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Le 11 mai 1879, une fête a été organisée pour célébrer joyeusement le nouvel éclairage public de la ville, rendu possible grâce à la construction d'une ''usine à gaz'' près de la levée du canal (usine qui, dans un premier temps, alimenta 60 becs de gaz pour les particuliers et 120 destinés à l'éclairage des rues et de quelques édifices publics, tels la mairie, l'hôpital et les écoles)<ref>« À la lueur des réverbères », article de Jean-Claude Cagnon paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 88 (hiver 1991-1992), pages 19 à 21.</ref>.
 
Digoin pendant la seconde Guerre Mondiale
 
Digoin a été un point stratégique de la Seconde Guerre mondiale. De 1940 à 1944, elle a été un lieu de tension entre les Allemands et les résistants. L’armée allemande a débarqué à Digoin le 17 juin 1940. La ville a été libérée par les alliés le 5 septembre 1944.
 
Digoin se situait à la frontière entre la zone occupée par les Allemands et celle libre. Elle est très vite devenue une ville frontière ralliant les deux zones. De plus, elle se situe à une heure de Vichy qui était la ville du siège du gouvernement français.
 
Durant le mois de juin 1940, la ville de Digoin a été le siège de multiple conflit entre les deux zones : - le 10, les Allemands ont saboté la voie ferrée passant par Digoin. - le 16, les routes ont commencé à être encombrées par les réfugiés français. - le 17, l’armée allemande est arrivée par l’axe Autun, Digoin et Moulins. Puis, elle s’est emparée des ponts surplombant la Loire. - le 18, l’occupation de la Saône-Loire est totale - le 19, l’arrivée des chars allemands met fin aux derniers combats
 
Marcellin Vollat a été déporté le 6 avril 1944. Il était le Maire de Digoin à titre posthume de 1945 à 1947. Titus Bartoli, instituteur en retraite est un ancien combattant arrêté par la gendarmerie française le 21 juillet 1941 pour distribution de tracts communistes et a été emprisonné plusieurs semaines à Chalon. Il a été fusillé le 22 octobre par les Allemands.
 
De l'après-guerre jusque dans les années 1960, Digoin et ses usines ont fait appel à beaucoup de main-d'œuvre étrangère de toutes origines (Espagnols, Portugais, Italiens, Marocains, Turcs, Tunisiens et d'autres). La Briérette, quartier nord-est de Digoin, a accueilli l'immigration des années 1960. Beaucoup de personnes s'installèrent alors dans la cité ouvrière du Tonkin (entre la gare actuelle et la rue Francis-de-Pressensé). Elle appartenait ainsi que d'autres à la Faïencerie. N'étant plus aux normes, elle est détruite dans les années soixante-dix, de même que plus tard, la [[cité d'urgence]] construite rue du Bac, ses habitants ont été relogés, avec la création des cités de la Faïencerie et de la C.E.C (Allia de nos jours). De nombreux immigrés dans les années 1970-1980 sont partis pour de plus grandes villes comme Roanne, Lyon et la région parisienne. Beaucoup d'immigrants espagnols seraient repartis en Espagne. Digoin demeure une ville cosmopolite ouvrière avec une culture « melting pot » issue du rêve américain.
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== Bibliographie ==
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Paul|nom1=Chaussard|lien auteur1=|titre=Images du passé digoinais|sous-titre=|numéro d'édition=|éditeur=Le Caractère en Marche|lien éditeur=|lieu=|jour=|mois=|année=1996|volume=|tome=|pages totales=279|passage=|lire en ligne=|isbn=2-910012-11-5|plume=}}
* Paul Chaussard, ''L'habitat rural ancien dans la région de Digoin'', revue « Images de Saône-et-Loire » n° 39 (automne 1978), pp. 5-8.
* BONNOT, Thierry. ''La ligne de démarcation en Saône et Loire pendant la Deuxième Guerre mondiale'' . Le Caractère en Marche, 1994. 179 p.
* GENET, Fabien. ''Digoinais dans la guerre'' . JP Neuville, 2004. 175 p.
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Digoin ».