« Suez (entreprise, 1858-2008) » : différence entre les versions

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''La Compagnie universelle du canal maritime de Suez'' a été créée en [[1858]] par [[Ferdinand de Lesseps]] pour percer et exploiter le [[canal de Suez]]. Le canal de {{unité|160|km}} entre la [[mer Méditerranée]] et la [[mer Rouge]] a été inauguré en [[1869]].
 
À la suite de la [[nationalisation]] du canal par [[Gamal Abdel Nasser|Nasser]] en [[1956]]<ref>Goldman, Berthold. (1956) "La Compagnie de Suez Société internationale", Le Monde, édition du 4 octobre 1956, [http://www.lemonde.fr/archives/article/1956/10/04/la-compagnie-de-suez-societe-internationale_2237007_1819218.html?xtmc=berthold_goldman&xtcr=33 en ligne].</ref>, quand le patrimoine égyptien de la ''Compagnie universelle du canal maritime de Suez'' a été transféré à la [[Suez Canal Authority]], la société touche d'importantes indemnités car elle disposait d'une concession jusqu'en 1968<ref>Denis Lefebvre, ''Les secrets de l'expédition de Suez'', éd. Perrin, 2010</ref>. Rebaptisée ''Compagnie financière de Suez'' en [[1958]], elle engage sa reconversion en multipliant participations et investissements dans divers secteurs de l'économie{{Ref nécessaire|date=2017}}.
 
En [[1959]], la société crée ''la Banque de la Compagnie Financière de Suez'' qui est rebaptisée ''Banque de Suez et de l'[[Union des Mines-La Hénin|Union des mines]]'' en [[1966]]. En [[1974]], la [[Banque de Suez]] fusionne avec la [[Banque de l'Indochine|Banque d'Indochine]] pour donner naissance à la ''[[Indosuez Wealth Management|Banque Indosuez]]''.
 
La ''Compagnie financière de Suez'' est nationalisée en [[1982]] puis [[privatisation|privatisée]] en [[1987]] sous la présidence de [[Renaud de La Genière]]. La privatisation est vantée par [[Catherine Deneuve]] dans quatre spots publicitaires sur le thème des « stratèges de l'argent »<ref>Jean-Marc Lehu, ''Origines et modes d'utilisation des célébrités par la publicité'', thèse de doctorat en sciences de gestion, spécialisation marketing, [[Université Panthéon-Sorbonne|Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne]], 1993, {{p.|116}}</ref>. En [[1988]], elle joue le rôle du « [[chevalier blanc (droit financier)|chevalier blanc]] » de la [[Société générale de Belgique]] lorsque ce groupe ancien est attaquée par l'italien [[Carlo De Benedetti]] qui convoite ses actifs énergétiques dans [[Electrabel]] et [[Tractebel]]{{Ref nécessaire|date=2017}}.
 
En [[1990]], la société prend le nom de ''Compagnie de Suez'', mais le début des [[années 1990]] est difficile à cause de la crise immobilière. L'année [[1995]] marque un tournant, lorsque deux de ses grands actionnaires, l'[[Union des assurances de Paris|UAP]] (président [[Jacques Friedmann]]) et la [[BNP Paribas|BNP]] (président [[Michel Pébereau]]), mettant à profit l'affaiblissement de Suez, présentent le projet d'une vaste fusion à trois pour créer la « Très Grande Financière ». Cependant, le président de Suez, [[Gérard Worms]] est contre car il a lui-même le projet d'un rapprochement avec le groupe [[Kering|Pinault-Printemps-Redoute]]. Finalement aucun des deux projets ne se réalisera et [[Gérard Worms]] doit quitter sa présidence, il est remplacé par [[Gérard Mestrallet]] qui bataille depuis deux ans en Belgique contre [[Étienne Davignon]], garant des intérêts belges dans la [[Société générale de Belgique|SGB]]. Ce dernier a comme projet une fusion avec la Lyonnaise des eaux afin de regrouper les actifs dans l'électricité et le gaz de Suez avec les services aux collectivités de la Lyonnaise. Il mettra huit ans pour mener complètement à bien son projet.