« Edgard Tupët-Thomé » : différence entre les versions

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Promu lieutenant, il bénéficie d’une convalescence puis, à son retour à Londres, demande son affectation dans une unité combattante. En novembre 1942, il quitte l’Angleterre pour le détachement d’instructeurs commando de [[Saint-Pierre-et-Miquelon]], sous les ordres de Stanislas Mangin. En février 1943, toujours avec Mangin, il est affecté au détachement (puis bataillon) des Antilles dont il crée et commande la {{2e|compagnie}} qu’il entraîne jusqu’en juillet 1943. En août 1943, le lieutenant Tupët-Thomé rejoint à sa demande le {{4e|bataillon}} d’infanterie de l’air (BIA) à [[Camberley]] et est breveté parachutiste le mois suivant. En janvier 1944, il est muté comme commandant en second de la {{2e|compagnie}} du {{3e}} BIA, qui devient en juillet 1944, le [[3e régiment de chasseurs parachutistes|{{3e|régiment}} de chasseurs parachutistes]] (RCP).
 
Avec le {{3e}} RCP, il remplit, début août 1944, une première mission parachutée dans la région de [[Daoulas (Finistère)|Daoulas]] dans le [[Finistère]]. Avec sa seule section (12 hommes) il attaque une ''Kommandantur'' forte de 60 hommes, tue 12 Allemands, fait 40 prisonniers, repousse une attaque ennemie et libère Daoulas. Il attaque ensuite la garnison allemande de [[Landerneau]], lui inflige de lourdes pertes et libère la ville (acompagne de seulement 2 autres parachutistes, le sergent Lucine Klein et le caporal Guy Guichard). Il rejoint alors la {{6e|division}} blindée américaine pour laquelle il exécute plusieurs missions de reconnaissance.
 
Edgard Tupët-Thomé est parachuté une deuxième fois le 27 août 1944 dans le [[Jura (département)|Jura]] ; il attaque et prend [[Clerval (Doubs)|Clerval]] en [[Franche-Comté]] qu’il défend avec 50 hommes contre 27 chars et voitures blindées ennemis. Il tue une trentaine d’Allemands et détruit un char. Il rejoint ensuite la {{7e|armée}} américaine et, affecté à un groupe de reconnaissance divisionnaire, se distingue notamment à Arches lors du passage de la Moselle. Le 23 septembre 1944, il ramène sous des feux de mortiers un soldat américain blessé dans ses lignes.