciens ne parlent pas le français : « Qu'importe s'ils parlent l'allemand, pourvu qu'ils sabrent à la française. » - Napoléon et le management - 2004''</ref> ainsi que dans l'[[affaire Dreyfus]] ont scellé leur attachement à la [[France|République française]]<ref>[[Numa Denis Fustel de Coulanges|Fustel de Coulanges]], professeur à l’université de Strasbourg, le [[27 octobre]] [[1870]] : « Il se peut que l’Alsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie, elle est française. Et savez-vous ce qui l’a rendue française ? Ce n’est pas [[Louis XIV]], c’est notre [[Révolution française|révolution de 1789]]. Depuis ce moment l’Alsace a suivi toutes nos destinées ; elle a vécu notre vie. Tout ce que nous pensions, elle le pensait ; tout ce que nous sentions, elle le sentait. Elle a partagé nos victoires et nos revers, notre gloire et nos fautes, toutes nos joies et nos douleurs. Elle n’a rien eu de commun avec vous. La patrie, pour elle, c’est la France. L’étranger, pour elle, c’est l’Allemagne. »</ref>. Après la défaite lors de la [[guerre de 1870]], l'Alsace est amputée du [[Territoire de Belfort]] et fait partie des « [[Alsace-Lorraine|provinces perdues]] ». Le [[revanchisme]] qu'elles inspireront accompagnera toute la [[Troisième République (France)|Troisième République]]. Terre d'Empire (''Reichsland'' en [[allemand]]), l'Alsace-Lorraine est dotée d'une constitution en [[1911]] qui est suspendue dès le début de la Grande Guerre. À l'issue de celle-ci, l'Alsace-Lorraine réintègre la [[France|République française]] en [[1919]], puis est [[CdZ-Gebiet Elsass|annexée]] par l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]] en [[1940]] et redevient française en [[1945]]. Cette histoire houleuse est une clé essentielle à la compréhension de certains particularismes locaux. Ainsi dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, de nombreux domaines sont régis par un [[Droit local en Alsace et en Moselle|droit local]]<ref>http://www.idl-am.org/ Institut du droit local - explication de l'application du droit local en Alsace et dans le département de la Moselle</ref> qui se substitue au droit général français.
 
[[Strasbourg]], est la plus importante <ref>INSEE 2010 : {{unité|759,798|habitants}}</ref> des six [[Unité urbaine|grandes agglomérations]] alsaciennes devant [[Mulhouse]] <ref>INSEE 2010 : {{unité|285,618|habitants}}</ref>, [[Belfort]], [[Colmar]] <ref>INSEE 2010 : {{unité|115,842|habitants}}</ref>, [[Haguenau]] <ref>INSEE 2010 : {{unité|58,937|habitants}}</ref> et [[Saint-Louis (Haut-Rhin)|Saint-Louis]] (banlieue française de [[Bâle]])<ref>INSEE 2010 : {{unité|36,225|habitants}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=zonages/unites_urbaines.htm Source Insee - Unités urbaines 2010]</ref>. Les aires urbaines de Strasbourg, Mulhouse, Colmar et Belfort dépassent chacune les {{formatnum:100000}} habitants. De tradition [[industrie]]lle forte, Mulhouse est la ville de [[France métropolitaine]] qui a la plus forte proportion de jeunes de moins de 19 ans<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF01215 INSEE - Caractéristiques de la population des principales villes de France]</ref> tandis que Strasbourg est le siège de [[Institutions européennes à Strasbourg|plusieurs institutions européennes]], dont le [[Parlement européen]] et le [[Conseil de l'Europe]].
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