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| légende =[[Vladimir Poutine]] accompagné de [[Abdelaziz Bouteflika]] lors de sa visite à [[Alger]] le {{date|10 mars 2006}}.
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Les '''Relations entre l'Algérie et la Russie''' ([[Russe]] : Российско–алжирские отношения, [[arabe]] : العلاقات الروسية الجزائرية) sont les relations bilatérales entre les deux pays, l'[[Algérie]] et la [[Russie]]. La Russie a une ambassade à [[Alger]], et l'Algérie a une ambassade à [[Moscou]].
 
Les '''Relations entre l'Algérie et la Russie''' ([[Russe]] : Российско–алжирские отношения, [[arabe]] : العلاقات الروسية الجزائرية) sont les relations bilatérales entre les deux pays, l'[[Algérie]] et la [[Russie]]. La Russie a une ambassade à [[Alger]], et l'Algérie a une ambassade à [[Moscou]].
 
Les deux pays sont membres de l'[[Organisation des Nations unies]] (ONU), de l'[[Organisation internationale de la vigne et du vin]], de [[Conseil international des monuments et des sites]], du [[Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge]], et de [[Forum des pays exportateurs de gaz]].
 
== Histore ==
[[Image:Карта Алжира 1875 года (Алексей Николаевич Куропатки).jpg|thumb|right| Carte russe de l’Algérie réalisée en 1875 par [[Alexeï Kouropatkine]].]]
 
=== Guerre d'Indépendance (1954-1962) ===
Les relations russo-algériennes se sont formées au cours de la guerre de l'Indépendance algérienne. Le 26 juin 1956, la délégation de l’Union soviétique a soutenu l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour du [[Conseil de sécurité]]. Seuls deux Etats, l'Union soviétique et l'Iran, ont voté en faveur de l'inscription de la question algérienne à l’ordre du jour<ref>{{harvsp|Documents du Conseil de sécurité - 1956|id=a}}</ref>. En novembre 1960, l'URSS fit venir des bateaux sanitaires en [[Algérie]] pour prendre en charge les blessés des mines de la [[ligne Morice]]<ref name=b>{{harvsp|Ambassade de Russie en Algérie|id=b}}</ref>.
 
À sa formation en 1958, le [[Gouvernement provisoire de la République algérienne]] (GPRA) demande sa reconnaissance aux États du bloc communiste. L'Union soviétique ne répondit pas tout de suite à cette demande, se contentant de fournir une aide financière et de l’armement léger aux forces algériennes. Ce n'est que le {{date|7|octobre|1960}} à [[New York]] que la Russie annonce reconnaître ''de facto'' le GPRA<ref>{{harvsp|Michaud|2004|p=37}}</ref>.
 
Le [[19 mars]] [[1962]], le lendemain de la signature des [[accords d'Évian]], l'Union soviétique reconnaît ''de jure'' le GPRA<ref>{{harvsp|Flory|1962|page=909}}</ref>. Le premier ambassadeur d'URSS à [[Alger]] est nommé en octobre 1962<ref name=b/>.
 
=== Des années 1962 jusqu'à l'effondrement de l'URSS en 1991 ===
 
À l'indépendance de l'Algérie, l'Union soviétique a coopéré avec l'Algérie dans le domaine militaire. Ainsi, dès le 29 octobre 1962, l'arrivée de cinq hélicoptères soviétiques en Algérie est annoncée. De même, le 14 mai suivant, l'AFP indique qu'une centaine de marins algériens vont être formé en URSS<ref name=Grimaud131>{{harvsp|Grimaud|1984|p=131}}</ref>.
 
Le 27 juin 1963, un accord est signé entre l'Algérie et l’URSS sur la question du déminage des frontières algériennes<ref name=Grimaud131/>.
 
Par décret du conseil suprême de l'URSS du {{date|30|avril|1964}} et à l'initiative du {{1e|secrétaire}} du [[Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique]], président du Conseil des ministres de l'URSS [[Nikita Khrouchtchev]], [[Ahmed Ben Bella]] est décoré du titre de [[héros de l'Union soviétique]]. L'[[ordre de Lénine]] et la médaille « Étoile d'Or » lui ont été remises<ref name=nw>{{harvsp|Décorations remises à Ben Bella|id=c}}</ref>.
 
Du fait des tensions entre l'Algérie et le Maroc, les livraisons de matériels d'origine russe ont augmenté au milieu des années 1970. Ainsi l'Algérie se dote d'un réseau de détection d'origine russe en 1975 et acquiert des Mig 23 et 25 en juin 1977. À la fin des années 1970, 90 % du matériel militaire algérien est d'origine russe<ref name=Grimaud133>{{harvsp|Grimaud|1984|p=133}}</ref>.
 
La Russie a également fourni un soutien en matière d'industrie à l'Algérie. Ainsi, l'URSS a participé au développement du secteur minier en Algérie<ref name=Grimaud136>{{harvsp|Grimaud|1984|p=136}}</ref>. Ainsi, 35 % des contrats passés dans le domaine des mines a été conclu avec l'URSS<ref>{{harvsp|Judet|1977|p=84}}</ref>.
 
=== À partir de 1991 ===
Lors d'une visite officielle du président Abdelaziz Bouteflika du 3 au 6 avril 2001, une déclaration de partenariat stratégique fut signé entre les deux pays<ref name=b/>.
 
Le 3 mars 2006, le président Vladimir Poutine a déclaré – lors d'une visite à Alger – que la dette que l'Algérie envers la Russie, dans le domaine militaire, a été effacée. Elle s'élevait à 4,7 milliards de dollars<ref name=b/>.
 
== Comparaison entre les deux pays ==
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== Historique des relations entre l'Algérie et la Fédération de Russie ==
[[Image:Карта Алжира 1875 года (Алексей Николаевич Куропатки).jpg|thumb|right| Carte russe de l’Algérie réalisée en 1875 par [[Alexeï Kouropatkine]].]]
 
=== Guerre d'Indépendance (1954-1962) ===
Les relations russo-algériennes se sont formées au cours de la guerre de l'Indépendance algérienne. Le 26 juin 1956, la délégation de l’Union soviétique a soutenu l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour du [[Conseil de sécurité]]. Seuls deux Etats, l'Union soviétique et l'Iran, ont voté en faveur de l'inscription de la question algérienne à l’ordre du jour<ref>{{harvsp|Documents du Conseil de sécurité - 1956|id=a}}</ref>. En novembre 1960, l'URSS fit venir des bateaux sanitaires en [[Algérie]] pour prendre en charge les blessés des mines de la [[ligne Morice]]<ref name=b>{{harvsp|Ambassade de Russie en Algérie|id=b}}</ref>.
 
À sa formation en 1958, le [[Gouvernement provisoire de la République algérienne]] (GPRA) demande sa reconnaissance aux États du bloc communiste. L'Union soviétique ne répondit pas tout de suite à cette demande, se contentant de fournir une aide financière et de l’armement léger aux forces algériennes. Ce n'est que le {{date|7|octobre|1960}} à [[New York]] que la Russie annonce reconnaître ''de facto'' le GPRA<ref>{{harvsp|Michaud|2004|p=37}}</ref>.
 
Le [[19 mars]] [[1962]], le lendemain de la signature des [[accords d'Évian]], l'Union soviétique reconnaît ''de jure'' le GPRA<ref>{{harvsp|Flory|1962|page=909}}</ref>. Le premier ambassadeur d'URSS à [[Alger]] est nommé en octobre 1962<ref name=b/>.
 
=== Des années 1962 jusqu'à l'effondrement de l'URSS en 1991 ===
 
À l'indépendance de l'Algérie, l'Union soviétique a coopéré avec l'Algérie dans le domaine militaire. Ainsi, dès le 29 octobre 1962, l'arrivée de cinq hélicoptères soviétiques en Algérie est annoncée. De même, le 14 mai suivant, l'AFP indique qu'une centaine de marins algériens vont être formé en URSS<ref name=Grimaud131>{{harvsp|Grimaud|1984|p=131}}</ref>.
 
Le 27 juin 1963, un accord est signé entre l'Algérie et l’URSS sur la question du déminage des frontières algériennes<ref name=Grimaud131/>.
 
Par décret du conseil suprême de l'URSS du {{date|30|avril|1964}} et à l'initiative du {{1e|secrétaire}} du [[Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique]], président du Conseil des ministres de l'URSS [[Nikita Khrouchtchev]], [[Ahmed Ben Bella]] est décoré du titre de [[héros de l'Union soviétique]]. L'[[ordre de Lénine]] et la médaille «  Étoile d'Or  » lui ont été remises<ref name=nw>{{harvsp|Décorations remises à Ben Bella|id=c}}</ref>.
 
Du fait des tensions entre l'Algérie et le Maroc, les livraisons de matériels d'origine russe ont augmenté au milieu des années 1970. Ainsi l'Algérie se dote d'un réseau de détection d'origine russe en 1975 et acquiert des Mig 23 et 25 en juin 1977. À la fin des années 1970, 90 % du matériel militaire algérien est d'origine russe<ref name=Grimaud133>{{harvsp|Grimaud|1984|p=133}}</ref>.
 
La Russie a également fourni un soutien en matière d'industrie à l'Algérie. Ainsi, l'URSS a participé au développement du secteur minier en Algérie<ref name=Grimaud136>{{harvsp|Grimaud|1984|p=136}}</ref>. Ainsi, 35 % des contrats passés dans le domaine des mines a été conclu avec l'URSS<ref>{{harvsp|Judet|1977|p=84}}</ref>.
 
=== À partir de 1991 ===
Lors d'une visite officielle du président Abdelaziz Bouteflika du 3 au 6 avril 2001, une déclaration de partenariat stratégique fut signé entre les deux pays<ref name=b/>.
 
Le 3 mars 2006, le président Vladimir Poutine a déclaré – lors d'une visite à Alger – que la dette que l'Algérie envers la Russie, dans le domaine militaire, a été effacée. Elle s'élevait à 4,7 milliards de dollars<ref name=b/>.
 
== Coopération algéro-russe ==