« Robert Bourgi » : différence entre les versions
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{{Infobox Biographie2}}
'''Robert
== Biographie ==
=== Famille ===
Né le {{date-|4 avril 1945}} à [[Dakar]], au [[Sénégal]], Jaffar (dit Robert<ref>Jaffar est son prénom musulman chiite.</ref>)
Marié le {{date-|7 décembre 1972}} à l'avocate Catherine Vittori, il a trois enfants<ref name="Lafitte">{{ouvrage|auteur=Jacques Lafitte, Stephen Taylor|titre=Qui est qui en France|passage=373|éditeur=Jacques Lafitte|date=2008}}.</ref>{{,}}<ref name="VF">Sophie des Déserts, « L'homme qui aimait trop Fillon », ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' n°48, juillet 2017, pages 72-79.</ref>.
=== Formation ===
Après des études au [[Joost Van Vollenhoven|lycée Van-Vollenhoven]] à Dakar et des études de [[droit]] à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) au Sénégal.
Bien qu'il ait prêté serment en 1993, Robert
=== Carrière ===
Robert
D'abord conseiller politique de [[Michel Aurillac]] (alors ministre de la Coopération de [[Jacques Chirac]] sous la première cohabitation, de 1986 à 1988) puis de [[Dominique de Villepin]] (dont il s'est senti méprisé et écarté de son entourage, considérant en même temps ses chances électorales amoindries après le [[Mouvement contre le contrat première embauche|mouvement contre le CPE]]<ref name="VF"/>), il est passé dans le camp de [[Nicolas Sarkozy]] en septembre 2005. Robert
▲Figure discrète de la « [[Françafrique]] », Robert Bourgi était un proche du président gabonais [[Omar Bongo]] (en fonction de 1967 à 2009). Il est également proche du président sénégalais [[Abdoulaye Wade]] (en fonction de 2000 à 2012), du président congolais [[Denis Sassou-Nguesso]] (en fonction depuis 1997)<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/29/robert-bourgi-veteran-de-la-francafrique_1233308_3212.html|titre=Robert Bourgi, vétéran de la Françafrique|auteur=Philippe Bernard|date=17 mars 2017|site=lemonde.fr}}</ref> et du président ivoirien [[Laurent Gbagbo]] (2000-2011). Il participe à gérer des commissions, des fonds secrets, le sort d'opposants, de journalistes, de maîtresses ou encore d'enfants cachés<ref name="VF"/>.
D'après ''[[Le Monde]]'', {{citation|nombre de diplomates craignent que son influence auprès de Nicolas Sarkozy reflète l'idée que le président se fait de l'Afrique, celle d'un continent qu'on ne tient que par les barbouzes"<ref name="lemonde290809" />.}}
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Le journaliste [[Pierre Péan]] l'utilise régulièrement comme informateur et, grâce à lui, révèle dans ''Le Monde selon K.'' (Fayard, 2009), les liens entre [[Bernard Kouchner]] et des rapports sur le système de santé gabonais très bien payés par [[Omar Bongo]]<ref name="VF"/>.
Robert
Robert
Le {{date|12|septembre|2011}}, il est mis en cause par [[Jean-François Probst]], un ex-collaborateur de Jacques Chirac, dans la poursuite de ces opérations occultes : {{Citation|Robert Bourgi s'est dépensé sans compter pour Sarkozy auprès de nombreux chefs d’États africains lors de la présidentielle de 2007<ref>[http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/financement-occulte-un-temoignage-accable-nicolas-sarkozy-12-09-2011-1427509.php « Financement occulte : un témoignage accable Nicolas Sarkozy »], sur ''letelegramme.com'', consulté le 12 septembre 2011.</ref>.}}
Le même jour, au ''[[Grand journal]]'' sur [[Canal+]], il indique que la campagne électorale de [[Jean-Marie Le Pen]] de 1988 a été financée par ce même système de « valises ». Ces propos lui valent une condamnation pour [[Diffamation en droit français|diffamation]] par le tribunal correctionnel de Paris le 13 décembre 2012<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/13/robert-bourgi-condamne-pour-avoir-diffame-jean-marie-le-pen_867374 « Robert Bourgi condamné pour avoir diffamé Jean-Marie Le Pen »], ''liberation.fr'', 13 décembre 2012.</ref>. Le tribunal a utilisé l'article 32-33 de la loi du 29 juillet 1981.
Il tente d'approcher le président [[François Hollande]], notamment avec l'aide du secrétaire d'État à la Francophonie [[Jean-Marie Le Guen]], mais ses tentatives restent vaines<ref name="VF"/>.
En octobre 2017, Robert
▲En octobre 2017, Robert Bourgi est condamné à 1 mois de prison avec sursis et 2 500 € d'amendes pour avoir donné 7500 € à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] et 7500 € à [[Force républicaine]] en 2014 comme en 2015, ces dons atteignant le double du plafond autorisé par la loi de 2013<ref>{{Lien_web|titre=Robert Bourgi, l'homme derrière les costumes de Fillon, condamné pour avoir donné trop d'argent à la droite|url=http://www.europe1.fr/politique/robert-bourgi-lhomme-derriere-les-costumes-de-fillon-condamne-pour-avoir-donne-trop-dargent-a-la-droite-3457928|site=europe1.fr|date=9 octobre 2017|consulté le=11 octobre 2017}}</ref>. Une condamnation inédite : selon [[Mediapart]], il est le premier condamné pour dépassement des plafonds depuis la réforme de 2013.
== Notes et références ==
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