« Islamophobie » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m →États-Unis : Bot : HTTP→ HTTPS |
Annulation de la modification de Thontep (d) Militant juif islamophobe Balises : Annulation Suppression de références |
||
Ligne 128 :
Le Haut Conseil à l'intégration français rappelle qu'{{citation|en République, la critique de la religion, comme de toutes les convictions, est libre, est constitutionnellement garantie et fait partie de la liberté d’opinion et d’expression, et ne saurait être assimilée au racisme et à la [[xénophobie]]<ref name="Qui parle d'islamophobie"/>.}}
Certains refusent l'assimilation au racisme qui est parfois faite, expliquant que l'islam se choisit, à l'inverse des origines ethniques. Des observateurs et analystes, qui contestent l'emploi du terme, considèrent que cette notion contribue à propager un amalgame
Selon [[Anne-Marie Thiesse]], le terme « musulman » aurait longtemps désigné, en France, durant la période coloniale, non pas une catégorie religieuse mais une catégorie ethno-raciale : les Arabo-Berbères d'Afrique du Nord, qu'ils soient ou pas de confession musulmane<ref>{{citation|La catégorie de musulman s'avérait plus ethnique ou culturelle que proprement religieuse}}, [[Anne-Marie Thiesse]], ''Faire des Français : quelle identité nationale ?'', Stock, 2010, {{p.|55}}.</ref>. Cette définition ethno-raciale est encore parfois utilisée pour désigner des personnes qui ne sont pas de confession musulmane mais en référence à leur origine arabo-berbère. Ainsi, selon Vincent Ferry et Piero-Galloro, pour [[Nicolas Sarkozy]], le terme « musulman » {{citation|n'a aucune connotation religieuse}} mais une connotation ethnique<ref>Vincent Ferry, Piero-Galloro, ''De la discrimination dite « ethnique et raciale »: Discours, actes et politiques publiques - entre incantations et humiliations'', Éditions L'Harmattan, 2009, {{p.|362}}.</ref>.
|